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L'uranium iranien enrichi à 90 PC en quelques minutes, Israël a perdu la bataille

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations internationales du ministère iranien des Affaires étrangères : "l'Iran peut fabriquer la bombe nucléaire". ©Al-Jazeera

La République islamique répondra à toute mesure prise par les pays voisins contre la sécurité nationale de l'Iran; ceci concerne directement le régime sioniste, a averti le président du Conseil stratégique des relations internationales, dans une référence aux pays qui ont normalisé leurs relations avec Israël.

Lors d’une interview diffusée le 17 juillet sur la chaîne Al-Jazeera, Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations internationales, a évoqué la récente visite du président américain et sa rencontre avec le Premier ministre israélien, soulignant que l’OTAN arabe est basée sur les pensées superficielles de sorte que les responsables saoudiens ont affirmé que la question n’avait même pas été soulevée.

« Cibler notre sécurité depuis les pays voisins entraînera une réponse directe à Israël », a mis en garde Kharrazi, déclarant que l'Iran avait mené de vastes exercices militaires pour démontrer sa capacité à frapper des cibles au plus profond d'Israël au cas où "nos installations vitales et sensibles seraient ciblées".

Et lui de rappeler que Téhéran a souligné qu'il poursuivait la politique d'amélioration des relations avec ses voisins, tout en précisant que les pays qui normalisent leurs relations avec Israël et lui permettent de s'implanter dans la région, trahissent la cause palestinienne et sapent la stabilité de la région. Selon lui, Israël est dans une phase de faiblesse et le soutien du président américain Joe Biden au régime ne parviendra pas à le remettre sur le devant de la scène.

En outre, M.Kharrazi, a affirmé que Téhéran appelait au lancement de pourparlers régionaux auxquels participeraient des pays importants tels que l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Égypte, le Qatar et d'autres États. Il a noté que le Qatar avait fait des propositions importantes sur la tenue d'un dialogue entre les pays de la région et que Téhéran avait exprimé sa pleine disponibilité à cet égard. La seule solution aux crises régionales, selon le haut diplomate, est la formation d'un forum de dialogue régional afin de trouver des règlements aux différends politiques et sécuritaires entre les pays de la région.

Kharrazi a également salué les récentes remarques de responsables saoudiens concernant la main tendue de l'amitié à l'Iran, affirmant que Téhéran est prêt à entamer un dialogue avec Riyad afin de rétablir la normalité des relations bilatérales. Il a souligné que l'Iran et l'Arabie saoudite sont deux pays importants dans la région et que la résolution de leurs différends conduirait à des changements majeurs en Asie occidentale.

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Plus loin dans ses propos, Kharrazi a rejeté les allégations selon lesquelles l'Iran aurait l'intention de fabriquer des armes nucléaires, affirmant, cependant, que la République islamique possédait les capacités techniques, telle que l'augmentation du niveau d'enrichissement d'uranium de 20% à 60%.

Quant aux négociations indirectes avec les États-Unis pour relancer l'accord iranien de 2015, il a déclaré qu'il était difficile de mener un dialogue direct avec Washington à la lumière d'un épais mur de méfiance dû aux politiques hostiles de la Maison Blanche envers la République islamique. Il a ajouté qu'il n'y avait aucune garantie que les États-Unis respectent l'accord nucléaire avec l'Iran, ce qui empêche tout accord éventuel.

L'annonce d'un Iran étant au seuil de la bombe nucléaire fait tomber des nues les Sionistes et provoque la confusion la plus totale en Israël. L’interview du haut diplomate iranien avec la chaîne d’Al-Jazeera, a été largement reprise dans les milieux politiques et médiatiques sionistes qui estiment que les déclarations de Kamal Kharrazi illustrent la faiblesse d’Israël envers la République islamique, mais aussi l’inefficacité dont a fait preuve Yaïr Lapid, Premier ministre israélien, en acceptant les promesses vides de Biden pour contrer ce qu’ils appellent la menace de l’Iran.

Cité par le site Web 0404 News, Danny Danon, ancien représentant permanent d’Israël à l’ONU, affirme que les paroles de Kamal Kharazi ne montrent rien d’autre que l'échec de Yaïr Lapid à un moment où l’Iran annonce avoir la capacité de produire une bombe nucléaire. Danon se dit persuadé que cela signifie l’effondrement du pouvoir de dissuasion d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV