De Saint-Pétersbourg à Bombay en quatorze jours. C’est la promesse de la nouvelle route maritime inaugurée le dimanche 12 juin entre la Russie et l’Inde en passant par l’Iran.
Ce corridor nord-sud réalisé par Moscou, Téhéran et New Delhi permet à l'Inde de recevoir toutes sortes de marchandises de la Russie, y compris du gaz et du pétrole.
Depuis des années, l’Inde a commencé à investir dans le port de Chabahar au sud de l’Iran. Ce port jouera un rôle de relais dans le corridor Nord-Sud. La Chine, qui vient de signer un accord de coopération stratégique, est un autre géant mondial qui renforce de plus en plus ces liens avec l’Iran, en tant qu’un pays-clé dans la relance de la traditionnelle Route de soie.
Les éléments de réponse avec Luc Michel :
« Ce sont les alternatives géopolitiques et géoéconomiques mondiales qui se mettent en place accélérées par la guerre en Ukraine. Concernant le rôle de l’Iran il faut préciser que jusque-là, l’Iran était le chaînon manquant dans l’Eurasie en marche car en examinant la carte géographique de l’Iran on constate que ce pays est indispensable pour la mise en œuvre de ce projet... »