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150 missiles tirés en 5 minutes contre 10 points névralgiques d'Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missile Ayash de la Résistance palestinienne. ©Harbi Press/Archives

La révélation choc de Gaza? La Résistance palestinienne est désormais capable de détruire Israël en 5 minutes et à l'aide de 150 missiles contre 4200 missiles tirés en 11 jours en 2021....Qu'est-ce qu'il y a de si profondément modifié ? La réponse se trouverait au Liban.

C’était avec plus 4 000 roquettes et missiles que la Résistance palestinienne a fait en mai 2021 une très belle surprise au régime israélien durant les 11 jours de l’opération Épée de Qods, « un développement stratégique dans le conflit avec l’ennemi sioniste armé jusqu’aux dents », comme la décrivait tout récemment le chef du bureau politique du Hamas à la tribune d’une conférence au Liban consacrée à la libération de la noble Qods. Par la même occasion, Ismaïl Haniyeh a averti que les groupes de résistance sont capables de détruire l’entité sioniste en utilisant 150 missiles en moins de cinq minutes. Les figures de la Résistance n’ayant pas l’habitude d’avancer des allégations gratuites, les déclarations du responsable du Hamas promettent une grande évolution en termes de moyens et dispositions militaires de l’axe de la Résistance face au régime usurpateur et criminel israélien.

Toujours est-il que l’importante visite du chef politique du Hamas au Liban continue de faire couler beaucoup d’encre. La visite, au Liban du chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a volé la vedette à d’autres évolutions en cours dans la région. Des sources palestiniennes ont confirmé au site d’information Elnashra, que cette visite revêt une importance particulière en termes de « timing » et aussi en raison des messages politiques qu’elle a véhiculés.

- Cette visite a été effectuée à un moment sensible où le président des États-Unis Joe Biden prépare une visite en Asie de l’Ouest tandis que les médias mainstream parlent de la formation d’une nouvelle alliance basée sur la coopération et la coordination entre un certain nombre de pays arabes et Israël, ce qui éveille la nécessité des consultations au sein de l’axe de la Résistance pour faire face aux défis à venir et aux menaces communes qui se profilent à l’horizon en Palestine et au Liban.

- La visite d’Ismaïl Haniyeh au Liban a pris un caractère politique, étant marquée par la tenue d’une longue réunion avec Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, où les deux hommes ont passé en revue différents développements politiques, y compris les évolutions en Palestine, au Liban et dans la région, les évolutions au sein de l’axe de la Résistance, en se focalisant sur les menaces et défis, mais aussi des opportunités, avec un accent décisif sur la coopération de tous les composants de cet axe pour servir l’objectif principal qu’est la cause palestinienne.

- Cette visite revêt également un caractère officiel, puisqu’elle comprenait des rencontres avec des responsables libanais, y compris le Mufti de la République, Cheikh Abdel Latif Derian, le président de la République, le général Michel Aoun, le Premier ministre désigné Najib Mikati, le président du Parlement Nabih Berri, et les chefs de plusieurs groupes ou courants politiques libanais.

- Cette visite a pris un caractère patriotique et national, puisque le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a participé à la Conférence nationale islamique dans sa onzième session, qui s’est tenue à Beyrouth avec pour devise « soutenir la Résistance sous toutes ses formes », où il a appelé à « la conciliation entre les composantes de l’Oumma islamique », et souligné « l’importance de la coordination entre les arènes et fronts de la Résistance, en se souciant de ne pas permettre au régime israélien de s’imposer à l’avenir à l’horizon politique de la région ». Haniyeh a profité de sa visite au Liban pour indiquer que la normalisation des relations entre certains États de la région et le régime sioniste nuit à la Palestine, ainsi qu’aux pays ayant pris cette décision.

Outre la question de timing, la visite de Haniyeh au Liban était porteuse de messages politiques importants qu’on pourrait résumer comme suit :

- Souligner le soutien politique officiel de la  Résistance au peuple libanais, et cela en prenant clairement parti pour le Liban dans l’affaire de la démarcation des frontières maritimes avec Israël ;

- réitérer que « l’axe de la Résistance » est uni face à tout défi ou menace causés par le régime israélien dans la région, en particulier lorsqu’il est question de former une contre-alliance capable de défier sérieusement le régime sioniste sur le plan militaire.

- souligner la position palestinienne envers le Liban, ce qui consiste dans la non-ingérence dans les affaires internes libanaises, en soutenant les droits des Palestiniens résidant dans ce pays ;

- appeler la communauté internationale et l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens dans le Proche-Orient (UNRWA) à tenir leurs engagements envers les Palestiniens et insister sur le droit au retour des réfugiés palestiniens, rejetant l’idée de patrie de remplacement pour ces derniers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV