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La Défense aérienne et l'armée de l'air russe frappée au cœur à Saki... Al Tanf, "ratatinée", Haïfa, pulvérisée

La base Saki, Crimée, 8 août (twitter)

Le lundi 8 août à peine quelques heures après que le ministre ukrainien de la Defense eut annoncé avoir vent de l’arrivée de quelques « 46 drones iraniens » de type «  Shahed-129 et 191 » sur le champ de la bataille OTAN/ Russie, un champ de bataille que ni les HIMARS ultra médiatisés arrivés il y a deux mois ni même les AGM HARM qui viennent d’y débarquer n’ont pu  tourner à l’avantage de l’empire et alors même que la campagne médiatique occidentale avec en tête The Washington Post et son ridicule article autour du  satellite « espion » iranien Kayyam qu’un  Soyouz 2.1b russe allait mettre en orbite un dans la matinée de 9 août, battait son plein, une violente frappe, aussi inopinée que celle qui a fait couler en avril le navire amiral russe Moskova, a secoué  la base aérienne ultra stratégique russe, Saki, sur la péninsule de Crimée, une péninsule qui dixit le PM russe Medvedev est « une méga ligne rouge » où tout attaque risque « de déclencher une riposte nucléaire ».

À en juger les images trop rapidement mises en ligne par Plante Lab américain, cette société dont les clichés sont connus de tout lecteur pro Résistance pour assortir systématiquement la « campagne de guerre dans la guerre d’Israël contre la Syrie »  trois avions de combat à voilure tournante Su-24 Fencer , ainsi qu'un avion de chasse Su-30 Flanker y ont été complètement détruits, un quatrième et un cinquième Su-24 ayant été gravement endommagés et dont les carcasses se tiennent juste à proximités d’au moins quatre cratères relativement grands qu’aurait provoqués l’arme employée.

Puis il y a sur ces images des voitures calcinées à perte de vue signe que cette « fameuse arme » sur quoi la presse atlantiste spécule à fond depuis 48 heures y voyant tantôt « des anti chars maniés par des forces spéciales Ukraine/OTAN qui ayant réussi à pénétrer le territoire russe, auraient réussi à chasser une dizaine d’avion de combat ( !!) tantôt des « drones armés » transportant « des munitions improvisées et exploités par des individus relativement proches » aurait aussi provoqué juste après une série d’explosion, un vaste incendie, un peu comme ce qui s’est passé un certain 4 août 2020 à Beyrouth où deux tiers du port est partis en fumée juste après que là encore une « curieuse arme » ne provoque un semblable de champignon nucléaire.

N’en déplaise à la presse atlantiste, la double piste évoquée ci-dessus semble parfaitement intenable dans la mesure où il est impossible que les dommages d’une si vaste ampleur puissent être infligés par des équipes au sol ou que les drones à moins d’être dotés de bombes et missiles trop conséquents et capables de s’essaimer, puissent s’avérer aussi fatals, des UAV ayant été conçus même synchronisés à l’effet de mener des frappes « précises » et « pertinentes » et non pas des destructions de masse si prisées de la machine de guerre occidentale.

Pourquoi alors avoir évoqué ces deux hypothèses si scientifiquement intenables si grossièrement saugrenues ? Difficile de ne pas être tenté d’y voir l’expression de l’inquiétude US/OTAN liée à l’apparition des « drones iraniens » sur le champ de la bataille en Ukraine, et au « Game changing » que ces drones, bien susceptibles, au contraire des MC-4, des MC-9, des Harpy, des Harop, des Bayraktar des Caracal … de se réunir au sein d’une seule et même nuée où les tâches sont partagées pour mener une offensive synchrone, pourrait générer.

N’est-ce pas curieux en effet que de voir The Drive, la revue du Pentagone, lester un long commentaire consacré à l’attaque contre Saki de cette question éminemment rhétorique :  « … Comment  se fait-il que les Russes se soient laissés prendre de court à Saki par de « petits drones » après en avoir régulièrement subi et pendant dix ans des attaques à Hmeimim et ce par des rebelles qui tout au long de 2019 et 2021 oint lancé des dizaines de UAV contre la base… ? »

A lire: Un drone turc rate sa frappe contre le QG kurde/FDS

Si on comprend bien le sens de la remarque, le Pentagone reconnaît là implicitement s’être exercé dès 2019 et par attaques aux drones interposés à neutraliser la DCA russe à Hmeimim en Syrie et à en tirer les leçons qui s’imposent pour par la suite s’en servir en Crimée. Car soyons honnête la série de sept explosion qui a visé Saki, y a visé non seulement le 43e régiment de l’armée de l’air russe et ce dans le but d’en priver la péninsule en cas d’attaque de toute couverture aérienne, ce qui reste une provocation majeure à l’adresse de la Russie que l’Amérique tente, maintenant qu’elle est enlisée à pousser vers une riposte nucléaire, mais encore la DCA russe composée de S-3090, S 400 de Tor et Buk qui eux, n’ont pas été activés ce 8 août… Ou dit autrement, c’est un coup à l’israélienne que l’Amérique a infligé le 8 août à la Russie sur un terrain qui tient droit à la sécurité nationale de toute la fédération.

Avia.pro, proche de la Défense russe porte pour le reste une lumière crue sur des avions de chasse US/OTAN impliqués dans le raid anti Crimée du 8 août. Il écrit :

« Un chasseur américain F-18 a été repéré au-dessus de la partie ouest de la mer Noire lors d'explosions sur un aérodrome en Crimée. Quelques heures avant les explosions de la base aérienne militaire russe en Crimée, dues à la détonation de munitions, plusieurs avions et hélicoptères militaires américains se trouvaient dans le ciel au large des côtes roumaines, en face de la côte ouest de la péninsule. Cela a immédiatement provoqué une réaction sur le Web à quoi exactement les explosions pouvaient être liées, ce qui pouvait être vu même depuis le territoire de Simferopol, situé à une distance de 35 kilomètres de Novofedorovka.  À l'heure actuelle, on sait que dans le ciel au-dessus de la mer Noire et dans l'espace aérien de la Roumanie, il y avait un avion Lockheed EP-3E Aries II Orion, un avion ravitailleur Boeing KC-135T Stratotanker, un hélicoptère Sikorsky HH-60M Blackhawk, et aussi, ce qui est très remarquable, au moins un chasseur F-18. Le but de l'apparition d'avions et d'un hélicoptère de l'US Air Force dans cette région reste inconnu, cependant, un certain nombre de ces avions ont tout à fait observé la détonation de munitions sur une base aérienne militaire russe, bien que le fait de la présence d'un F-18 américain fighter in the sky soulève pas mal de questions."

La question qui se pose est dès lors la suivante : Alors que les Américains, aidés par leurs acolytes israéliens  s’entrainaient pendant toute une décennie en Syrie à «casser »  la défense aérienne russe en Crimée à en pirater les données au nom de ridicules « accords de déconfliction » Israël/Russie ou USA/Russie pour les retourner ensuite contre l’armée de l’air russe, Poutine peut-il encore rester les bras croisés et se garder de balancer des bombes sur al Tanf ? Peut-il ne pas retirer son veto pour que les missiles d’Assad ratatinent Haïfa et Tel Aviv ? N’est-il pas fortement recommandé qu’il prenne part à la bataille navale que le Hezbollah prépare en septembre contre Israël ? Juste après la frappe de 8 août, la presse occidentale s’est mise à colporter l’info suivante :

« Un navire marchand sous sanctions américaines a traversé le détroit du Bosphore turc en route de la Syrie vers la Russie à la fin du mois dernier. Les responsables du renseignement européen qui ont suivi le Sparta II ont déclaré qu'il transportait des véhicules militaires pour étouffer les garnisons d’armes en Crimée. Le Sparta II a presque certainement amené des véhicules militaires du port syrien de Tartous qui est utilisé par la Russie, selon les responsables du renseignement et les images satellite du 17 au 25 juillet vues par Bloomberg. Ils ont dit que la nature exacte des véhicules n'était pas claire Le navire a été vu en Syrie avec des véhicules dans sa soute, repéré traversant le détroit du Bosphore et identifié plus tard à Novorossiysk avec au moins 11 véhicules qu'il était probablement en train de décharger. Les expéditions russes en provenance de Syrie alimentent probablement sa logistique globale car Novorossiysk est utilisée pour réapprovisionner les bases en Crimée et de là vers Kherson et Zaporizhzhia dans le sud de l'Ukraine.

Insinue-t-on un début du retrait de l’armée russe de la Syrie après une première attaque contre la Crimée ?

Au train où vont les événements ce n’est plus la fermeture de l’Agence juive de Russie ni des prises de position politiques en faveur de Gaza ni quelques cliquetis sur les terroristes US à al Tanf qui suffiraient. Il faut le grand feu avant que les choses ne mènent à une confrontation nucléaire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV