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Psychose, désertion, suicide, l'armée israélienne implose...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Armée israélienne en miettes. ©Al-Khanadeq

Le site al-Khanadeq s’est penché dans un rapport sur le bilan les dégâts infligés à l’entité sioniste lors de la guerre de 2006 avec le Hezbollah libanais, et ce, à partir des témoignages des soldats et officiers israéliens qui ont y participé.

Sans aucun doute, la défaite subie par l’entité sioniste lors de la guerre de juillet 2006 avec le Hezbollah a été profondément gravée dans la conscience de ses soldats et officiers d’Israël, et même dans la conscience de ses politiciens, experts militaires et médias.

Les témoignages du soldat israélien Omri Ginzburg commandant adjoint d’une compagnie du 53e bataillon de la 188e brigade de l’armée israélienne :

Lors de la deuxième guerre contre le Liban en 2006, je suis entré dans les profondeurs du territoire libanais accompagné d’un char et de mon détachement. Je me souviens si bien de ce que je ressentais. J’ai eu la chance d’en être sorti vivant.

Seize ans se sont écoulés depuis cette guerre et je fais beaucoup de cauchemars à cause de la guerre. Je reste parfois éveillé jusqu’au matin. J’avoue maintenant qu’à 37 ans j’ai peur de l’obscurité.

Quant à sa mission, dans la région de Bint Jbeil, il a poursuivi : comme d’habitude, chaque jour, j’ai été briefé sur l’état des équipages militaires. Aviad, le soldat d’artillerie n’a pas l’air bien. Il m’a demandé de quitter la zone de combat et de retourner en Israël. « Je veux rentrer chez moi et ne jamais revenir ici », a-t-il dit avant de continuer d’une voix étouffée : « Je suis tellement désolé de te décevoir, mais j’ai peur et je ne veux pas mourir ».

Poursuivant ses témoignages, Omari a passé en revue ce qui lui est arrivé lors de la rencontre avec l’un des officiers sionistes, nommé Gideon qui l’a interrogé sur l’état d’esprit des soldats de son détachement après le cessez-le-feu :

Personne ne peut vraiment comprendre ce qui nous est arrivé au Liban. Je me demandais comment l’armée israélienne était si négligente pour nous laisser seuls dans un bosquet près d’Avivim pendant plusieurs semaines.

Les images que j’avais oubliées défilaient devant moi, mais j’avais du mal à trouver les mots. Enfin, je lui ai répondu : « Je commandais mon détachement, mais j’ai fait de mon mieux pour ne pas monter sur un char et ne pas traverser la frontière.

Gideon, un officier du corps du génie de combat a été surpris par ma réponse, mais je lui ai raconté la seule fois où je suis entré au Liban après la guerre et comment mes jambes ont continué à trembler jusqu’à ce que nous traversions la frontière vers Israël.

Les témoignages du soldat sioniste Roy Grillak qui était dans les rangs du 931e bataillon de la brigade « Al-Nahel » lors de l’agression de juillet 2006 :

Nous avons atteint la périphérie du village d’Al-Ghandouria à trois heures du matin, où le Hezbollah nous a étroitement tendu une embuscade et nous a attaqués de quatre directions différentes. La bataille a été ardue et sanglante. Elle a duré des heures et a changé la vie de beaucoup. J’ai reçu cinq balles dans le corps. Pendant la bataille, deux soldats ont été tués et cinq autres ont été blessés. Je n’oublierai jamais les soldats qui criaient quand ils étaient touchés.

Les témoignages de l’activiste sioniste Orit Shamir :

La guerre a commencé par des bombardements, et en même temps par une attaque menée par Imad Mughniyeh (commandant de l’aile militaire du Hezbollah), dans laquelle 3 soldats ont été tués et 2 autres ont été kidnappés.

Après 45 minutes l’armée israélienne est arrivée sur le lieu. Ensuite, un char Merkava a été entré dans le territoire libanais pour tenter de localiser et d’empêcher l’enlèvement des soldats, mais soudainement, le char a marché sur une mine et 4 autres soldats ont été tués.

L’armée israélienne a dissimulé l’incident pendant au moins un mois afin qu’Ehud Olmert, Premier ministre israélien de l’époque, n’en soit pas informé. Ce soir-là à 22h30 lorsque l’armée israélienne s’est rendue compte que deux soldats capturés étaient morts, après une réunion de deux heures Tel-Aviv a décidé à l’unanimité de se lancer dans la deuxième guerre contre le Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV