Avec le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, et par la suite, des sanctions infligées contre Moscou à cet égard, l'Occident est confronté à une véritable crise où les prix des denrées alimentaires ont atteint des niveaux records dans le monde entier. La Russie et l'Ukraine sont les plus grands exportateurs de céréales et la guerre et les restrictions anti-russes ont porté un coup sévère aux approvisionnements agricoles. Si les restrictions et les sanctions frappent également le secteur de l'énergie et de l'approvisionnement en engrais chimiques, la crise s'aggravera et touchera directement le premier monde. Cette note vise à examiner les conséquences de la crise ukrainienne sur le cycle de production et de distribution des produits de base.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un niveau record en mars. En 2021, le coût du blé et de l'orge a augmenté d'un tiers et le prix de l'huile de tournesol et de colza a augmenté de plus de 60 %. La hausse des prix alimentaires plonge le monde dans la pauvreté. Chaque point de pourcentage d'inflation alimentaire augmentant de 10 millions le nombre de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté.
Malgré les sanctions et les restrictions, les responsables russes affirment que Moscou ne renoncera pas à ses engagements alimentaires. Dans ce cadre, Dmitry Birichevsky, directeur du centre des coopérations économiques au ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré dans une interview : «La Russie reste un acteur fiable sur le marché alimentaire mondial. Nous remplirons toutes nos obligations internationales dans le cadre de tous les contrats d'exportation, peu importe à quel point cette tâche sera difficile à accomplir. »
Problème de culture et d'équipement
Des restrictions économiques généralisées et la cessation de la coopération commerciale pourraient toucher l'agriculture russe en général, et ces problèmes ne se limitent pas au secteur de l'exportation. Selon les recherches, plus de 75 % des machines agricoles sont importés en Russie depuis l'Allemagne et les Pays-Bas, qui n'entretiennent actuellement pas de bonnes relations avec la Russie. Jusqu'à présent, l’importation d’environ un quart de toutes les machines agricoles utilisées en Russie a été arrêtée.
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Sur la base de ce qui précède, il semble que retenir la Russie dans le cadre des sanctions devient de plus en plus difficile pour les Occidentaux. Bien sûr, cette difficulté et les effets des sanctions se font davantage sentir en Europe qu'en Russie, car ils ont laissé les peuples d'Europe dans une situation inhabituelle.
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En outre, l'état des échanges en roubles a entraîné la chute du taux de change. Reste à savoir quel camp réussira le mieux compte tenu de l'évolution du champ de bataille en Ukraine et de l'arrivée de la saison froide (augmentation de la consommation d'énergie et de nourriture).
