C’est faux archi faux que de voir à travers le méga exercice « Sniper Frontier » qui a débuté depuis le 13 août à Barquisimeto au Venezuela en présence de l’Iran, de la Chine et de 35 autres pays que commandent la Russie de Poutine et au nombre desquels figurent entre autre, l’Algérie, la Biélorusse, l’Inde, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan le Vietnam, le Myanmar et où des centaines de soldats s’entraînent « aux jeux militaires » pour manifester leurs techniques et leurs capacités blindées, de sniper de tir à longue distance soit avec les tireurs d’élite que ce que le site d’internet Digis Mak décrit comme « un marché aux armes qui dans le cas du Venezuela devient le marché persan avec des drones iraniens télécommandés ».
C’est d’autant plus faux que le commandement russe de cet exercice qui se déroule juste, après la fin des opérations militaires annuelles organisées par le Commandement sud-américain, baptisées « Panamax 2022 » et seulement à quelques km des côtes de la Floride où se trouvent au moins cinq méga bases navales US, à savoir Naval Air Station Key West, Jacksonville, Mayport et Kingsbay Naval Submarine base et surtout Pensacola où il y a deux ans de cela un méga navire US, USS Bonhom Richard est parti très mystérieusement en fumée, vient d’inclure dans sa bataille contre US/OTAN en Ukraine le facteur « drone iranien » et que cette bataille a viré il y a quelques jours à une frappe aux missiles des croisière contre la méga base aérienne russe en Crimée, Sati, base qui est évidemment vouée à préserver la péninsule si l’Amérique osait un jour reconnaître que toute cette guerre c’est elle qui la mène et que l’Europe n’y est qu’un pantin. « Sniper Frontier » est-elle une manœuvre militaire déguisée sous les dehors blindés, où la vedette serait le « drone essaimable » et l’objectif, abattre les bases aéronavales US ?
Remarquons d’emblée qu’aucun avion sino-russe ne prend part à cet exercice et qu’aux côtés des chars et des snipers, il n’y a aucun « armement télécommandé », si ce n’est ces drones au nombre des quels figurent Mohajer-6 que le Venezuela fabrique sous l’appellation « ANSU-100 » et qu’il fait largement participer aux exercices.
Le Center for a Secure Free Society (SFS) a défini ces exercices comme « un mouvement stratégique qui cherche à prépositionner les moyens militaires déployés en Amérique latine et dans les Caraïbes ». Et il n’a pas totalement tort mais ce qu’il omet de souligner c’est qu’il y a là l’émergence d’une coalition militaire venus défier l’Amérique à sa porte et ce à la faveur d’une armez qui a déjà fait fuit à la fois l’US Air Force et l’US Navy du golfe Persique. On se rappelle fort bien comment l’ex commandant en chef du CentCom a perdu son travail pour cause d’avoir avoir que la force aérienne américaine fort de ses F-18, de ses F-22, de ses F-35, de ses B-52 « n’agit plus en supériorité absolue dans le ciel du Moyen Orient pour cause de petits drones made in Iran », omniprésents » et interconnectés par intelligence artificielle. Est-ce un front dronesque que cette coalition éminemment anti-Otan crée en face de la cote américaine rien que pour annoncer l’émergence d’une ère nouvelle où les Yankees sont piégés chez eux ?
C'est d'autant plus probable que l'Iran a récemment inauguré une base de drone flottante via une division de drones transportée par une flotille.. En tout cas c’est ainsi que le sent l’Amérique dont Le Center for a Secure Free Society (SFS) écrit ce 14 août :
« Il va de soi que les Autorités américaines sont plus préoccupées par le changement de rapports entre les différents pays du monde. Depuis 2015, lorsque l'idée de « compétitions internationales de l'armée" a été mise en œuvre par le ministère russe de la Défense, elle a été de plus en plus bien accueillie par d'autres pays du monde. Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, les Etats-Unisse sont posés comme l'acteur principal dans l’ordre international, la seule superpuissance et l'élément déterminant du monde. Maintenant, dans une situation où le rythme des changements dans la période de transition s'est accéléré et où la Chine et la Russie connaissent chaque jour plus de tensions avec l'Amérique, divers pays ont souhaité participer à l'exercice près des États-Unis. Maintenant, les rois acteurs importants, à savoir Téhéran, Moscou et Pékin, ont commencé à mener des exercices dans l’hémisphère d’influence des Etats-Unis, les trois pays qui avaient auparavant participé aux trois exercices navals conjoints dans le golfe Persique et l'océan Indien. Ces grandes puissances estiment que l'ère du déclin hégémonique des États-Unis est arrivée, et que les Etats-Unis doivent désormais se voir comme un pays au même niveau que les autres pays puissances du monde, sinon les différents pays du monde qui ont embrassé l'ordre multipolaire, mettrons en défi l'unilatéralisme américain.
La coopération militaire Iran-Russie, qui va dans le prolongement du projet d
Et d'ajouter : Différents exemples des défis que les Etats-Unis ont connus cette année pour maintenir leur superpuissance, montrent les changements rapides de la période de transition. La résistance de la Russie devant l'expansion de l'OTAN dans le bloc de l'Est malgré les pressions des pays occidentaux est l'un de ces exemples. De plus, l'initiative de Téhéran face à la pression maximale, imposée par les Etats-Unis et la mise en défi des options américaines sur la table, qui n'a pas réussi à créer un consensus contre l'Iran, lèvent du voile sur de nombreux faits. Et tout cela témoigne de l’importance tout particulière des trilatéraux Iran-Russie-Chine ainsi que de l’établissement d’un nouvel ordre mondial. »
