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Frappe-spectacle sioniste contre Damas, largement repoussée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photographie aérienne du champ gazier Karish. ©AFP

Mardi, le secrétaire général du Hezbollah a placé l'entité sioniste devant un dilemme: la capitulation gazière ou la guerre. Un dilemme qui a poussé Gantz à se précipiter à Washington pour rencontrer les généraux US et s'enquérir si oui ou non l'Amérique va tremper directement dans la guerre. A en juger les appels de détresse sionistes à l'adresse des Européens à qui Israël demande une médiation, la réponse devrait être négative. Et il y a des signes : cette nuit l'entité a procédé à une nouvelle frappe contre le sud de Damas largement contré par la DCA syrienne. C'est sa façon de cacher son incapacité à faire face au dilemme établi par le Hezbollah.

Les défenses aériennes syriennes ont affronté des cibles, rapporte Harbi Press précisant qu'il s'agissait de cibles hostiles qui survolaient la banlieue de Damas.

Selon le rapport du ministère syrien de la Défense, la nuit dernière, un peu après minuit (22 juillet), l’ennemi sioniste a mené un raid, en tirant plusieurs missiles depuis le Golan occupé.

« L'ennemi a frappé plusieurs points à proximité de la capitale syrienne. Nos systèmes de défense ont fait face à la frappe au missile et ont réussi à détruire certains d'entre eux », annonce le communiqué du ministère.

Le gouvernement syrien a annoncé à plusieurs reprises que le régime sioniste et ses alliés occidentaux soutenaient les groupes takfiristes anti-syriens.

L'armée syrienne a saisi à plusieurs reprises des dépôts d’armes et de munitions de fabrication israélienne, appartenant aux groupuscules terroristes basés en Syrie.

The Jerusalem Post a écrit que la dernière attaque aérienne israélienne en Syrie a été menée il y a plus de deux semaines, au cours de laquelle les drones ont visé la région de Quneitra dans le sud-ouest de la Syrie.  

Mais la fuite en avant d'Israël face à la perspective d'une guerre totale en Méditerranée n'en reste pas là...Alors que le triplet de drones Mersad-1 et son assaut contre Karish ce 2 juillet a littéralement mis sens dessus dessous la DCA sioniste, Israël a publié jeudi une info dilatoire faisant état de ses supposées capacités d'opération de drones extra territoriales. 

La chaîne de télévision publique d’Israël (KAN) a prétendu à cet égard : « L'armée a admis pour la première fois avoir utilisé des drones d'attaque pour des opérations en dehors de la Palestine occupée, notamment dans la bande de Gaza, en Syrie et ailleurs ». 

Israël prétend avoir abattu les drones du Hezbollah

Selon le rapport, le secteur de surveillance militaire de l’armée sioniste a autorisé pour la première fois la diffusion de cette information, soulignant que cela ne pourrait absolument pas mettre en péril la capacité opérationnelle de l'armée.

Yedioth Ahronoth a également écrit dans ce sens : « Il s’agit d'attaques menées par l'armée de l'air dans les différentes régions, dans la bande de Gaza, au Golan et au Liban. »

Toujours selon le même rapport, l'armée israélienne utilise habituellement trois types de drones à des fins offensives : « Hermes 450 », « Hermes 900 » et « Eitan ».

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Mais est-ce un signe de puissance quand on sait que le Hezbollah a abattu en juin 2021 et à coup de ses missiles intercepteurs un Hermes 450 ?

A vrai dire, Israël émet des signes d'essoufflement et se prépare, selon des indications, à capituler.

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Il semble qu'à la suite des deux discours récents du secrétaire général du Hezbollah, les Israéliens semblent convaincus qu'ils devraient passer en revue leurs équations régionales.

« Si l'ennemi sioniste veut faire basculer les choses vers la guerre, nous sommes prêts à affronter n'importe quel scénario », a précisé Seyyed Hassan Nasrallah.

Il semblerait qu’Israël a décidé d’opter pour des solutions plus simples soutenues par les États-Unis pour résoudre l’affaire Karish et d’éviter toute option militaire. En raison de la crise politique, que vit actuellement Israël, la situation dans les territoires occupés ne semble pas favorable ; les Israéliens subissent à l’heure actuelle les menaces tant sur le front interne qu'externe. Par conséquent, les responsables de Tel-Aviv ont plusieurs options à accepter dans le cas du différend frontalier avec son voisin libanais :

- Tout d'abord, Israël devrait se retirer des lignes frontalières du Liban dans la région contestée et accepter de se mettre à la table des négociations indirectes avec la partie libanaise. Si les exigences du Hezbollah ne sont pas satisfaites, Israël devrait donner d'autres concessions au Hezbollah, afin d'éviter les répercussions d'une confrontation avec le Hezbollah, qui pourrait être plus qu'un retrait de la ligne 29.

- Un autre point est le droit de veto américain qui vise les sociétés internationales de forage dans la zone des eaux libanaises. Cela signifie que l'Amérique devrait éviter de faire pression sur les sociétés de forage qui ont l'intention de coopérer avec le Liban pour l'exploitation d'énergie dans les eaux libanaises. Les Américains ont récemment fait pression sur des partenaires étrangers qui voulaient participer à l'exploration et l’exploitation d'énergie des champs gaziers du Liban pour les empêcher de toute coopération avec le Liban ; Washington pensait que cela obligerait le Liban de se retirer devant Israël dans la démarcation des lignes frontalières. Cependant, Seyyed Hassan Nasrallah s’est adressé au tandem israélo-américain, en disant que s'il veut éviter les méfaits d’une telle stratégie, les États-Unis devront renoncer à leur droit de veto contre ces sociétés étrangères.

Le Hezbollah est-il réellement capable de frapper « Karish », « après Karish » et « après Karish » ?

Mais l'option la plus difficile pour Israël est de renoncer à toute réponse au Hezbollah. Tel-Aviv est bien conscient qu'il n'est pas en mesure de choisir l'option militaire. En outre, les Israéliens ne sont pas à même d’empêcher les attaques éventuelles du Hezbollah contre leurs plateformes gazières.
Comme l'a souligné Nasrallah, l'option de la guerre pour Israël est trop risquée, coûteuse et désastreuse. Or, il est contraint de se plier aux demandes du Hezbollah sans entrer en guerre avec lui, et c’est ce qui leur est difficile à supporter. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV