TV

Des missiles "Ice breaker" israélien ratatinés par des drones-intercepteurs syrien!

Des drones-intercepteurs "Karrar" lors de l'exercice de drone iranien, 23 et 24 août en Iran (Capture)

Le J+1 de la campagne aérienne conjointe US/Israël contre la Syrie avec dans la nuit de jeudi à vendredi 26 août, soit  quelques jours après un embrasement anti Us sans précédent en Syrie orientale, cette frappe de l’aviation sioniste lancée depuis le ciel du sud-ouest de la Méditerranée par quatre F16 israéliens contre Masyaf (Hama) et Tartous où ils ont largué, dixit l’armée russe, 7 missiles de croisière air-sol Delilah et 16 autres, de type « Ice breaker », enfin de 5eme génération, standoff à souhait et d’une portée de 300 km , s’est avérée, en dépit du haut degré de technicité qui y a mis  l’axe américano sioniste une « cata » grandeur nature : : non seulement parce que sur les 16 « Ice breaker » tirés  dont la vitesse dépasse les 350 km et que le concepteur israélien Raphael décrit « comme étant totalement furtifs à n’importe quelle gamme de radars », y compris les S 300 et S400 russes, 10 ont été royalement interceptés et détruits, fiasco qu’éternisent des vidéos amateurs tournées sur place mais encore par le fait que ce « raid israélien» qui n’a fait que 2 blessés côté syrienne, alors même qu’il était destiné à provoquer un carnage a débouché ce matin sur un article précité de New York Times où Biden se rend par journaliste interposé à Canossa et affirme ne pas vouloir d’une escalade avec la Résistance. Que dit-il au juste ?

Vidéo: l'interception d'un missile "Ice breaker" d'Israël visiblement par un drone dans le ciel de Masyaf/Twitter

« Ce vendredi 27… Les Américains ont clairement fait savoir à l'Iran, par des canaux privés ainsi que publiquement, qu'ils n'essayaient pas d'intensifier les hostilités … a déclaré un responsable américain qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat pour discuter de questions de sécurité sensibles. La flambée a rappelé comment la Syrie, fracturée et affaiblie par plus d'une décennie de guerre civile, a fourni un terrain fertile pour une multitude de guerres par procuration impliquant l'Iran, Israël, les États-Unis, la Russie, la Turquie et l'État islamique, entre autres acteurs. La présence militaire américaine – environ 900 militaires – en Syrie en fait une cible potentielle de choix pour les acteurs qui cherchent à exprimer leurs griefs contre Washington ou son proche allié, Israël…»

Face à quoi affiche un premier recul l’Amérique qui a eu le culot, en dépit de plus de 6 ans d’occupation illégale et de détournement éhontée des deux tiers des richesses  en sous-sol syriennes à quoi s’ajoutent des tonnes de céréales volés à Deir ez- Zor et Hassake quotidiennement, de procéder ce 25 août à une série de frappes contre les positions des « pro Iraniens » sur la rive est de l’Euphrate  et à en publier même les images ? Face à une terrifiante équation qui se met trop rapidement sur place et qui consiste à lui renvoyer très exactement la balle, à faire saigner l’US Army dans ses propres bases, où elle veille aux intérêts d’Israël chaque fois que ce dernier lance une frappe la Syrie.

Vidéo: l'interception d'un missile "Ice breaker" d'Israël visiblement par un drone dans le ciel de Masyaf/Twitter

Le paradoxe de cette situation nouvelle qui a imposée entre 23 et 26 août pas moins de 5 frappes aux missiles et aux drones contre le contingent US à al-Tanf, al Omar et Connoco, est d’autant plus grand que l’US Air force ne  peut  par définition qu’y jouer le rôle d’une cinquième roue, pour cause primo d’une défaillance fonctionnel liée à l’absence d’une base aérienne en Syrie qui lui donne, comme les Russes, la capacité d’agir prestement et en ampleur et secundo puisque le sort de son contingent terrestre est viscéralement lié à celui qu’il détient en Irak.

Un Irak où la Résistance rogne les freins pour renouer avec les moments les plus forts de ce printemps où les convois logistiques US se faisaient sauter par des bombes téléguidées d’une redoutable puissance et où drones et roquettes se rivalisaient de zèle pour pleuvoir sur Ain al Assad, Victory, Harir ou Zone verte. Ce paradoxe qui « assignent à résidence » les F-18 et les F 15 US dans leurs trous en Jordanie  ou dans le golfe Persique est d’autant plus paralysant que juste avant même que la Syrie orientale ne s’embrase contre les Yankee, et ne fassent d’eux objet de la riposte anti israélienne de la Résistance, celle-ci a pris de court le Pentagone en prenant pour la première fois pour cible « Ali Abou Salem », base US au Koweït  située à 600 km des frontières irakiennes. Beaucoup y ont vu un front de combat qui s’amplifiaient soudain pour aller de la Syrie à l’Irak et de là au Koweït où le CentCom maintient le gros de ses troupes terrestres.

Vidéo: la DCA à base de drone iranienne, nouveau concept dévoilé lors des exercices de deux jours 23 et 24 août en Iran, le drone Karrar abat des drones et des missiles ennemis lors d'une interception nocture/Fars

La poursuite de la campagne israélienne dite « de guerre dans la guerre » s’avère-t-elle dans ce contexte rentable ? Ou ce qui revient au même lequel des deux le duo missile-drone ou F-16 aurait-il, une fois le « tit-for-tat » US/Résistance en Syrie est inscrit dans la durée, le dessus ? Car en juger les informations, la marche arrière US n’en reste pas à ces « canaux secrets » que NY Times dit avoir été saisi par Biden pour supplier l’Iran et ses alliés de ne pas aller plus loin. Au fait il y a et surtout un inattendu qui s’est produit cette nuit, apte à fausser les calculs US/Israël. Lequel ?

Alors le 14 août, le tire des « Ice breaker » israéliens contre Tartous puis et surtout Damas avaient provoqué la mort de trois syrien, dix jours plus tard, soit cette nuit d’attaque contre Masyaf, deuxième depuis le moins de mai, le bilan n’en est qu’à trois blessés syriens, signe que les missiles pour être qualifié de « haute précision » et de « furtifs » n’en ont raté que grandement leur cible. Est-ce l’effet des S-300 russes ? Avia.pro, le site proche de l’armée russe rejette cette hypothèse en soulignant que les batteries viennent d’être déplacées :

« Les systèmes de missiles anti-aériens S-300 précédemment mis en service avec la Syrie ont soudainement disparu d'une zone spécialement créée de sa base. Les complexes étaient situés dans la région de Masyaf, qui, lors de leur dernier raid, a été ciblée par des avions de combat israéliens, qui ont activement détruit les systèmes de défense aérienne syriens au cours des trois derniers mois. En témoignent les images satellites israéliennes, qui montrent que dans l'ancienne zone de position, il n'y a plus d'équipement radar ni de lanceurs mobiles. Il convient de noter que cela s'est produit après qu'Israël a lancé ses attaques sur la région de Masyaf il y a quelques jours et détruit, selon des sources locales, plusieurs systèmes de défense aérienne (leur type n'a pas été précisé). Il n'y a aucune trace de frappes dans la zone de déploiement des systèmes de missiles anti-aériens S-300, cependant, étant donné que le complexe comprend un grand nombre d'équipements, ce fait soulève pas mal de questions »

Alors Masyaf, ayant été déjà ciblé en mai par les F-16 israélien qui alors l’avait bombardé à coup de bombes aérobalistique « Rampage » sans pouvoir pour autant n’y frapper que des poulaillers comment s’est-elle défendue cette fois ? Force est de constater que c’est là qu’Israël tend souvent à utiliser les derniers acquis de son industrie aérienne et que c’est là toujours qu’il subit les plus royaux déculottés.

Certaines sources n’écartent pas en effet que l’armée syrienne ait utilisé à Masyaf des drones-DCA au lieu des missiles intercepteurs. Après tout ce concept d’une DCA à ras le sol sont les composantes puissent être transférés à des essaims de drones a fait la matrice d’un méga exercice militaire de deux jours que l’armée iranienne vient de tenir les 23 et 24 août en présence des experts syriens et russes entre autres et ce dans une zone d’opération aussi large que la totalité de 1.68 millions km 2 du territoire iranien plus les eaux de la mer d’Oman et du golfe Persique. Les militaires iraniens ont expliqué que ce concept où le drone détruit le missile air-sol consiste à lancer un essaim où chaque UAV a une mission liée à une défense aérienne : la communication, la guerre électronique, l’identification de la cible, l’interception, l’engagement et la gestion du champ de la bataille entre autre. Or cette manœuvre de drone où prenaient part plus de types de drones pourrait avoir eu un volet « réel » se déroulant parallèlement en Syrie.

Lors du deuxième jour de l'exercice les drones de l’armée ont décollé d'endroits situés en dehors de la zone générale de l'exercice. Après avoir parcouru une longue distance, ils ont frappé avec succès et avec précision les centres de commandement, les systèmes de défense anti-missile, les dépôts de munitions et les réservoirs de carburant de l’ennemi fictif. Mais c’était pour la partie classique de l’exercice. Il y a même eu des cibles de surface sur le terrain détruit avec succès par des drones de combat Karrar, équipé de la mitrailleuse « Akhgar ». Mais la partie non classique a été surtout celle, sensationnelle, qu’ont dominé les drones intercepteurs qui ont volé en coordination et sous le contrôle du réseau intégré de défense aérienne pour  intercepter et détruire les drones et les missiles de croisière ennemi …. Visiblement l’exercice a trouvé et très rapidement un pendant syrien dans le ciel de Masyaf… Et pour le grand bonheur des Russes qui viennent d’activer les drones iraniens en Ukraine.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV