« Nous voulons que l’Iran coopère avec les pays de la région », a déclaré le prince héritier saoudien lors de la réunion entre les dirigeants arabes et le président américains à Djedda.
La rencontre entre les chefs des pays arabes avec le président américain, Joe Biden, dans le cadre d’une réunion portant sur la sécurité et le développement, a débuté à Djedda par le discours du prince héritier saoudien, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim, samedi 16 juillet.
Dirigeant la réunion en raison de l’absence du Roi Salmane, le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammmed ben Salmane, a déclaré : « La réunion d’aujourd’hui se déroule à un moment où la région et le monde sont confrontés à de grands défis. Les défis majeurs auxquels le monde a récemment été confronté exigent davantage d’efforts internationaux. »
Évoquant les tensions dans la région lors de son discours, ben Salmane a déclaré : « Nous voulons que l’Iran coopère avec les pays de la région. »
À l’issue de la réunion, le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhan a affirmé que l’objectif de cette réunion était le partenariat avec les États-Unis, ajoutant : « Essayer d’imposer des valeurs à d’autres pays produira des résultats négatifs. »
« Aucun projet de coopération militaire ou technologique avec Israël n’a été évoqué lors de la réunion et il n’y aura pas non plus de plan appelé OTAN arabe et je ne sais même pas d’où vient ce nom », a noté Faisal ben Farhan, soulignant : « Les négociations avec l’Iran ont été positives, mais elles n’ont pas encore atteint leur objectif. Nous voulons établir des relations normales avec l’Iran, et la main de l’Arabie saoudite est toujours tendue vers l’Iran. »
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré que la question du pétrole n’avait pas été spécifiquement discutée lors de la réunion de Djeddah, avant d’indiquer : « L’OPEP est debout et continue de fonctionner de manière optimale en fonction des besoins du marché, et Riyad fera ce qui est nécessaire pour atteindre l’équilibre dans le marché du pétrole. »
Il a affirmé : « Il n’y a pas eu de discussion sur la coopération en matière de défense entre les États membres du Conseil de coopération du golfe Persique et Israël, et la question la plus importante qui a été soulevée lors de la réunion de Djeddah est la participation de nos pays à l’établissement de l’agenda mondial pour protéger nos intérêts », faisant savoir que la production de 13 millions de barils de pétrole par jour est la capacité maximale que Riyad atteindra.
En allusion au vol effectué entre Tel-Aviv et Djedda considéré comme signe de tendance de Riyad à normaliser ses relations avec le régime sioniste, Farhan a déclaré : « Tous les avions du monde peuvent traverser l’espace aérien saoudien tant qu’ils respectent les règles de l’aviation. »