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Ultime avertissement avant la fin de la guerre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ultime avertissement avant la fin de la guerre (Illustration)

Mise en place à l’occasion du mois sacré de Ramadan en avril et prolongée de deux mois, la trêve au Yémen prend fin demain, mardi 2 août, alors que les analystes se sont penchés sur les conditions d’Ansarallah pour la poursuite de la trêve et ses préconditions pour l'instauration d’une paix durable. À cet égard, le chef de la « Fondation de reconstruction du Yémen », Seyyed Mohammed Reza Seyyed Mohammed, affirme que les Saoudiens et les Émiratis ne respectent pas leurs engagements dans le cadre de l’accord de paix sur le port de Hudaydah alors que l’actuelle trêve reste fragile en raison des actions de la coalition dirigée par Riyad.

Selon l’expert yéménite, l’aéroport de Sanaa et le port de Hudaydah devront être entièrement ouverts et les fonctionnaires doivent être payés par le biais des revenus du pétrole brut, sans quoi la prolongation de la trêve n’aura aucun sens.

La Résistance yéménite prête à participer à la guerre de septembre

Le secrétaire exécutif de la fondation, Oveïs Qarani, estime lui aussi que sur fond de l’augmentation du nombre de malades, les demandes d’Ansarallah sur la levée du siège et l’approvisionnement en médicaments des hôpitaux yéménites sont considérées comme légitimes pour le maintien de la trêve et la mise en œuvre de tout accord de paix. À l’heure qu’il est, fait-il remarquer, seulement 10 vols sont effectués depuis l’aéroport de Sanaa contre 50 prévus dans l’accord, ce qui met en cause la crédibilité de l’accord et montre le désengagement dont font preuve les Saoudiens et les Émiratis.

Refusant de renoncer aux frappes contre le territoire saoudien, Ansarallah cherche, selon lui, un accord gagnant-gagnant qui permettrait, non seulement aux citoyens saoudiens, mais aussi aux Yéménites de vivre en paix.

Si l’Arabie saoudite, ajoute-t-il, est revenue sur ses positions et a accepté la trêve, c’est qu’elle a subi de lourds coups militaires suite aux opérations d’Ansarallah contre les sites du géant pétrolier saoudien Aramco, à Najran, Djedda, Riyad et Jizan.

La Résistance ne permet pas la sionisation de la mer Rouge

Jusqu’à présent, Ansarallah a prouvé son respect par rapport à la trêve et c’est l’Arabie saoudite qui ne tient pas ses engagements, comme le confirment les Nations unies. À titre d’exemple les Saoudiens ont empêché les navires transportant du carburant de se rendre au port de Hudaydah.

En effet, les Saoudiens et les Émiratis voient la paix comme un danger à mesure qu’elle renforce exponentiellement en un an ou deux la puissance d’Ansarallah de sorte qu’ils ne peuvent plus considérer le Yémen et la mer Rouge comme arrière-cour. La durabilité de la trêve passe d’abord par le changement de cette approche hostile. Les propos interviennent alors que le chef du mouvement yéménite Ansarallah a souligné que les nations musulmanes et les combattants de la Résistance partout dans la région ont donné un exemple réussi de la foi divine. Cité par Fars News, Seyyed Abdul Malik Badr al-Din al-Houthi, le chef du mouvement Ansarallah du Yémen a déclaré que les ennemis avaient proposé la normalisation avec le régime sioniste afin de restreindre les musulmans et de violer leur dignité ; d’où, selon lui, la nécessité d’un effort sérieux pour contrer ceux fournis par les ennemis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV