Le général de division Hossein Salami, Commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), s’est exprimé à l’occasion d’une cérémonie d'investiture du nouveau Chef de l'Organisation de Protection du Renseignement du CGRI, ce jeudi 30 juin, sur la crise existentielle du régime sioniste. L'ennemi sioniste n'est pas en mesure de faire aboutir son méga projet de légitimation de l'entité factice, a-t-il déclaré.
« Le régime sioniste qui rêvait de réaliser ses desseins du Nil à l'Euphrate (le soi-disant concept du Grand Israël), se voit aujourd’hui encerclé par d'immenses murs de béton », a affirmé le général Salami.
Il s’est félicité du fait que la révolution islamique a pu étendre sa sphère d'influence « jusque dans les profondeurs du monde ».
« Les plans de l'ennemi contre l’Iran, à savoir l’imposition des sanctions économiques, son isolement politique, la guerre du renseignement, la guerre psychologique, l'intimidation militaire, etc., ont échoué grâce aux efforts du CGRI aux côtés d'autres forces de l’Ordre de la République islamique. La crédibilité d’un pouvoir (souverain) rime avec sa grandeur et son influence géographiques. Cela est vrai et reconnu par tout le monde », a-t-il fait savoir.
Évoquant la neutralisation des tentatives de l'ennemi par les braves forces iraniennes, le général Salami a indiqué que l’Iran a su briser la volonté et l’autorité même de l’ennemi à travers plusieurs événements dont : l’arraisonnement du Stena-Impero, un pétrolier britannique dans les eaux du golfe Persique, l’arrestation des fusiliers marins armés américains toujours dans le golfe Persique, l’attaque aux missiles contre la base américaine d’Ain al-Asad en Irak.
« L'ennemi sioniste a réalisé qu’il n'est plus en mesure d’accomplir son projet visant à créer le grand Israël », a-t-il martelé.
Pour le Commandant en chef du CGRI, le régime sioniste qui restait pendant longtemps accroché à sa stratégie illusoire du Nil à l'Euphrate, est pris aujourd’hui au piège dans les immenses murs de béton qui l'entourent. « Cela signifie que l'équilibre des pouvoirs a changé en faveur de l'islam et de la Révolution islamique », a-t-il dit.
Mettant en garde contre les tentatives de l’ennemi visant à saper la confiance de la nation iranienne et de la vider de l’intérieur, il a précisé que la guerre de cognitive de type d’agression était des plus dangereuses et sournoises.
« La bataille du renseignement est la guerre la plus actuelle, la plus continue, la plus réelle et la plus proche dans laquelle nous sommes depuis des années, a déclaré le général. L'ennemi considère le CGRI comme le point culminant et le cœur de toutes ses représailles, et c'est pourquoi il se concentre sur cette institution puissante issu du peuple de notre pays. »
« Notre organisation de Protection du Renseignement est en confrontation directe avec tous les services de renseignement et de sécurité expérimentés et arrogants qui ont dans leur bilan l'effondrement de nombreux régimes et gouvernements. Pour réaliser leurs velléités, ils bénéficient d'outils les plus sophistiqués et de techniques les plus innovantes », a-t-il noté.
Le Commandant en chef du CGRI a reconnu à cette occasion que l'ennemi avait mené des opérations contre les services de renseignement iraniens. « Et pourtant ils n'ont pas pu atteindre nos forces armées, et cela grâce aux efforts assidus de l'armée et du CGRI qui ont su les neutraliser», a-t-il renchéri.
Finalement, il s'est dit « confiant » dans le succès de la nouvelle direction de l'Organisation de la Protection du Renseignement du CGRI qui a pour mission de reconnaître l'ennemi, ses techniques, ses tactiques et ses outils.
« La protection moderne et avancée du renseignement est une protection qui a ses propres outils d'information. Ce domaine est celui des batailles cachées », a-t-il conclu.
