Le 19 mai 2021 soit au J+ 10 de la première bataille balistique « multifront « de toute l’histoire à laquelle la Résistance a donné le nom « Epée de Qods », prenait fin quelque part dans le ciel de Gaza, l’un des mythes les plus coriaces, mais aussi les plus porteurs de toute l’histoire de l’internationale sioniste, puisque apportant pendant des décennies, des milliards et des milliards de dollars de capitaux à ses caisses via des contrats de vente militaire, à savoir la « suprématie aérienne d’Israël » : il y a un an jour pour jour, l’ex PM sioniste Netanyahu, vivant les derniers heures de ses 12 ans de règne à la tête de l’entité, frappait hystériquement à la porte du Pentagone pour que le général LIyod Austin lui fournisse quelques lots supplémentaires de missiles Tamir (Dôme de fer) dont les réserves s’étaient fait épuiser au bout, non pas des mois ou des semaines mais seulement de 9 petits jours de bataille et ce, à la faveur d’une géniale combine qui consistait à synchroniser « tirs de roquettes » et « tirs de missile tactique » de façon à ce que les premiers saturent les radars de la DCA intégrée US/Israël et les seconds pulvérisent ports, pipelines, colonies, usines, raffineries, … aéroports, bases aériennes …et aller même jusqu’ à leurrer le Dôme de fer, quitte à en faire une machine- kamikaze tirant dans le ciel d’Israël en direction des F 16 israéliens.
Or c’est contre cette « éminemment simple » et « drastiquement subtile » combine qui a fait de l’entité une proie ultra-facile à faire écrouler sous les combinaisons balistiques de la Résistance qu’Israël a travaillé dur ces 12 derniers mois et qu’elle a fini par pondre ce lundi ce qu’il baptise « Chariots de feu », « la plus grande manœuvre militaire de tout de son histoire » où «IAF (Armée de l'air sioniste), engagée aux cotes d’autres forces de l’armée israélienne, simulera à Chypre dès le 29 mai la frappe de cibles éloignées des frontières d’Israël avec un grand nombre d’avions tout en acquérant simultanément de nouvelles cibles sur différents fronts en temps réel »
Est-ce tout ?
Si on comprend bien donc , si « Chariots de feu » implique « Des milliers de soldats et de réservistes afin d’améliorer pendant trois semaines l’état de préparation de l’ensemble de l’armée et d’examiner la capacité des troupes à mener une campagne puissante et prolongée contre les alliés de l’Iran, à Gaza, en Cisjordanie Liban et en Palestine historiques …C’est pour empêcher ces alliés de participer à une éventuelle représailles de de sorte qu’une campagne aérienne intense, celle à laquelle s’exerce l’armée de l’air israélienne à Chypre et avec l’aide de l’US Air force puisse se dérouler sans accroc et surtout sans que l’entité ait peur de revivre une « Epée de Qods 2. » . Puis si l’Amérique y prend part c’est pour parer au second hic que représente le vieux scénario des frappes aériennes directes contre les installations nucléaires iraniennes qu’Israël, histoire de se donner l’allure hi tech, dit même vouloir intercepter en ligne à l’aide d’intelligence artificielle.
C’est d’ailleurs en se référant à cette perspectives que ce mercredi, le chef d’Etat major Israélien Aviv Kouchavi qui rencontrait pour la première fois le nouveau chef du CentCom, Michael Kurilla qui évoque d’ailleurs les menaces multiples auxquelles Israël fait face et qui s’étendent dixit le Sioniste, de Jénine où l’armée israélienne reçoit des coups de canifs à Ispahan où il y a la menace de la bombe nucléaire iranienne
Mais la distance ou la possible riposte de l’axe de la Résistance dans tout face à face Israël-US/Iran est-ce le seul ?
Plus d’un analyste verrait à travers ces deux arguments israéliens une minable manœuvre dilatoire destinée à cacher le fond d’un problème qu’ « Epée de Qods 1 » a porté au grand jour et que Chariot de feu, rien que l’arrangement de ses forces, leur répartition et leur durée opérationnelle laisse totalement irrésolu : les missiles, ça coule à flot, ça sature, les bombes à larguer, pas. Ce qui crée de facto un insurmontable décalage entre une frappe aux missiles et des raids aériens, les chasseurs étant instinctivement incapable de la même agilité que des missiles.
Ont pris part à ce scénario de ciblage de la réplique grandeur nature du réacteur nucléaire israélienne de Dimona, 16 missiles de longue, de moyenne portée dont Emad Sejjil, Dezful, Zelzal et Zulfaqar dont certains à tête manœuvrable de façon à paralyser la DCA ennemie, et ce, juste après qu’une curieuse invention du CGRI, que certains appellent une « mitrailleuse à drone » eut lancé cinq drones à destination de la cible. La cible (Dimona), elle, et c’est l’AP qui le révélait en mars 2021 via un dossier fort explosif, serait en plein transformation et alors même que Lapid sort de son chapeaux des plans miracle pour anéantir Fordo, Natanz, ou réacteur de Téhéran, les Sionistes y travailleraient assidûment cherchant à déclasser le vieux réacteur à plutonium de Dimona pour le remplacer par une machine à fabriquer du tritium, isotope utilisé dans des mini bombes nucléaires et qui rend la réaction explosive plus efficace de sorte qu’elle nécessite moins de carburant (dans le cas d’Israël, du plutonium).
Aussi, lors de cet exercice baptisé « Grand Prophète 17 », il s’est agi d’exercer pour le tout dernier scénario, une opération non pas "drone-missile" dans le sens connu du terme, à savoir ce que les alliés de l’Iran mettent quotidiennement en scène en Irak et au Yémen et ailleurs pour le grand malheur de Patriot US, mais d'une opération « essaim de drones-salve de missiles » croisée.
Pour un Israël qui depuis septembre 2019 est hanté par l’image des drones en essaim s’abattant sur Aramco, ce devrait être plus que terrifiant une pareille invention, un clip à cinq drones à base d'IA. Au fait la tactique de clip à drone vise à deux choses, soit détruire une cible ( Dimona lui-même), soit en détruire le système de protection (Dôme de fer et Cie). Mais là, sur le tas, ce fut Dimona que le quintuple de drones avait la mission de détruire. Pas le cœur du réacteur qui par principe bien protégé resterait impérissable aux drones. Mais la périphérie.
Cette mission de pulvériser le cœur, c'était aux missiles balistiques de haut précision qui prennent de l’altitude pour plonger et se percuter sur la cible qu’il revenait à l’accomplir Mais Dimona étant un site truffé de DCA, de radars, de missiles intercepteurs, il faudrait dans ce cas beaucoup trop de missiles balistiques ou de croisière, ce qui deviendrait cher, trop cher. Le principe de l’économie des moyens appelle à ce que les drones saturent les DCA ou servent à détruire des installations annexes et à laisser la part du lion à savoir le recteur lui-même aux Sejjil, Emad, Qadr …Eux, et leur tir multidirectionnel sauront confondre la DCA. C’est le principe Missiles tactique-Roquette qui a servi de base à Epee de Qods. "Chariots de feu" propose-t-il une alternative qui puisse le contrer ? Une combinaison de bombes GBU ou JIDAM, une combinaison d’avions F-16 ou F-35…sauront-elles neutraliser une DCA multicouche solide ' Bavar 373, Mersad, Khordad, Majid, Dezfoul, Hertz...) comme celle qui couvre l’Iran ? bien sûr que non.
Mais il y a plus : Dans une confrontation entre une flotte aérienne de combat israélienne, accompagnée de ravitailleurs US ou pas, d’une part et un déluge de missiles-drones iraniens de l’autre, est la gagnante la partie qui agira le plus vite : un Sejil met 7 minutes pour atteindre Tel-Aviv, un F-16, deux heures pour arriver à Kermânchâh, l’extrême ouest de l’Iran. Et une dernière chose, les 16 missiles qui ont bousillé Dimona n'y ont mis que 0.57 seconde par missile.