Personne mieux que les Sionistes ne sent à quel point la guerre que l’Américain Hochstein a tenté à plus d’une reprise de reporter est proche, la soi-disant 'atmosphère positive qui circulerait selon certains milieux pro Occident au Liban sur une possible compromis ou un accord de délimitation des frontières maritimes, n’étant qu’une manœuvre de diversion américano-israélienne pour l'étape post-démarcation qui elle est censé déboucher, suivant le plan de l’axe US/Israël/OTAN sur une tutelle occidentale en Méditerranée orientale et ce via cette Force intérimaire des Nations unies Finul à qui son mandat autorise de fourrer son nez là où elle le veut sans avoir à demande même ne serait-ce que l’autorisation protocolaire de l’armée libanaise. Or Nasrallah est un homme de parole et ce n’est pas la Résistance libanaise qui laisserait la Méditerranée devenir une « mer israélienne » et ce sur le dos du Liban, de la Syrie et évidemment de la Palestine à qui revient de droit ce gaz que l’entité détourne en son propre nom et avec quoi elle fait de très juteux commerce et se paie même des ambitions géant-gaziers capable de nourrir l’Europe.
Le site sioniste Makor Risho cité une source israélienne qui elle ne se fait aucune illusion : Les semaines à venir sont très critiques. Nous avons fait des progrès mais il reste encore beaucoup de travail à faire et le gouvernement libanais doit décider s'il veut ou non conclure un accord frontalier ». Au fait chaque fois que Hochstein vient au Liban il sort de son chapeau une nouvelle demande israélienne pour suggérer qu'il y a des points de blocage qui nécessiteraient plus de temps. Et le dernier de ces papiers est la "ligne bleu marine", qui s'exprime par la bande de bouées en mer située au large des côtes du Liban et de la Palestine occupée, qui demande une confirmation car Israël ne peut pas "l’inclure pour des raisons de sécurité". A quoi joue Hochstein ?
A une opération de « tromperie » pure et dure visant à faire croire au Liban qu'il a obtenu la plupart de ses revendications, tout en inventant de nouveaux « litiges » à l’effet d’éterniser les négociations, donner du temps au temps et à l’entité en espérant que la chaudière libaniste explose. Mais ce n’est pas tout : car en ce faisant, l’axe US/Israël cherche à contrer une terrifiante perspective qui depuis que Nasrallah a pris les commandes du dossier énergétique saute à tous les yeux, l’émergence d’un Hezbollah défenseur de l’intérêt suprême du Liban, un acteur étatique capable de porter non plus seulement une solution armée à des problèmes de sécurité comme il l’a fait tout au long de ces dix derniers armés, mais à servir de ses armes pour résoudre une crise économique.
Car si les armes du Hezbollah finissaient par réchauffer les réchauds libanais et remplir ses réserves d’essence et de gaz ce en arrachant les droits offshore du pays aux hordes US/Israël c’en serait la fin d’une Méditerranée israélienne tout autant que le début d’une mer aux immenses réserves de gaz où des puissances comme Russie Iran Chine auraient droit de cité.
C’est ainsi que le nouveau commandant du front nord Uri Gordin a fini par opter pour une grotesque fuite en avant en cherchant bien au contraire de son prédécesseur à juger possible que l’armée de l’air sioniste puisse contrer les missiles du Hezbollah, un Hezbollah qui de l’aveu même des milieux d’experts d’Israël est une armée avec environ 150 000 roquettes et munitions qui peuvent frapper n'importe où l’entité et dont le nombre d’effectifs constamment opérationnel atteint les 100. 000.
Cité par Walla du 11 septembre, voici comment Gordin procède à ses calculs de stratège de pacotille le pays : On pense qu'au cours de la prochaine guerre, le Hezbollah tentera de tirer près de 4 000 roquettes par jour pour commencer, puis quelque 2 000 par jour jusqu'au dernier jour du conflit.
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Trop confiants dans les chiffres pour impressionner les colons ! et pourtant ce jeu avec la distance que le haut galonné jette à la figure des sionistes a toute les chances de s’avérer faux si ce front sud dont parle Gordin et qui partagé entre le volcan en éruption cisjordanien d’une part et le volcan en attente d’éclater de Gaza de l’autre se mettait dès le premier du Hezbollah à s’activer aussi.
Mais Gordin n’en reste pas là de ses coups de bluff car il poursuit : «
Le Hezbollah n'a pas renoncé à travailler sur son projet de munitions de précision. On pense que la majorité des frappes aériennes israéliennes présumées en Syrie dans le cadre de sa campagne de « guerre entre les guerres » ont ciblé des composants du projet. Même si le groupe dispose également de drones sophistiqués qui peuvent être utilisés pour des missions de reconnaissance ou transporter des munitions pour attaquer des cibles. Ceci étant bien que l'ancien commandant de l'armée de l'air israélienne, le major-général (rés.) Amikam Norkin ait déclaré que l'IAF avait perdu sa supériorité aérienne sur le Liban, moi je le ne croit pas car certes Israël doit prendre plus de précautions, mais il peut toujours aller là où il le faut, quand il le faut, pour obtenir ce dont il a besoin."
Vraiment ? Et si cette histoire de quota balistique que le général Gordin distribue si généreusement parmi les colonies sionistes ou encore ce nombre de 4000 missiles à être tiré quotidiennement par le Hezbollah tout comme cet aspect tactique des missiles de la Résistance que l’entité aurait détruit en grande partie en Syrie n’était que des spéculations basées sur une connaissance parfaitement décalée et datant du siècle dernier ?
Reprenons les deux derniers avertissements militaires du Hezbollah ciblant Karish : l’essaim de trois drones du 2 juillet composé de trois UAV dont deux protégeant un troisième qui lui a échappé à la fois les radars de F35 , ceux des F-16 et enfin les radars embarqué des Sa’ar israéliens. Un essaim opérant à base d’intelligence artificielle et dépassant visiblement les capacités de l’armée de l’air sioniste. Autre incident, celui de la mi-août qui s’est soldé par le crash d’un drone tactique israélien au large de Haïfa, incident que l’entité a tenté de mettre sur le compte de la panne technique mais tout expert un tant soit peu au courant de la technique aérienne sait être le résultat d’une suppression électronique.
Et si le Hezbollah se mettait à s’en servir contre l’Armée de l’air israélienne à l’échelle de ses bases aériennes situées sur le front nord ? Après tout cela fait trop de fois que les radars des Apaches ou des F-16 localisent des « objets volants ennemis » avant de les perdre de vue et on sait que ce genre de disparition-radar ne saurait se faire sans que les objets volants en question soient aptes à faire du jimming. Mais reste l’histoire du « sud d’Israël » que selon Gordin, « aucun des 4000 missiles du Hezbollah » à tirer par jour, un chiffre au gré de l’humeur des chroniqueurs sionistes est fort variable et peur par endroit de se réduire en 1500….Mais au sein d’un axe de la Résistance qui fait le pari de l’intelligence artificielle, la puissance de feu se régit –elle en fonction du nombre ? Des sources affirme que le premier coup fatal de la Résistance libanaise pourrait n’implique que 10 missiles et autant drones, suivant une logique synergique aux effets garantis. 10 missiles de type « Kheybar Shekane » par exemple qui mettrait hors circuit les 10 centres névralgiques de l’entité .
Le missile fonctionne au combustible solide et est manœuvrable lors de la phase d'atterrissage, ce qui lui permet d'échapper aux défenses antimissiles. Il est capable d'atteindre des cibles à une distance de 1 450 kilomètres. C’est eun missile de troisième génération dont le temps de lancement est un sixième des projectiles similaires. Le type de substance utilisée dans son ogive augmente sa puissance explosive à plusieurs fois celle du TNT. Dix en suffisent pour dire au-revoir Israël…