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L'entité sioniste a perdu la bataille stratégique face à l'Iran et il ne survivra pas à condition de plaider en faveur d'une bombe nucléaire iranienne!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les installations d'enrichissement de Fordow( illustration)

Entre la campagne des nerfs anti iranienne littéralement ratée que les Sionistes tentent périodiquement de ranimer par des annonces bidons genre "retrouvaille miracle" pour les F-35 Adir qui leur permettrait à ces avions dits furtifs de auto-ravitailler et donc de décoller droit d'Israël pour venir frapper sans escale l'Iran et ses sites nucléaires d'une part et d'autre part les appels de détresse sans cesse renouvelés des officiels sionistes à l'adresse du monde entier, les Etats Unis, l'OTAN et évidemment Golfiens compris, pour que ceux-ci viennent les appuyer dans leur bataille anti-Iran, l'écart est bien trop perceptible.

En effet cette coalition anti-Iran dont le projet a commencé déjà sous l'ère Trump n'a cessé d'aller d'échec en échec, n'ayant  jamais donné naissance à quelle que structure viable que ce soit : des tentatives ratées US/OTAN de détourner les pétroliers iraniens, aux divers actes de sabotages sionistes en Iran, en passant par les sanctions les plus draconiennes de l’histoire qui ont débouché sur un mécanisme anti sanction universel signé l'Iran, l'absurdité de la politique US/Israël n'a cessé d'être prouvé, l'impasse étant désormais total pour l’Amérique et ses sbire. Tout dernièrement le refus de Washington de déblacklister le CGRI  qui a grippé" le processus de Vienne avec en toile de fond un Iran qui a éteint les caméras de l'AIEA se disant prêt à détruire la totalité de ses archives, un Iran tenté même de quitter le TNP  et devenir pourquoi pas, une Australie bis qui du jour au lendemain s'est vue sacrée  puissance nucléaire par miracle d'AUKUS et bien tout ceci tend à prouver que les Pro-bombe nucléaire en Iran avaient raison et qu'un deal avec l'Occident ne peut ni, ne doit exister.

En Iran, une partie de l'opinion en est même à exiger la révocation de la fatwa du Leader de la Révolution islamique laquelle fatwa interdit la fabrication de la bombe par l'Iran et partant le permis à ce que cette arme ultime de dissuasion soit fabriquée, mais que seul son usage fasse l'objet d'un ordre religieux. La question est dès lors la suivante : Israël peut-il empêcher réellement l'Iran de le faire? Dans un récent article où il reproche au PM sioniste, Bennett l'absurdité de sa politique dite " mille de coup canifs à donner à l'Iran jusqu'à la mort", politique aussi absurde que la campagne dite de "guerre dans la guerre", Danny Citrinowicz , de l'Atlantic Council écrit :

" ...  la réalité du programme nucléaire iranien, révélée le 6 juin lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne, révèle la profondeur des progrès de l'Iran dans ce domaine malgré les efforts d'Israël pour les contrecarrer. L'Iran continue d'enrichir des dizaines de kilogrammes d'uranium à 60 % de pureté, d'installer des centrifugeuses IR6 avancées dans une installation souterraine à Fordow et de produire de l'uranium métal. Toutes ces activités auraient été interdites en vertu du PGAC auquel Israël s'oppose avec véhémence et contre lequel il a fait pression avec succès lorsque Donald Trump était au pouvoir (Trump a démissionné de l'accord en 2018 bien que l'Iran n'ait pas violé l'accord). Il est également douteux que l'incapacité de l'Iran à expliquer les traces d'uranium trouvées sur des sites non déclarés – objet d'une légère motion de censure à Vienne le 8 juin – puisse être exploitée pour augmenter la pression sur Téhéran. Or face à ces développements , Israël continue d'avoir une position discutable d'exiger le "zéro enrichissement" tout en s'appuyant sur un "plan B" irréaliste. La poursuite des sanctions économiques, diverses opérations secrètes et la menace de bombarder les installations nucléaires de l'Iran n'ont pas arrêté le programme nucléaire du pays ni changé sa politique, et il est très douteux qu'il réussisse à l'avenir."

Et d'ajouter : " Le concept de «pression maximale» de l'ère Trump ne fonctionne plus dans un monde à court de pétrole et prêt à contourner les sanctions. Les revenus de l'Iran provenant des exportations de pétrole sous le régime actuel de sanctions illustrent ce fait. Non seulement l'Iran est déjà habile à contourner les sanctions, mais la guerre en Ukraine a élargi une «coalition des sanctionnés», y compris la Russie et la Chine, qui sont prêtes à défier les menaces américaines. L'administration Biden n'est pas non plus disposée à faire pression plus fort, étant donné les prix élevés de l'essence. Les voisins arabes de l'Iran à travers le golfe Persique craignent également de pousser l'Iran dans un coin et il semble qu'ils ne souhaitent pas appliquer les sanctions contre l'Iran, une position qui a conduit l'administration Trump à critiquer ouvertement les Émirats arabes unis pour avoir fermé les yeux sur le contournement des sanctions. L'idée qu'il existe une « menace militaire crédible » contre le programme nucléaire iranien est également incorrecte. La dernière fois que l'Iran s'est senti véritablement menacé, c'était en 2003, lorsque des dizaines de milliers de soldats américains ont envahi l'Irak ; d'autres sont restés en Afghanistan et Téhéran craignait d'être le suivant. Ce type de menace ne peut tout simplement pas revenir compte tenu d'autres crises plus urgentes et de la volonté américaine de réduire sa présence militaire au Moyen-Orient."

Et l'article poursuit : " Ainsi, alors qu'Israël continue de se targuer de succès "tactiques" impressionnants, stratégiquement, Israël n'a pas atteint son objectif d'empêcher l'Iran d'avoir un programme nucléaire avancé et ne le pourra non plus. Israël maintient toujours une mentalité vieille de dix ans sans comprendre que le monde a changé et que, plus précisément, le programme nucléaire de l'Iran a évolué. En fait, la base de la politique d'Israël est toujours fondée sur la pensée que l'on peut priver l'Iran de ses capacités nucléaires, même si le programme nucléaire de l'Iran n'est plus ce qu'il était il y a dix ans. 

L'Iran a réussi à surmonter d'importantes barrières technologiques, notamment dans le domaine de l'enrichissement et de la production de centrifugeuses. Les connaissances en Iran sont vastes et existent dans l'esprit d'innombrables scientifiques nucléaires - bien plus que ce qui peut être éliminé. Pire, même si les installations nucléaires disparaissaient miraculeusement demain, l'Iran serait en mesure de les reconstituer en quelques mois grâce aux connaissances technologiques qui existent dans le pays. De plus, selon une enquête du Chicago Council, le programme nucléaire bénéficie d' un soutien ferme en Iran et, par conséquent, même si le dirigeant du pays  changeait demain, il est peu probable que le programme soit abandonné.

Enfin, la stratégie israélienne des mille coupes dans une soi-disant « guerre entre les guerres » a également été appliquée aux questions régionales. Cependant, les attaques israéliennes contre la Syrie et le Liban n'ont pas changé la position de l'Iran ni sapé le Hezbollah libanais. Israël est passé au premier plan de la bataille contre l'Iran d'une manière qui l'expose aux représailles iraniennes. Et c'est là qu’apparaît nettement la différence de marge de la manœuvre entre Iran et Israël. Au fait et à mesure que Tel -Aviv continue à faire avancer tant bien que mal son processus de normalisation avec les pays arabes ou la Turquie s’appuyant sur le gaz et son exploration, il se rend de plus en plus vulnérable face à l'Iran dont l'arsenal peut en rien de temps faire partir en fumée les investissements israéliens. Aussi entre Iran et Israël il y a une nette différence: l'un remporte des victoires stratégiques tandis que le second crie sur les toits des victoires tactiques et éphémère". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV