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Tirs de roquettes contre Ashkelon/Ashdod; assaut des unités amphibie... La Résistance prépare la méga bataille estivale

Double tir de roquette de Gaza contre Ashkelon et Ashdod filmé depuis un bateau rapide palestinien, le 16 juillet 2022. (Capture d'écran)

Dans la nuit de vendredi à samedi 16 juillet, à peine quelques heures après que le vieux Yankee Biden eut quitté Tel-Avi à bord d’une liaison directe pour Djeddah où il a félicité, des sa descente d’avion, Ben Salmane d’avoir ouvert le ciel du royaume aux F-35 Adir israéliens, pour que ces derniers en partance pour des frappes anti Iran n’ait plus du tout le souci de ravitaillement, Djeddah où outre les 18 protocoles d’entente tous ciblant d’une façon ou d’une autre l’OPEP plus Poutine-Riyad, il était aussi question d’un engagement militaire ferme US aux côtés des Saoudiens de façon à les mettre « aériennement » à l’abri des missiles et des drones de la Résistance, Ashkelon, et Ashdod, deux principaux ports gaziers d’Israël situés à quelques pâtées de Gaza, ont subi de plein fouet une frappe balistique. Non pas celle promise le 13 juillet par Nasrallah qui à en juger tous les indices, devrait être pleine de surprise et couper en un seul coup, le flux du gaz de Karish voire de Léviathan de façon à noyer au fond de la Méditerranée, les caprices gazières d’Israël tout comme les convoitises otaniennes mais bien celle de Gaza, impliquant deux « roquettes de garage » qui pour être plus modestes n’en a pas été moins dévastatrice : Et comment ?

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De l’aéroport de Ben Gourion où Biden a descendu le 13 juillet sur un tarmac entouré de deux batteries de « Iron beam » et « Arrow » jusqu’ à son escale quelques 24 heures plus tard à Ramallah où son cortège a décroché, sous les yeux ahuris des colons, le drapeau sioniste, par crainte d’être pris pour cible des engins palestiniens tirés quelque part, de Jénine, de Naplouse ou de Tulkarem, toute cette tournée trop marketing avait été placée sous le signe d’une défense aérienne « intégrée » que l’axe US-Israël veut étendre jusqu’aux confins du golfe Persique, une DCA que les deux roquettes de Gaza viennent de casser en mille et un morceaux… ce matin, des images en provenance d’Ashkelon et d’Ashdod tournées depuis la mer par les « combattants de la Résistance » le prouvent plus que toute autre preuve : le « Dôme de fer » israélien, même combiné à « Iron beam » à base laser, échoue, en cas d’une attaque à fournir une protection conséquente aux côtes méridionales d’Israël surtout si la frappe se combine à des opérations commando marine, genre ce qui s’est déroulé cette nuit près de l’axe Ashekelon-Ashdod.

Vidéo: l'explosion et incendie dans la centrale électrique au Néguev, jeudi 14 juillet 2022/twitter

Car les médias israéliens toujours occupés à commenter les épisodes les plus malheureux de la visite « bien décevante » de Biden en Israël surtout ce point de presse tendu jeudi où s’agissant de l’Iran et de son nucléaire Lapid disait une chose et Biden, son contraire, le premier plaidant pour la guerre le second pour la paix, ne diront jamais au public que cette nuit de 16 juillet, les deux « roquettes » de Gaza que l’arsenal DCAienne d’Israël a raté à moitié, puisque l’une s’est abattue en plein Ashdod, ont été lancés simultanément à un « inhabituel » mouvement de « bateaux palestiniens » qui s’approchaient des côtes, bateaux sur quoi la marine sioniste, dixit Times of Israel a tiré, certes, « mais sans succès ».

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L’entité sioniste vient-elle d’être ciblée par une « attaque hybride « roquettes-bateaux rapides » sur son flanc sud, et ce, seulement 24 heures après la visite du président US et partant, l’entrée en vigueur d’une « DCA israélienne » aux dimensions régionales que l’entité prétend pouvoir piloter contre la Résistance, étendue du golfe Persique à la Méditerranée en passant par la mer Rouge, bien qu’elle soit incapable de protéger sa profondeur et ses côtes ?

Vidéo: tir de roquettes de Gaza contre Ashdod et Ashekelon, 16 juillet 2022/twitter

Pas lieu d’en douter si on y ajoute à ce scénario hybride visiblement destiné à donner un avant-goût du « grand festival balistique à venir », un troisième volet qui a eu lieu toujours cette nuit et qui a consisté à repousser les F-16 israéliens à coup d’Iglas "iranisé", Misagh et ses missiles sol-air, des F-16 qui n’ont osé pénétré le ciel de Gaza se contentant de tirer des missiles standoff, huit plus exactement, et là encore contre un entrepôt vide du Hamas.

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Mais ce coup hybride a eu un prélude, cette explosion-incendie qui a visé jeudi 14 juillet, alors que Biden bégayait son point de presse, la principale centrale électrique de Néguev dans une zone bourrée de radars et missiles intercepteurs qui contient pas moins de 16 usines chimiques. L’incident les médias l’ont passé sous silence puisque ce sont des choses qui ne se disent pas quand on accueille le président US chez « soi » à l’effet d’annoncer l’« extra-territorialisation » d’un bouclier anti missile, que la Résistance a ratatiné une première fois, en mai 2021 et à l’occasion de la méga opération « Épée de Qods » et qu’elle s’apprête à définitivement enterrer par drones interposés au plus tard septembre 2022, soit l’échéance fixée par Nasrallah !

Vidéo: Tir de deux roquettes de Gaza contre la côte israélienne et le méga ratage de Dôme de fer + Iran beam/twitter

Mais ce « scénario hybride » préludé par le discours du 13 juillet du secrétaire général du Hezbollah qu’il a prononcé le jour où le Sioniste Biden débarqué en terre promise et que Gaza a prolongé cette nuit, a eu un envers décor lequel s’est déroulé ce vendredi en océan Indien. En parfaitement synergie avec Gaza et le Hezbollah dont le triplet de drone a défié ce 2 juillet la DCA aéronavale d’Israël à Karish, la marine iranienne a dévoilé ce vendredi sa première division de porte-drones composée de différentes unités de surface et sub-surface, division composée de drones de combat, de surveillance et kamikaze.

Lors de la cérémonie de dévoilement de la nouvelle division de drones, qui s'est tenue en présence de commandants iraniens de haut rang, un certain nombre de drones produits par l'armée, le ministère de la Défense et des entreprises basées sur la connaissance ont présenté leurs capacités. Des drones artisanaux tels que Pelican, Homa, Arash, Chamroosh, Jubin, Ababil-4 et Bavar-5 ont réussi l'exercice militaire dans l'océan Indien. Outre les drones qui utilisent des systèmes de décollage vertical lancés à partir de navires de surface, des drones de combat ont été lancés à partir de sous-marins, notamment les sous-marins Ghadir et Tareq.

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Et l’entité, les États- Unis et les alliés golfiens de l’axe US-Israël s’en trouvent toujours sous le choc. Et comment?

Sur des images vidéo qui depuis leur diffusion vendredi ont fait le tour de la toile: le navire logistique iranien "Lavan" équipé de 50 UAV opérer aux côtés d’un autre navire, armé de drone, lui aussi logistique et de transport de troupe. En effet la nouveauté consiste à transformer ces deux navires en une base de lancement pour ces drones ou ce qui revient au même en un navire-mère. Mais ce n’est pas tout car chaque navire logistique a lui-même la capacité de piloter sans appui sur un C2 terrestre ces UAV dont la portée est de 1 000 km et la vedette, tenue par deux modèles particulièrement performant pour faire face à toute DCA intégrée à base navale telle que prétend l’être la DCA Israël/Golfiens.

Vidéo: première division de drone de la marine iranienne en action dans l'océan indien, le 15 juillet 2022/twitter

Il s’agit de deux drones Karrar et Arash qui une fois équipés de système d’identification et d’émission sont parfaitement à même d’appuyer les missiles anti navire embarqué alors qu’ils s’apprêtent à cibler des cibles flottante et dans le cas de "Lavan "on pense au missile Abou Mahdi lui-même d’une portée de 1 000 km. Mais ce n’est pas tout : car outre le duo drone de reconnaissance-missile anti navire, il se pourrait qu’il y ait un autre coupole navale drone de reconnaissance-drone kamikaze, le premier aidant le second pour accomplir la même tache qu’un missile de croisière à savoir abattre le navire ennemi accosté ou en plein appareillage. N’est-ce pas un parfait exemple de synchronisation des capacités à une échelle un peu plus grande que ce que Gaza a fait cette nuit de façon synergique entre ses bateaux rapides et ses tires de roquettes.    

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Mais la partie la plus sensationnelle de la manœuvre de cette première division de la flotte de drone navale de l’Iran, laquelle devrait faire réfléchir à deux fois le camp d’en face aura été lorsqu’un sous-marin de classe kilo de l’Iran a lancé un drone dans le ciel ! On voit l’UAV de type Homa quitter le sous-main à l’aide d’un propulseur. Décidément le drone pourrait localiser les cibles non accessibles au système sonar des sous-marins. Mais il pourrait s’agir d’un coup encore plus assassin…

On a déjà vu les Iraniens tirer des missiles de croisière en immersion. Le dévoilement de la première division de transport de drone en océan Indien promet aussi le tir en immersion des drones à partir des sous-marins. Depuis ce vendredi, un premier « rat » quitte le navire de l’OTAN anti Résistance, ce des Émirats qui affirment ne pas vouloir participer à aucune coalition contre l’Iran et ses alliés… Quant à l’entité, elle qui affirmait il y a deux jours avoir peur d’une émergence des sous-marins "Ghadir "du Hezbollah non loin au large de Haïfa, sous-marin que le Hezbollah pourrait y ramener à bord des pétroliers iraniens ou depuis Tartous et bien la crainte est redoublée depuis ce vendredi… et si Ghadir se mettait à tirer des drones en immersion contre Karish ou Léviathan ? Ni F-35, ni F-16 ni même Barak-1 ne saura cette fois de grand recours…

Le Ghadir du Hezbollah dont Israël a diablement peur serait long de 29 mètres et sa grande performance est en plongée et montée et sa capacité de se détacher du quai en seulement 30 secondes en fait un sous-marin idéal pour mener des opérations. Ghadir est un sous-marin léger et très efficace dans les eaux peu profondes et capable de larguer des torpilles depuis deux endroits conçus sur sa proue. L'engin a aussi la capacité de déplacement rapide, d’interception des submersibles de surface et sub-surface, de localisation des cibles militaires et de transport des commandos marins. Sans oublier que le sous-marin Ghadir est capable de se maintenir sous l’eau pendant une durée de temps idéale pour mener des opérations. Et puis utilisant un engin diesel-électrique, Ghadir est un sous-marin silencieux et l’un des plus difficiles à identifier. Il profite, en plus, d’un système Sonar de petite taille , d’un capteur de contrôle de profondeur automatique et des systèmes de guidage pouvant fonctionner en mode manuel, hydraulique ou encore automatique. Et il a été le premier sous-marin de la Résistance à tirer en immersion et en Iran il l'a fait en 2019. Doté d'un missile de croisière de type Nasr et chargé  de façon à ce que l'engin soit tiré en immersion sans se faire traquer ni intercepter, Ghadir a merveilleusement réussi le coup. C'est désormais avec les drones il lui faut agir en immersion. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV