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Comment la Résistance a créé cinq front de combat différents tout autour de l'entité

Une guerre anti Israël à 5 fronts: Syrie, Liban, Golan, Cisjordanie et Gaza (illustration)

Qu’est-ce qui pourrait bien avoir poussé l’armée sioniste à prétendre, à peine 48 heures après avoir frappé le sud de Damas et de son aéroport à coup des missiles SPICE 1000, qu’elle ait mené une opération commando en plein territoire syrien au Golan, opération soldée de surcroît par des attaques des soldats israéliens contre « quatre suspects », suspect dont un aurait été blessés avant d’être embarqué à bord d’un hélico israélien et transférer vers un lieu inconnu » ?

Voici la version telle qu’elle est rapportée par les médias sioniste : « L'armée  a annoncé lundi 19 septembre l’infiltration de ses soldats dans le territoire syrien pour poursuivre plusieurs personnes inconnues. Un certain nombre de forces israéliennes ont traversé la frontière vers le territoire syrien et ont tiré sur quatre personnes qui auraient, le prétend la partie israélienne, jeté des objets le long de la barrière frontalière vers les militaires israéliens », ont indiqué les médias, ajoutant que l’une de ces personnes a été blessée. L’événement s’est produit près de la colonie israélienne Haspin située sur les hauteurs du Golan occupé par Israël, toujours selon le même rapport. « En pleine opération, des soldats israéliens ont tiré de l'autre côté de la barrière frontalière sur des personnes suspectes dont l’une a été blessée à la jambe et transportée à l’hôpital à bord d’un hélicoptère », a prétendu l’armée israélienne dans un communiqué sans mentionner ce qui est arrivé aux trois autres personnes. »

Avouons que ce degrés très poussé d’intérêt pour les détails dans une opération qui devrait faire  normalement partie des opérations top secrète  des unités spéciales israéliennes à mener sur l’un des fronts les plus brulants de combat qui existe au monde à savoir le Golan est quelque peu étrange surtout que l’entité tient très visiblement à citer des noms de localité de part et d’autres des frontières du Golan occupé/ Une première explication pourrait renvoyer au tout dernier discours de Nasarallah du redoutable sérieux qu’il y avait mis pour appuyer autant que faire ce peu cette phrase qui constitue désormais une équation de force en plein jeu gazier en Méditerranée à savoir «  nos yeux et nos missiles sont rivés sur Karish… à la première goutte de gaz extrait, les gâchettes seront appuyées si les droits offshore libanais n’auront pas été reconnu avant ».

Vidéo: un chien robot sorti droit de l'arsenal du Hezbollah

Au fait ce discours a été trop entouré d’éléments avertisseurs pour que l’armée sioniste ne soit pas tenté par ce genre de scénario spectacle destiné à faire remonter le moral et des soldats et des colons sionistes qu’il réarme massivement en ce moment en soutien d’une armée qui a peur de confronter les commandos d’élite du Hezbollah.

 Samedi, la Résistance libanaise dont les capacités drones tiennent en haleine depuis le mois de juillet tous les analystes militaires sionistes a franchi un pas en avant en portant au grand jour ses capacités « robotiques » insoupçonnés. Ce chien robot reniflant le lieu de rassemblement des partisans du Hezbollah n’est pas passé inaperçu aux yeux des sionistes qui le voyant se sont mis à penser que ce qu’ils voyaient c’était moins un objet fantaisiste qu’une arme redoutable au service de toute future incursion du Hezbollah dans le nord d’Israël, arme qui tout comme les drones du Hezbollah pourrait même fonctionner en totale ou demi autonomie et ce grâce à l’intelligence artificielle.

Le spectacle d’une force spéciale sioniste, prétendument « vaillante » et « sans peur » prêt à  débarquerait en plein  Golan pour y traquer des suspects, là où les missiles intercepteurs syriens ont été tirés à plus d’une reprise contre les F-16 sioniste, et qui abrite aussi des bases de tirs des missiles sol- sol syriens pourrait également viser à faire du contrepoids aux images spectaculaires des plongeurs du Hezbollah qui le jour de l’Arbain ont fait une plongée de 18 heures d’affilée sous l’eau, une perspective qui en dit long de quoi le Hezbollah serait capable, s’il était question de faire imploser la « boutique gazière israélienne ».

Rien qu’à Haïfa quelque 6000 pétroliers et cargos sont en circulation mensuel et chaque jour 53 embarcations accostent. Une mine palette de quelque dollars ou un drones sous marins de quelques milliers de dollar, voire même une petite torpille ou un bateau téléguidée suffiraient qu’une telle force marine puisse créer à Haïfa un spectacle parfaitement inouï pour les Sionistes au pouvoir à Tel Aviv.

Vidéo: les plongeurs du Hezbollah... 

Cette hypothèse est parfaitement plausible sauf que cette soi-disant incursion aurait bien lieu en Syrie et juste après l’annonce de la normalisation des liens Damas-Hamas. Et Si l’entité craignait plutôt quelque chose de ce côté là?  Réagissant au raid aérien de samedi contre l’aéroport de Damas un responsable du Hamas a lancé en effet une phrase qui a toutes les raisons du monde à susciter la manique sioniste : « « Nous condamnons fermement la récente frappe israélienne samedi matin, qui a visé l'aéroport de Damas et s’est soldée par la mort de cinq soldats de l'armée syrienne.

« L’attaque contre l’aéroport de Damas fait partie des actions agressives d’Israël dans la région, mais le Hamas se tient pour toujours aux côtés de la Syrie. Ces raids israéliens n’iront plus désormais sans qu’il n’y ait une réaction de notre part »,

A quoi rime cette mise en garde ? A des forces de commandos palestiniens qui à Heure+1 de la bataille Israël/Hezbollah entreraient en action pour ouvrir grand un front au Golan de façon à ce que l’offensive multifront anti Israël soit la plus pertinente possible. Or  cela fera déjà tripler le front Nord où Israël aura à faire face non seulement au Hezbollah ou à l’Etat syrien mais aussi aux commandos palestiniens, commandos avec qui il est quotidiennement aux reprises depuis sept mois en Cisjordanie…Cela s'apellent l'imbrication des tranchées "unis" ou la fracturation des forces de l'ennemis à ce que le jour J, son armée se casse en mille morceaux.  Alors le simulacre d’une opération commando sioniste bidon, histoire de ne pas perdre la face ? Sans nul doute.

Et justement hier, Al Manar a diffusé une vidéo fort significative mettent en scène son journaliste juste en face des soldats pétrifiés de l'entité… Ceux-ci n’ont même osé bouger d’une pouce, bien que le journaliste a affichait sans cesse sous leur nez et leur barbe les couleurs du Hezbolllah..

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SOURCE: FRENCH PRESS TV