TV

Les cyber-nerfs d’Israël entre les mains des hackers iraniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Tel-Aviv à la recherche d’un système de cyberdéfense. (Photo à titre d’illustration)

Un journal israélien a écrit aujourd'hui que le cabinet du Premier ministre israélien Naftali Bennett avait appelé les sociétés de communication à travailler à l'établissement d'un réseau de sécurité électronique similaire au Dôme de fer.

The Times of Israel a écrit à cet égard : « Le but de Naftali Bennett en émettant une telle demande est de contrer la recrudescence des cyberattaques contre les institutions israéliennes. Ce lundi, les responsables qui ont dévoilé le programme ont exprimé l'espoir de l’établissement d'un parapluie de cyberdéfense efficace contre les pirates. »

« Ce projet commun fera passer nos capacités de sécurité à un niveau supérieur et fournira un système similaire au Dôme de fer qui couvrira toute la région », a déclaré le chef du bureau Internet du régime sioniste, cité par le journal.

À l'approche de la Journée internationale de Qods, le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan, l'Agence israélienne de la cybersécurité avait mis en garde, le dimanche 24 avril, contre de possibles cyberattaques contre des sites et infrastructures israéliens.

Les avertissements du régime sioniste sur de possibles cyberattaques n'étaient pas anodins : plus de 300 sites israéliens ont déjà été la cible d'attaques.

Lire aussi : Armée de l'air d'Israël : "Strela de Gaza m'a tuer ..."

Au sujet des cyberattaques généralisées contre le régime sioniste, de nombreuses questions sont soulevées quant à la source de ces attaques. Les sionistes prétendent souvent que ces attaques sont menées par des groupes affiliés à l'Iran. Pourtant, le Jerusalem Post a indiqué que n'importe quel pays peut être derrière les attaques. En effet, personne ne peut identifier les véritables identités des groupes à l'origine des cyberattaques.

Ceci dit, les attaques peuvent être menées par n'importe quel gouvernement ou groupe indépendant. Récemment, un groupe irakien a mené plusieurs cyberattaques contre le régime sioniste. Les attaques ont eu lieu deux jours consécutifs, et ont ciblé le site et les serveurs de l'aéroport de Ben Gurion.

Des groupes de la Résistance irakienne ont annoncé sur les réseaux sociaux que des pirates informatiques avaient piraté certains sites israéliens. Quelques minutes avant l'attaque, les réseaux sociaux affiliés à des groupes de la Résistance irakienne ont diffusé des publications montrant l’heure 01h02. C'était un clin d’œil à un événement antérieur ; le moment où le général Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes ont été éliminés par l'armée américaine près de l'aéroport de Bagdad. Le message étaient hautement clair. Ainsi, les réseaux sociaux irakiens ont également rapporté que la cyberattaque généralisée était accompagnée d’une phrase évoquant la poursuite de la vengeance du sang des martyres : « Nous n'oublions pas et ne pardonneront pas. »

Lire aussi : 7 cyberattaques en 24h; une base israélienne attaquée et Des cyberattaques dans des secteurs vitaux chamboulent le Mossad

Selon les médias israéliens, les chaînes 9 et 11 de la télévision israélienne, ainsi que la chaîne Kan, les principaux médias israéliens, avaient été bloqués par la suite de la cyberattaque.

Les cyberopérations réussies contre Israël ont semé la peur et la panique parmi les colons et les responsables sionistes qui accusent les agences de sécurité et de renseignement de ne pas être capables de protéger leurs informations confidentielles. 

Lire aussi : Israël, cible d’une nouvelle cyberattaque

Après avoir infiltré des sites israéliens, ces groupes de hackers envoient des messages aux sionistes, tels que « Nous vous voyons de vos propres yeux » ou « Nous vous surveillons depuis de nombreuses années ».

D'autre part, ces cyberattaques réussies ont sapé le service de cybersécurité israélien, dont il était auparavant fier au sein de la communauté internationale, et en bénéficiait pour accélérer le processus de normalisation avec les pays arabes.

« Nous savons que nous recevons beaucoup de coups dans le domaine du cyber », a récemment annoncé un responsable de Shabak.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV