Lors de la conférence sur la défense nationale et la réforme militaire qui s’est tenue le 21 septembre à Pékin, le président chinois Xi Jinping a mis l’accent sur le fait que l’Armée populaire de libération de la Chine doit se concentrer sur la préparation au combat réel.
Auparavant, en réponse aux déclarations du président américain, Joe Biden sur le fait que l’armée américaine défendrait Taïwan en cas d’invasion de la Chine, le gouvernement chinois a souligné qu'il était prêt à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour protéger la souveraineté de son pays.
Par ailleurs, selon des sources d'information, des centaines de véhicules seraient vus en train de se diriger vers Pékin, le 24 septembre.
D'après le site Avia-pro, les circonstances du transfert d'équipements militaires vers Pékin seraient encore inconnues, cependant, des sources rapportent que des équipements militaires, notamment des véhicules blindés, des chars et d'autres armes se trouveraient à environ 20 kilomètres de la capitale chinoise.
La mission de ces unités militaires reste inconnue, et les sources officielles n'ont jusqu'à présent ni confirmé ni rejeté la nouvelle. Des sources en Chine auraient attribué la nouvelle à un quelconque mécontentement intérieur vis-à-vis la gestion de la question de Taïwan, notamment pendant la visite sur l'île de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis. D'autres observateurs auraient lié cet événement à la décision prise par pékin à ne pas livrer d'armes et d'équipements militaires à la Russie, par crainte de réactions hostiles des États-Unis.
