À peine 72 heures après qu'un ballon espion de type SKYSTAR 330 eut été mystérieusement abattu au-dessus du passage d'Erez dans le nord est de Gaza, un ballon survolant à 1500 pieds le Gaza et faisant partie de ce que l'entité a qualifié de son mur de fer, espèce d'ouvrage souterrain qui étendu sur quelques 65 km de longueur, a pour fonction d'empêcher les infiltrations sousterraines des combattants de la Résistance en territoires occupés de la Palestine, ces infiltrations qui n'en déplaisent à l'entité n'ont fait que gagner en nombre depuis l'historique opération Epée de Qods pendant laquelle les militaires sionistes avaient l'impression d'être pris pour cible pas tant depuis Gaza qu'à l'intérieur même des bases à l'intérieur d'Israël, infiltration qui dès mois d'avril de cette année ont pris tout autre forme puisque en partance de Jénine elles ont visé droit, la Palestine historique, Tel-Aviv, Néguev, Gush Dan, Haïfa entre autres et ce à travers des opérations commandos dont le modus operandi continue à être entouré du plus grand flou quatre mois plus tard, eh bien le Jihad islamique de la Palestine s'est livré lui aussi à une redoutable démonstration de force.
Car l'aérostat-espion, sa camera et ses détecteurs optiques bourrés de donnés classifiés et tous royalement hackés jusqu'à la dernière goutte des "data" inclus, c'est Qassam la branche militaire du Hamas qui en a la possession, données qui selon certaines sources auraient pu avoir été très rapidement mises au service puisque le coup des sirènes d'alarme, elles aussi piratées, dimanche soir, dans cinq des villes et des ports les mieux "aériennement" protégés d'Israel à savoir Qods, Holon, Eilat, Ashkelon et Ashdod, l'a succédé à peine de 24 heures, et qu'en terre de la Résistance un coup n'est jamais isolé, l'essentiel étant son hybridification, sa synchronisation. Que vient faire de spectaculaire le JPI? Apparemment une simple manœuvre militaire?
Une simple mais "d'envergure". L'exercice baptisé « Azm ol-Sadeqin » qui a eu lieu lundi matin dans la bande de Gaza avec la participation de plusieurs groupes militaires liés à « Saraya al-Qods », la branche militaire du Jihad islamique à Gaza, exercice dont une partie s'est déroulée loin du public.
Peu de sources proches de la Résistance en ont parlé mais alors même qu'Ashkelon et Ashdod se trouvaient toujours en état de choc par le retentissement la veille et pendant 50 longues minutes des sirènes d'alarme et partant la poussé des milliers de colons dans leurs abris, des dizaines de missiles anti-navires de JIP ont percé les côtes israéliennes pour aller échoir sans relâche en Méditerranée l'histoire de faire rappeler à Tel-Aviv que ceux qui arrivent à pirater ses sirènes d'alarme électroniques et ceci de façon simultanée à ce que la moitié d’Israël se plonge dans la crainte d'une frappe balistique majeure, eh bien ceux-là mêmes qui se jouent à frapper les côtes israéliennes sans qu'aucun radar ni système d'interception israéliens soit à même de les contrer.
Concernant la phase d'artillerie qui devrait étonner plus d'un dans la mesure où cela suppose des chars et des canons et que Gaza n'en posséderait visiblement pas, des sources bien informées évoquent l'apparition de quelques pièces parfaitement nouvelles qui devraient bien donner du grain à moudre aux sionistes sachant qu'elles iraient élargir l'arsenal anti-Merkava de la Résistance pour le faire dépasser du stade des Kornet. Quels anti-chars aurait été testés?
Entre autres, Dehlaviyeh. Dehlaviyeh est le missile antichar le plus puissant et le plus moderne des forces armées iraniennes. Ce missile a une portée maximale de 5 500 mètres. Il est doté d’un système de guidage laser semi-actif et d’un désintégrateur laser. Le désintégrateur laser sert à illuminer la cible afin de guider le missile vers son but. Cette illumination doit être maintenue jusqu’à ce que le missile atteigne sa cible. L’avantage de ce système c’est que le laser n’opère pas nécessairement dans le spectre visible, ce qui réduit le risque de déclenchement des systèmes de défense de la cible. Le missile peut avancer sur une vague de rayons laser projetée par le lanceur et rester à l’abri de la réaction défensive de la cible.
Des experts militaires estiment que ce nouveau dispositif laser permettrait aux unités de combat de prendre pour cible des hélicoptères. La nouvelle tombe alors que le montant des dommages infligés à l'armée israélienne par le ballon-espion dans la bande de Gaza vendredi s’établit à 2 millions de shekels, selon des sources d'information israéliennes.
"Des agents non identifiés ont utilisé l'application de suivi de la condition physique Strava pour espionner les membres de l'armée israélienne, suivre leurs mouvements dans des bases secrètes à travers le pays et les observer potentiellement lorsqu'ils parcourent le monde pour des raisons officielles. En plaçant de faux "segments" en cours d'exécution à l'intérieur des bases militaires, l'opération - dont l'affiliation n'a pas été découverte - a pu garder un œil sur les personnes qui s'entraînaient sur les bases, même celles qui ont appliqué les paramètres de confidentialité de compte les plus stricts possibles. Dans un exemple vu par le Guardian, un utilisateur fonctionnant sur une base top-secrète supposée avoir des liens avec le programme nucléaire israélien pourrait être suivi à travers d'autres bases militaires et vers un pays étranger."
Et le journal d'ajouter : " Les outils de suivi de Strava sont conçus pour permettre à quiconque de définir et de concourir sur des «segments», de courtes sections d'une course à pied ou à vélo qui peuvent être régulièrement parcourues, comme une longue montée sur une piste cyclable populaire ou un circuit unique d'un parc. Les utilisateurs peuvent définir un segment après l'avoir téléchargé depuis l'application Strava, mais peuvent également télécharger des enregistrements GPS à partir d'autres produits ou services... Mais Strava n'a aucun moyen de savoir si ces téléchargements GPS sont légitimes et permet à quiconque de définir un segment... Or un utilisateur anonyme, dont l'emplacement est donné comme "Boston, Massachusetts", avait mis en place une série de faux segments dans un certain nombre d'établissements militaires en Israël, y compris des avant-postes des agences de renseignement du pays et des bases hautement sécurisées supposées être associées à son nucléaire. programme."
The Guardien ne le dit pas si ce génial coup des hackers qu'on parie être ceux de l'aérostat et des sirènes d'alarme a eu lieu ce mardi ou si ce mardi le JIP étant en manoeuvre s'est exercé à mettre à profit les données ainsi collectés, d'abord à des fin des opérations balistiques visant ces bases militaires conventionnelles ou non conventionnelles d'Israël ensuite à l'effet des opérations commando et d’infiltration toujours visant ces mêmes bases.