Au Parlement israélien, un député de la Liste arabe unie a été attaqué par Nir Orbach, un député du parti Yamina, après que la coalition au pouvoir n’a pas réussi à réunir une majorité autour d’une loi sur la Cisjordanie. L'épisode a viré aux échauffourées entre les députés sionistes renforçant le spectre de ce que le gourou Bennett a qualifié il y a quelques jours de l'impossibilité pour "Israël de voir ses 80 ans". Lundi 6 juin, la coalition dirigée par Naftali Bennett n'a pas réussi à faire renouveler le projet de loi étendant la loi israélienne en vertu de la réglementation d'urgence, sur les colonies de Cisjordanie car cette Cisjordanie est désormais un volcan dont chaque coin suffit pour mettre au pas toute armée de terre sioniste : Jénine, Khan Youness, Naplouse, Ramallah... diposent chacun de vraies armées dotées d'unités commandos, de kamikazes, voire de roquettes et de missiles. Israël peut-il encore coloniser quand chaque colonie lui demande l'équivalent de 3000 soldats pour sa protection et que même le mur de séparation avec ses cinq couches ne suffit plus pour empêcher les combattants à 's'y infiltrer"? Bref, le projet de loi sioniste en place depuis la guerre de Six jours de 1967 et renouvelé tous les cinq ans par la Knesset expirera à la fin du mois sur fond d'un sentiment très réel d'une expiration générale de l'entité.
A fait écho à ce sentiment "l’opposition" dirigée par le Likoud dont le chef a été, au bout de 12 ans de bluff reversé par 4000 tirs de missiles et alors même qu'il quémandait vers la fin de l'opération historique Epée de Qods des missiles intercepteurs Tamir auprès de ses fournisseurs US. Alors le Likoud dont les députés lançaient au clan Benett, « Bennett – rentrez chez vous. C'est fini. Il est temps de ramener Israël à droite », sont eux aussi concerné par ce même appel. Bezalel Smotrich, du parti d'extrême-droite Sionisme religieux, a également prédit que « le gouvernement touchait à sa fin ». Mais non pas seulement celui de Bennett mais d'Israël. C'est donc tout un étta mental de fin de rège qui règne dans l'entité et qui fait fuir chaque mois des centaines de Sionistes qui suivan,t en cela le conseil du secrétaire général du Hezbollah, prenent les poudres d'escamptettes pour aller s'implanter ailleurs .
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Mais ce désoeuvrement, personne ne le ressent aussi fort que Bennett lui-même qui a averti que le régime était au bord de l'effondrement, car il « fait face à une véritable épreuve ». Bennett a fait ces remarques dans une lettre ouverte destinée au public vendredi : « Notre souveraineté unifiée s'est désintégrée deux fois dans l'Antiquité en raison de conflits internes. La première rupture a eu lieu 80 ans après sa fondation, tandis que la seconde est survenue environ 77 ans plus tard. Nous vivons maintenant dans la troisième ère et nous nous approchons de la marque des 80 ans. Nous traversons une véritable épreuve et nous nous demandons si nous serons en mesure de préserver Israël », a déclaré Bennett dans le communiqué.
Mais quels sont les signes de cette agonie?
Population
La plus grande faiblesse du régime sioniste depuis le début de sa fausse histoire reste la population israélienne, et c'est pourquoi les dirigeants du régime continuent d’essayer de persuader les Juifs d'émigrer vers la Palestine occupée. Mais selon les dernières statistiques, la population de Palestiniens vivant dans les territoires occupés au début de 2020 est d'environ 5 millions et 75 000 personnes. Il y a aussi environ 1,5 million de Palestiniens vivant dans des camps de réfugiés des pays voisins tels que le Liban, la Jordanie, la Syrie et l'Égypte, et environ 4 millions de Palestiniens qui vivent en dehors des camps de réfugiés dans les pays voisins de la Palestine. Ainsi, la population totale des Palestiniens est d'environ 10 millions et 575 000 personnes. Bien sûr, environ 2 millions de Palestiniens vivent dans les territoires occupés de 1948, des soi-disant citoyens israéliens, mais ils sont palestiniens d'origine.
Quants aux Israéliens, on en compte environ 8 650 000, dont 75 % sont juifs, 21 % arabes et 4 % d'autres confessions, issus de famille d'immigrants non juifs qui ne sont pas arabes. Ainsi, la population nette d'Israël sera inférieure à 8 millions et atteindra environ 6 millions et 500 000 personnes.
En outre, les indicateurs montrent une diminution du taux de croissance de la population israélienne, contrairement à une augmentation du même taux chez les Palestiniens.
Émigration
Alors que le régime sioniste tentait de faire venir des Juifs du monde entier en Palestine, c'est le contraire qui s'est produit. Selon une étude publiée en 2018, le nombre de personnes qui ont quitté les territoires occupés au cours des dernières décennies atteint un million et demi, et les indicateurs montrent que la sécurité est la raison la plus importante pour l’émigration des juifs. Cette situation s'est aggravée après les deux guerres du régime contre le Hezbollah au Liban.
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Différences internes et religieuses
La société israélienne est composée de nombreuses sectes et factions religieuses extrémistes qui sont en conflit les unes avec les autres. Les différents cabinets du régime n'ont jamais su gérer ces tensions.
Absence d'un leadership solide
Les sionistes ont lamentablement échoué ces dernières années dans les affaires politiques, telles que la formation d'un cabinet, et comme les responsables du régime l'ont averti, le cabinet actuel, dirigé par Naftali Bennett et formé après de nombreuses querelles et conflits, risque de se désintégrer dans les semaines à venir.
Une dissuasion en chute libre et une armée affaiblie
Les sionistes ont reconnu à plusieurs reprises l'érosion de leur pouvoir de dissuasion après les deux guerres du régime contre le Hezbollah au Liban en 2000 et 2006. Dans la conjoncture où la Résistance se renforçait au Liban, et surtout en Palestine, les capacités de l'armée israélienne étaient de plus en plus défiées. L'armée israélienne ne s'appuie que sur sa force aérienne faute d’une force terrestre efficace.
Manque de confiance en l'armée
Selon de récents sondages menés par des centres israéliens, plus de 64 % des Israéliens ne font pas confiance à l'armée. Cette méfiance se retrouve aussi chez les soldats sionistes, si bien qu'ils ne veulent pas rejoindre l'armée ou qu'ils en fuient.
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Unité accrue entre les Palestiniens
Grâce à la Résistance, les Palestiniens sont plus que jamais unis pour expulser les occupants.
L'axe de la Résistance gagne du terrain
Mais le facteur externe le plus important qui menace l'existence du régime sioniste est le renforcement des capacités des groupes de Résistance dans la région, si bien que les experts israéliens reconnaissent qu’une prochaine guerre contre la Résistance pourrait mettre fin à l'existence d'Israël.
