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Plan gazier anti US/anti Israël/anti OTAN signé Russie-Hezbollah

Le missile tiré par le drone de combat du Hezbollah( vidéo d’avertissement publié le 28 août)

Hochstein, l'émissaire américain dans l'affaire du tracé des frontières maritimes du Liban et de la Palestine occupée, a annoncé aux autorités libanaises qu'il reprendrait ses entretiens avec les autorités compétentes parties concernées par cette affaire dans les prochains jours et d'ici la fin de cette semaine. Tout donc peut basculer à la fin de la semaine, l’échéance fixée par le Hezbollah étant en septembre et le Liban ayant averti déjà qu’en cas de l’échec de la médiation US, le clash est inévitable. Mais voici que les choses commencent à bouger dans un sens inattendu et cela sans même qu’il y ait d’investissement militaire autre que les trois drones que le Hezbollah a lancé le 2 juillet et dont la mission couronnée de succès consistait moins à prouver le fait que la Résistance a constamment l’entité a l’œil ce qu’on le savait qu’a démontrer la capacité de la Résistance à synchroniser ses drones au sein d’un même essaim et leur assigner des missions différente bref à faire en sorte que le camp d’en face se trouve dans un environnement de guerre hybride.

Le 2 juillet deux des principales composantes de la DCA intégrée d’Israël à savoir celle liée à sa force aérienne – F 16, F 35-  ainsi que sa DCA navale Barak-1 ont été pris à parti par deux des trois drones du Hezbollah, chargés de protéger le troisième UAV qui lui s’est rapproché de Karish sans qu’aucun radar puisse le détecter.  Le 28 aout, une vidéo d’avertissement publié par le Hezbollah a mis en scène ce troisième drone qui sur les images s’est avéré non plus un drone sophistiqué ISR mais bel et bien un, Shahed-129 équipé de missiles anti char Almas.

Entre le 2 juillet et le 28 aout deux autres vidéos ont été mis en ligne sur les capacités balistiques du Hezbollah y compris ses missiles côte-mer et anti navire. Or une synthèse de ces bribes de révélation nous mènent droit à une conclusion : c’est avec une puissance navale hybride qu’Israël se trouvera nez à nez si l’affaire de Karish n’aboutit pas dans le sens d’un respect des droits offshore libanais. En effet en cas de clash, le risque est bien grand désormais voir la Méditerranée orientale où opère la IVe flotte US ainsi la quasi-totalité des Armada otaniens avec de grosses bases en Grèce à Chypre entre autre se transformer en un lieu de confrontation entre deux tactique de guerre opposée, régulière et asymétrique.

Le moindre avantage de l’un sur l’autre pourrait bien s’exporter sur d’autre champs y compris celui de l’Ukraine. Imagions des vedettes rapides du Hezbollah avec à leur bord des drones de reconnaissance, de combat et kamikaze qui placé sous un C2 (contrôle-commande) unifié partirait successivement ou de façons synchrone en mission, d’abord pour neutraliser la DCA côtière d’Israël puis sa DCA embarqué et tout ceci en engageant a maximum la DCA aérienne ( avions) israélien. Ce sera un théâtre de combat naval ainsi très rapidement vidé de ses radars d’alerte et de ses capacités de défense et donc parfaitement apte à passer sous le déluge des missiles. Un tel scénario évidemment ne laissera pas indiffèrent la Russie qui en tirera les leçons qui s’imposent surtout que cette histoire de Karish le concerne aussi directement.

En effet le contrat que l’UE a fait saigner à l’Egypte et auquel a pris par l’entité sioniste et qui selon les toutes dernières informations risque de faire prolonger l’Égypte dans l’obscurité, contrat tourné autour des richesses de Karish, c’est pour colmater la brèche laissé par l’absence du gaz russe en Europe, ce qui place indirectement les Russes dans le camp du Hezbollah. Certains analystes politiques vont même jusqu’à voir à travers cette façon de faire de la Résistance une réminiscence de la politique russe que l’Europe qualifie d’arme de gaz mais qui n’est après tout qu’une façon d’employer ses atouts dans le sens de la préservation de ses intérêts.

Charles Abi Nader, général libanais à la retraite, affirme en ce sens : le gaz de la Méditerranée orientale est aujourd’hui au cœur des confrontations mondiales : le remplacement partiel du gaz russe par l’extraction d’une quantité suffisante de gaz en Méditerrané changera la donne sur la scène internationale. Les Russie ont donc su transformer le gaz en une arme efficace qui a cassé  le camp occidental. Rien n’empêcherait le Liban d’en faire autant. Sauf que le Liban fait même un peu mieux à savoir il utilise non pas son gaz lui-même mais ses réserves à exploiter de gaz pour  peser de tout son poids sur une équation gazière d’où il a été exclus depuis son indépendance. Au fait, si le Liban ne possédait pas des atouts qui font sa force et ses capacités dissuasives, Israël n’aurait pas repris le processus de négociations indirectes suspendu depuis octobre 2021, les USA n’auraient jamais dépêché son envoyé en parler, bref aucune de cette évolution n’aurait pas eu lieu.

Soulignant la capacité dissuasive de la Résistance libanaise, il indique que l’envoi des drones, même si on admet qu’ils ont été abattus au-dessus de la zone de Karish, a constitué un message montrant le sérieux et la détermination du Hezbollah à s’opposer aux visées des sionistes : si ces drones non armés ont réussi à s’approcher de la plateforme, c’est que d’autres armes du Hezbollah sont capables de faire de même alors que la guerre semble imminente. »

Et le général ne croit pas si bien dire : En ce premier septembre Al Akhbar fait état des contacts téléphoniques entre l’émissaire US Hochstein et le président français Macron axé sur le rôle qu’aura à jouer Total dans l’exploitation et l’exploration des champs gaziers libanais ». Certains y verrait déjà un possible déverrouillage au niveau de Qana où la France avait jusqu’ici la mission de bloquer la situation. D’autres, plus pessimistes, tablent sur une manœuvre de diversion imposée par le contexte de quasi guerre en Méditerranée qui pourrait rendre la situation énergétique de l’Occident encore plus précaire que ce qui n’est aujourd’hui. Et enfin il y a une catégorie de gens qui se référant à ce curieux retrait du Russe Novatek du consortium pour le gaz libanais, n’écartent pas qu’il y ait une coordination Hezbollah Russie pour pousser à ce que le clash Israël/Résistance ait lieu.

Au fait le retrait russe vicie les termes de l’accord de base du consortium où la présence de trois parties est nécessaire à toute activité. Il parait logique que les russes se retirent du projet d'exploitation qui va à l'encontre de leurs priorités du moment, à savoir rendre l'Europe plus dépendante du gaz et du pétrole russe. Quitte à mettre des bâtons dans les roues de tout projet de substitution à leurs exportations. Et paradoxalement cette perspective fait aussi le jeu du Hezbollah qui est sûr que seule la voie de l’arme serait basculer le jeu gazier en Méditerranée.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV