Les chasseurs furtifs F-35A de fabrication américaine acquis par l’armée de l’air sud-coréenne ont été hors service 234 fois en un an et demi en raison de dysfonctionnements, ont rapporté mardi 4 octobre les médias sud-coréens.
Les chasseurs F-35A ont effectué 172 atterrissages d’urgence, a rapporté l’agence de presse Sputnik, citant les médias sud-coréens, ajoutant que dans 62 autres cas, les avions n’ont pas pu accomplir leurs tâches en raison de problèmes techniques.
Les avions de combat F-35 cloués au sol ont pu effectuer leurs missions pendant 12 jours en moyenne l’an dernier et 11 jours au premier semestre 2022, a écrit Sputnik.
Selon l’agence de presse, les anciens chasseurs sud-coréens F-4E et F-5 Eagle n’ont effectué respectivement que 26 et 28 atterrissages forcés en 18 mois.
En janvier, la Corée du Sud a acheté 40 avions de combat F-35 fabriqués par la société américaine Lockheed Martin.
Dans ce contexte, la Corée du Nord, dotée d’armes nucléaires, a tiré un missile balistique plus loin que jamais mardi, l’envoyant survoler le Japon pour la première fois en cinq ans incitant les résidents à se mettre à l’abri. Il s’agit du cinquième test de missile nord-coréen en une semaine, ce qui a provoqué la réaction du Japon, de la Corée du Sud et de l’Amérique.
La Corée du Nord a tiré mardi 4 octobre un missile balistique vers la mer de l’Est (mer du Japon), ce qui a intensifié les inquiétudes régionales. Le ministère de la Défense du Japon a également annoncé que la cible du missile nord-coréen était Hokkaido, située dans la région la plus septentrionale du Japon.
Réagissant au tir de missile de la Corée du Nord, les États-Unis et la Corée du Sud ont lancé les plus grands exercices militaires conjoints en 5 ans connus sous le nom d’Ulchi Freedom Shield.
Qualifiant d’acte violent le test de missile de la Corée du Nord, Tokyo prévoit de discuter de la manière d’y répondre lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale du Japon.
Pour sa part le président sud-coréen a également annoncé une réponse « décisive » au lancement de missile nord-coréen, qui selon lui avait une portée de 4000 kilomètres.
Les États-Unis ont fermement condamné mardi le lancement par la Corée du Nord d’un missile balistique à portée intermédiaire, le qualifiant de décision imprudente qui constitue une menace inacceptable pour la sécurité régionale et internationale.
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a également discuté des réponses appropriées que la communauté internationale devrait apporter lors de conversations téléphoniques avec ses homologues sud-coréen et japonais.
La Corée du Nord a effectué cinq essais de missiles la semaine dernière en réaction à l’escalade des manœuvres militaires de la Corée du Sud, des États-Unis et du Japon.
Suite à l’escalade des tensions dans la péninsule coréenne au sujet du lancement de missiles par la Corée du Nord, les marines de la Corée du Sud, des États-Unis et du Japon ont organisé 8 octobre un exercice tripartite anti-sous-marin pour la première fois au cours des cinq dernières années.
Les cinq récents lancements de missiles du Nord, les premiers tests de ce type en un mois, ont également eu lieu avant et après la visite de jeudi 29 septembre de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Corée du Sud.
