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Le Hezbollah publie les images tournées par les UAV qu'Israël dit avoir détruits

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ayoub, opération de reconnaissance du Hezbollah. (Archives)

Selon le rapport du site Rai al-Youm, les responsables israéliens ont mis en garde à maintes reprises contre la réticence et le manque de préparation du front intérieur d’Israël à affronter des milliers de missiles du Hezbollah libanais, capables de viser la profondeur de la Palestine occupée, en cas du déclenchement d’une éventuelle guerre entre les deux parties.

Ils ont reconnu que chaque endroit en Palestine occupée est à portée des missiles du Hezbollah, y compris les installations nucléaires de Dimona (sud), les infrastructures stratégiques militaires et civiles, en particulier l’aéroport international Ben Gourion, ce qui paralyserait complètement la circulation des passagers à destination et en provenance de Tel-Aviv.

Il est à noter que le commandement du front intérieur de l’entité sioniste avait distribué aux colons israéliens des brochures spéciales contenant des instructions pour faire preuve de prudence, si nécessaires pour sauver leur vie en cas de guerre.

Mais la question ici est de savoir si cette action n’est pas une nouvelle preuve de l’aveu par les autorités israéliennes de l’inefficacité de la défense aérienne d’Israël.

Selon la brochure intitulée « Préparation aux situations d’urgence sauve des vies humaines », en cas de guerre future, les colons sionistes doivent suivre les instructions du commandement de l’armée israélienne, notamment s’abstenir de se rassembler dans des endroits susceptibles d’être touchés par des missiles.

Conformément aux avertissements préventifs de l’armée israélienne, les colons sionistes doivent rester à l’écart des objets, et lorsque les sirènes d’alarme sont activées dans les zones peuplées, ils doivent entrer dans les abris dans un délai maximum de 10 minutes.

En outre, à la lumière des craintes israéliennes quant à la force et à la puissance de la Résistance au Liban, le régime sioniste a élargi son projet de « Bouclier du Nord » le long des frontières du Liban, sur la base duquel des pièces sont censées être construites à l’intérieur de maisons privées dans la colonie de « Shlomi » à la frontière nord au nord de la Palestine occupée.

Un site Web israélien, spécialisé dans les affaires militaires et de sécurité, a indiqué que des dizaines de pièces fortifiées seront implantées dans les prochains mois dans des maisons construites dans les années 1970 sans véritable fortification. Le régime sioniste a lancé le projet « Bouclier du Nord » depuis novembre dans la zone de « Kfar Yuval » située aux frontières du Liban.

D’autre part, Israël continue d’étendre son projet de fortification des maisons dans les colonies sionistes en publiant ces jours-ci, un autre appel d’offres pour la construction de 110 pièces fortifiées dans une colonie adjacente à la frontière avec le Liban.

En outre, le régime israélien a lancé un projet de construction de pièces fortifiées dans 12 autres colonies soit environ 1 000 maisons adjacentes à la barrière frontalière avec le Liban.

Lors d’une interview accordée à la chaîne 12 de télévision israélienne, le général Uri Gordin, le commandant du front intérieur dans l’armée sioniste a admis que Israéliens n’étaient pas suffisamment préparé à un scénario dans lequel une bataille éclaterait sur le front nord, et a ajouté : « Je ne suis pas sûr que l’opinion publique israélienne comprenne ce qui se passe ou ce qui se passera, si un jour une bataille du Nord éclate sur le front nord. La réalité est que 2 500 roquettes seront tirées sur Israël par jour, dont certaines atteindront la cible et d’autres frapperont des zones d’habitation sur le front intérieur d’Israël. Ce serait une très grosse attaque ».

Le commandant du front intérieur israélien a estimé que le plus gros casse-tête est le Hezbollah, et les personnes concernées au sein de l’establishment de la sécurité ne restent pas les bras croisés, ajoutant : « Le conflit est en cours, et il dure tout le temps. »

Plus tôt, le journal sioniste “Israel Hayom” a annoncé dans un article qu’Israël était désormais menacé par plus de 100 000 missiles et roquettes du Liban et des dizaines de milliers d’autres en provenance de Gaza et de divers pays tels que l’Iran, l’Irak et le Yémen.

“Étant donné que les systèmes de défense aérienne israéliens ne sont pas en mesure de protéger les Israéliens maintenant et ne sont pas dans la future grande guerre, ils doivent prendre des mesures pour stocker l’eau et la nourriture en quantités suffisantes et avoir la capacité de rester longtemps à l’abri”, a ajouté le site Web.

Le porte-parole de l’armée du régime sioniste, Ran Kochav, a déclaré dimanche 2 juillet que le Hezbollah libanais cherchait à affaiblir l’existence de ce régime par voie maritime, terrestre et aérienne.

 Il a également prétendu dans une interview à la radio de l’armée sioniste que les zones maritimes où ce régime extrait du gaz n’avaient jamais été contestées avec le Liban et appartenaient au régime sioniste.

À cet égard, l’armée israélienne a affirmé samedi soir avoir abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient vers la plateforme gazière de Karish, dans l’est de la Méditerranée.

Malgré le fait que l’armée israélienne a prétendu avoir abattu les drones, le Hezbollah a souligné dans son communiqué que les drones n’avaient pour mission que de collecter des informations et qu’ils l’ont fait avec succès.

En effet, les drones avaient accompli leur mission avant d’être détectés par les systèmes de la défense aérienne israéliens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV