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Un trajet Néguev-Natanz sans escale ?

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Un F-35 israélien. (Photo d'archives)

Cela fait des années que le régime sioniste menace, de temps à autre, l’Iran d’une frappe aérienne contre ses installations nucléaires.

Alors que l’US Air Force a refusé d’envoyer ses avions ravitailleurs assister la flotte aérienne sioniste au cours de son exercice anti-iranien « Chariots de feu », le journal Jerusalem Post vient de faire un coup de bluff que voici.

Le journal Jerusalem Post a rapporté, mercredi soir, que l’armée du régime sioniste « peut désormais faire voler ses avions de combat furtifs F-35 d’Israël vers l’Iran sans qu’ils aient besoin d’être ravitaillés en vol ».

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Le projet F-35 a été initialement conçu pour produire un chasseur furtif de cinquième génération destiné à l’armée de l’air et à la marine des États-Unis. Les avions F-35 étaient également destinés à être exportés aux pays étrangers dans l’espoir de reproduire le succès du F- 4 Phantom et F-16. Mais divers problèmes ont fait que ce chasseur ait une portée plus courte que certains chasseurs de quatrième génération tels que le F-15 et le F-16.

Étant donné que le régime sioniste ne pouvait pas compter sur des chasseurs de quatrième génération pour vaincre le réseau de défense antiaérienne de l’Iran, il s’est décidé à se procurer d’un lot de F-35 pour suggérer que le F-35 serait capable de contrecarrer la défense anti-iranienne.

Il est vrai que le F-35, bien que certains de ses systèmes soient plus avancés que ceux du F-22, a un niveau de furtivité plus faible que ce dernier. Puisque l’Iran a réussi, il y a une décennie, à fabriquer des radars pouvant identifier et intercepter les F-22, il lui sera certes facile de neutraliser un F-35.   

De nouveaux radars fabriqués en Iran sont de type d’une antenne réseau à commande de phase à haute puissance de traitement et des radars à basse fréquence qui sont capables de détecter les avions furtifs en utilisant le phénomène de résonance et de couvrir l’environnement dans une gamme de fréquences très diversifiée. L’Iran est également doté des radars transhorizon qui permettent le repérage d’une cible à très longue distance, de l’ordre de quelques milliers de kilomètres.

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Parmi d’autres radars que possède l’Iran ; les systèmes d’écoute électronique, les systèmes électro-optiques d’une portée supérieure à 150 km et d’autres systèmes qui n’ont pas encore été révélés.

Les radars transhorizon de longue portée sont installés dans plusieurs régions de l’Iran et sa portée varie de 800 à 3 000 km.  

Dans le récent coup de bluff israélien, le régime a annoncé avoir installé un réservoir de carburant dans une partie qui occupait la moitié du couloir de transport d’armes à l’intérieur du corps du F-35. Si cette affirmation est vraie, la moitié de l’espace mentionné sera perdue et il faudra augmenter le nombre de chasseurs impliqués dans l’opération, ce qui en soi augmentera le risque de toute opération.

De plus, le F-35 n’aura plus l’espace nécessaire pour transporter des missiles air-air. Donc, soit il faut augmenter le nombre d’avions de chasse impliqués dans l’attaque pour couvrir l’opération soit de nouveaux avions devraient rejoindre l’opération en provenance d’autres zones.

Quelle que soit l’ampleur de l’impact sur les installations souterraines, l’arme à longue portée du F-35 est le missile JSM d’une portée de 180 à 560 km selon l’altitude. En cas d’être lancé depuis une basse altitude, pour réduire la possibilité d’être découvert par la défense iranienne, le missile perd une grande parte de sa portée, ce qui sape toutes les chances d’un F-35 pour atteindre les installations nucléaires iraniennes à Natanz et à Fordow, ainsi que le Complexe d’Arak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV