À Tel-Aviv, c’est l’horreur mêlée à la cacophonie ! 48 heures après que le premier essaim de trois drones « Mersad » du Hezbollah a fait une descente en plein bouclier aéronaval Israël/USA/OTAN autour de Karish, et ce, au risque de réduire en miettes des milliards de dollars que de contrats que les sionistes comptent faire signer aux Golfiens à l’effet de leur dresser une vraie fausse DCA intégrée à l’image de ces centaines de Patriot et de THAAD et de Dôme de fer interconnecté aux quatre coins de Moyen-Orient qui font tout sauf la tâche d’interception et d’abattages de missiles et de drones pour laquelle ils ont été conçus, la presse sioniste jette le pavé dans la marre en confirmant le second échec en date de la lotte de combat d’Israël face aux drones du Hezbollah : « Les F-16 israéliens se sont montrés incapables ce 2 juillet d’abattre les trois drones Hezbollah à Karish bien que l’unité de surveillance de l’armée de l’air ait réussi à en intercepter l’apparition et à émettre l’ordre de destruction à deux chasseurs du 109e Escadron qui partis de la base aérienne de “Ramat David” n’ont réussi à abattre que l’un des trois UAV sans pouvoir en faire autant pour les deux restants ayant du mal à poursuivre le deuxième drone et le missile l’a raté. Le troisième drone volait à basse altitude, ce qui rendait difficile son interception ».
Voici arrivées à leur apogée, les capacités dissuasives du Hezbollah, qui, amorcées en 2000, ont entraîné la débandade des militaires israéliens dans le sud du Liban puis mis fin à la guerre de 33 jours en 2006 sur fond de l’effondrement de l’armée de terre israélienne, mais aussi sa marine avec un « Sa’ar 6 » pulvérisé par un missile de croisière Nour et qui vient de remporter la bataille du ciel. Car ce qui préoccupe le régime sioniste n’est pas tant l’infiltration des drones du Hezbollah et leur survol du champ gazier de Karish, que leur succès à mener à terme leur opération de reconnaissance sous les yeux aveuglés des pilotes israéliens. À cet égard, aucun des agissements maritimes du régime sioniste dans les eaux territoriales du Liban ne resterait discret et donc sans réponse. Ou dit autrement le Hezbollah, outre d’être une puissance balistique, est une puissance aérienne asymétrique capable de surveiller, de cibler et détruire des cibles terrestres et navales et même aériennes si on se souvient de l’hélico Attalet pulvérisé le 3 janvier.
Tout cela est inclus le bref communiqué du Hezbollah émis après l’opération réussie au-dessus du champ gazier de Karish : « L’opération de reconnaissance s’est achevée avec succès et le message souhaité a été transmis. »
Arnaud Develay, juriste international, et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet.