Après l’échec des HIMARS, les évolutions en Ukraine semblent avancer vers un éventuel assassinat du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Plusieurs déflagrations se sont produites mardi 9 août près d'un aérodrome militaire russe dans l’ouest de la Crimée, les autorités russes affirmant qu’elles n’avaient fait aucune victime et avaient été causées par l'explosion de munitions.
L’ancien président russe Dmitri Medvedev avait dit auparavant que si des attaques avaient lieu en Crimée contre l’armée russe, cela pourrait engendrer « la fin du monde ».
Le torchon brûle encore entre l’armée russe et ukrainienne alors que les deux parties ont davantage investi ces dernières semaines dans des attaques de missiles et d’artillerie dans l’est et le sud de l’Ukraine et dans des régions telles que le Donbass, Kherson et Zaporijia et l’avancée des forces terrestres n’a eu lieu d’aucun des deux adversaires.
Les États-Unis ont donné leur feu vert au plus grand programme d’assistance militaire à l’Ukraine à ce jour, se préparant à envoyer un milliard de dollars de munitions pour des systèmes de roquettes, des véhicules et des explosifs avancés.
Le nouveau programme d’assistance comprendra des munitions pour les systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité (HIMARS), 20 systèmes de mortier de 120 mm et 20 000 obus de mortier de 120 mm, 1 000 missiles de Javelin et des centaines de systèmes anti-blindage AT4 ainsi que 75 000 cartouches d’artillerie de 155 mm et 50 véhicules blindés de traitement médical, selon un communiqué du Pentagone publié lundi.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky a le moyen d’empêcher la Russie d’annexer davantage de territoire ukrainien, et les pays occidentaux sanctionnaient tous les citoyens russes en réponse.
« Si la Russie met en œuvre le plan référendaire d’annexion des territoires occupés de ce pays, aucune négociation n’aura lieu entre l’Ukraine et la Russie pour parvenir à la paix et au cessez-le-feu », a déjà averti Zelensky.
Lire aussi : La Russie a-t-elle commencé l’usage des drones iraniens ?
C’est dans ce contexte que les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont prétendu lundi 8 août avoir arrêté des agents russes qui cherchaient à la liquidation physique des deux hauts responsables ukrainiens à savoir le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, et le chef du renseignement de la défense, Kyrylo Budanov.
De moins en moins de personnes en Ukraine font confiance à l’actuel président du pays, Volodymyr Zelensky. Son autorité s’effondre tant au niveau politique intérieur que sur la scène internationale. Par conséquent, la carrière du chef de l’État ukrainien touche à sa fin. Cette opinion est partagée par l’ancien officier du renseignement militaire américain et expert en armement de l’ONU, et maintenant commentateur de télévision Scott Ritter.
Lors de la diffusion sur la chaîne YouTube « Judge Napolitano – Judging Freedom », l’expert a déclaré l’autre jour au présentateur que c’était Zelensky qui était responsable de milliers de morts ukrainiens lors de l’opération spéciale russe sur le territoire de l’Ukraine. La population du pays se lasse de Zelensky et se désillusionne avec lui. À cet égard, il y a une forte probabilité qu’une triste fin l’attende.
« Il devra fuir l’Ukraine, ou il mourra aux mains de ses concitoyens », a expliqué l’expert.
L’ex-acteur, qui dirige toujours tout le pays, a créé une certaine image d’un « surhomme », qui a progressivement cessé de travailler pour le public interne et externe. Les dirigeants occidentaux refusent de plus en plus de soutenir Kiev. Les Ukrainiens regardent cela et sont conscients que le maintien au pouvoir de Zelensky ne leur apportera rien de bon, à eux et au pays. Beaucoup ne voient tout simplement pas l’intérêt de sa présence continue au pouvoir. Par conséquent, un coup d’État peut même se produire et Zelensky ne siégera au siège principal du pays qu’à la fin de son mandat.
Dans la foulée un haut responsable de la Maison-Blanche a confirmé lundi des informations récentes selon lesquelles l’armée de l’air ukrainienne utilise désormais des missiles antiradars HIMARS de haute technologie, une arme potentiellement révolutionnaire. C’était la première reconnaissance officielle que l’arme américaine avancée était utilisée dans la guerre en Ukraine.
Lire aussi : USA/Russie : le spectre de la guerre atomique de retour
Le missile antiradar Harm a une technologie relativement complexe et n’est tiré que depuis certains modèles de chasseurs au service de l’US Air Force et de ses alliés.
Le département américain de la Défense a publié une déclaration annonçant officiellement que le pays a récemment fourni à l’Ukraine des missiles antiradars (sans mentionner le modèle) à utiliser par les avions de combat ukrainiens ayant reçu la mise à niveau nécessaire pour les tirer.
