L’Iran et la Russie sont parvenus à un accord préliminaire sur la production conjointe du navire, permettant à l’Iran de devenir un pays central dans le domaine du transit.
Lors de la visite d’Alireza Peyman Pak, vice-ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, à Saint-Pétersbourg, les deux parties sont parvenues à un accord sur la production conjointe du navire entre l’Iran et une société russe.
En fournissant la logistique nécessaire et en lançant le corridor nord-sud, l’Iran deviendra un pays central dans le domaine du transit. Déjà, le Groupe des lignes maritimes de la République islamique d’Iran (IRISL) a accueilli un transit pilote de fret entre la Russie et l’Inde via un corridor international majeur qui traverse l’Iran.
Un responsable iranien basé à Astrakhan en Russie a déclaré lundi que la cargaison contenant deux conteneurs de 40 pieds de produits en bois avait commencé son voyage depuis Saint-Pétersbourg en Russie et serait déchargée au port indien de Nhava Sheva moins de 25 jours plus tard.
M. Jamali a déclaré que c’était la première fois qu’une cargaison voyageait entre la Russie et l’Inde via l’Iran et l’INSTC avec un seul document de connaissement direct (TBL) qui permet le transport de marchandises à la fois à l’intérieur des frontières nationales et par expédition internationale. Il a déclaré que le bureau régional d’IRISL en Russie et ses filiales en Inde ont accueilli le transit pilote de marchandises.
L’Iran espère pouvoir bénéficier d’un commerce croissant entre la Russie et l’Inde engendré par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou. Les responsables iraniens affirment que le transport intégré de marchandises de la Russie et de la Biélorussie vers l’Inde stimulera les expéditions via l’INSTC et augmentera les revenus de transit de l’Iran.
Les experts affirment que l’achèvement de deux liaisons ferroviaires le long de l’itinéraire INSTC sur le territoire iranien stimulera considérablement le transit à travers le corridor au cours des prochaines années.