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Hamas à Moscou ou comment Poutine fera la peau à "Israël, le Nazi"...

Le missile sol-air Strela de la Résistance palestinienne tiré le 20 avril contre les F-16 israéliens. (Capture d'écran)

Le mercredi 4 mai, à peine quelques heures après que la Russie de Poutine eut provoqué un tsunami au cœur de l’international sionisme via un méga coup infligé à Israël par la personne du bien réservé Sergueï Lavrov, le premier ayant remis en cause le fondement même de l’entité sioniste en la traitant comme étant, non pas une « Terre élue », mais une « imposture » implantée au lendemain de la Seconde guerre mondiale au cœur du richissime Moyen-Orient pour en dépouiller pendant des décennies les États-nation et ce, suite à une sale machination « Sioniste VS Juifs », coup que la diplomatie russe au mépris des jasements israéliens a tenu même d’agrémenter d’une liste des collabos juifs de III Reich, une très haute délégation de la Résistance palestinienne, Hamas a atterri à Moscou. Pour quoi faire ? 

À lire de rares dépêches politiquement correctes qu’ont communiquées les agences ces dernières heures, il s’agirait d’évoquer avec les Russes non pas comme d’habitude les relations Gaza-Russie axées sur la défunte « solution à deux États », mais encore la « situation enflammés à Qods » et à « la mosquée d’al-Aqssa » où la Palestine réunifiée, Gaza + Cisjordanie+ Palestine historique, mène depuis fin mars une guerre totale contre l’occupation, guerre dont le caractère parfaitement hybride, illustrée tantôt par des opérations commando d’une facture totalement nouvelle, tantôt par de mini tirs de missile a coupé carrément le souffle à l’entité qui, comble de malheur, fait face depuis 27 avril, soit la « journée mondiale de Qods » à un énième et encore plus mortel défi, un Hamas qui liquide en plein colonie sioniste les officiers de garde israéliens, et qui le revendique de plus haut et fort sans qu’Israël, fondé le slogan œil pour œil dent pour dent, n’ose aucunement y répondre.

Et si c’était justement de cette « guerre » hybride menée d’une main de maître par la Résistance en un laps de temps record et surtout d’un coup de main russe que la Russie voulait s’entretenir avec ses hôtes ? Remarquons à l’état où on est la bataille de Poutine contre le sionisme et sa manifestation la plus éhonté, dite Israël, un tel entrecroisement de chemins, une telle communauté des objectifs semblent parfaitement justifié et ce à plusieurs égard : au Néguev, et plus précisément à Beer Sheva où un commando palestinien a mené ce 22 mars la première d’une série d’opération époustouflante au cœur d’Israël avec en toile de fond la liquidation de cinq officiers sionistes dont un d’origine ukrainienne, l’entité travaille nuit et jour à armer et à former des « Banderites » à l’effet de les envoyer le plus rapidement possible au front ukrainien qui blocage US-OTAN oblige, tend à s’étendre vers la Roumanie et la Transnistrie voisine.

Des hordes entières de radicaux y débarquent déguisés en réfugiés ukrainiens prêts à en découdre avec les bédouins palestiniens du Néguev et à les chasser pour en reprendre la place. Puis à ce coup fourré auquel ne s’attendait du tout Moscou et qui fait du Néguev, localité la plus militarisé d’Israël avec ses dizaines de bases aériennes, sa centrale atomique, ses centres de conception des ADMs, un véritable QG anti russe au sud d’Israël, s’ajoute un autre, encore plus perfide, à savoir l’arrivée des oligarques sionistes qui quittent par dizaines la Russie, tout en en détournant les fonds, pour venir financer en plein déserts néguevois cette entreprise de fabrique de « Banderites », leur mission étant de « daechiser autant que faire se peut cet Israël en gestation qu’est l’Ukraine post-24 février.

N’est-ce pas assez comme argument pour que Poutine passe à la Résistance et qu’il en invite à Moscou la composante la plus proche de la ligne de front anti Israël qu’est Gaza? Avouons qu’il est quasi impossible de répondre par négation. Et c’est d’autant plus impossible qu’à la base de Ramstein en Allemagne où l’entité sioniste co-présidait récemment et avec les Yankee, un conseil de guerre anti russe, il aurait été décidé qu’outre des Banderites qu’il forme et finance, Israël s’occupe pour les semaines à venir aussi de la flotte aérienne et maritime de la Russie ! Et comment ?

Avia.pro site proche de la Défense russe écrit : « … Un lot important de systèmes de missiles antichar Spike NLOS et de missiles de croisière anti-navires Blue Spear israéliens sera envoyé à l'Ukraine dans le cadre d'un programme d'aide militaire décidée à Ramstein… l'Estonie, qui fournit des armes israéliennes à l'Ukraine,  dispose désormais de systèmes de missiles antichars Spike NLOS et de systèmes de missiles antinavires Blue Spear. Les ATGM Spike NLOS diffèrent des systèmes de missiles antichars standard en ce qu'ils sont capables d'atteindre des cibles à des distances allant jusqu'à 25 kilomètres. Ces missiles ont fourni à l'Azerbaïdjan un avantage inconditionnel pendant la guerre du Karabakh en 2020. Ceci étant, les systèmes de défense côtière et les missiles de croisière Blue Spear représentent une menace encore plus grande, car ces missiles sont capables de toucher des cibles de surface à des distances allant jusqu’à 400 kilomètres, ce qui donnerait  à l'Ukraine la possibilité de prendre le contrôle de la majeure partie de la mer Noire. »

Vidéo: les batteries de missiles Dôme de fer hackés, le 20 avril à Sderot. (Via Twitter) 

Et Avia.pro d’ajouter : « Israël envisage aussi fournir à l'Ukraine ses systèmes de défense aérienne Iron Dôme et Barak-8, ainsi que des drones Harop kamikaze, des systèmes antichar et, très probablement, des systèmes de missiles tactiques "Lora", une copie de Iskandar russe que les Israéliens ont détourné en Syrie et en ont fabriqué un … »

Rien qu’à suivre le choix des armes, un constat se pose d’emblée : la mission de l’entité consiste à fournir au camp anti russe de quoi changer la donne à la fois dans le ciel, au sol et en mer maintenant que la seconde phase opérationnelle russe déclenchée en avril et sous l’auspice de l’ex-commandant des forces russes en Syrie, le lieutenant-général Alexandre Dvornikov commence à porter ses fruits sur fond d’une intensification des campagnes de bombardements des forces aérospatiales russes contre les objectifs militaro-industriels et de leur extension aux réseaux ferroviaires et routiers logistiques par où transitent ces armes et munitions occidentales, ou ce qui revient au même l’entité s’applique à refaire à la Russie un remake du blocus aérienne terrestre et maritime contre Gaza.

Vidéo: les stocks d'armes otaniennes frappés à Odessa par les missiles russes. (Via Sputnik)

Dans ce contexte, n’est-ce pas bien logique que la Russie frappe à la porte de la Résistance palestinienne et qu’elle l’appuie contre l’entité, laquelle cherche désormais et sans ambages à multiplier les « Moskova » en mer Noire, à joncher le sol russe de carcasse de Mig et de Sukhois, et à enterrer le plus de char T 72 possible ? Plus d’un observateur reprocherait à la Russie d’y avoir pensé si tard. Mais mieux vaut tard que jamais. Le  20 avril 2021, alors même que les F-16 israéliens s’étaient infiltrés dans le ciel à l’effet d’y larguer leurs bombes, les unités de la DCA de la Résistance palestinienne se sont mises à tirer en leur direction des missiles sol-air de type Strela, super portatif russe.

Une salve de Strela a poussé l’aviation sioniste à prendre la fuite et à se retrancher dans le ciel israélien avant de procéder à tirs en stand off. Dans la foulée, les chroniqueurs militaires sionistes ont crié à raison à la "cata" en affirmant que cela signifie la fin de la suprématie aérienne d’Israël non pas seulement au Moyen-Orient où elle n’est plus du fait des missiles et des drones de la Résistance mais en territoires occupés mêmes, le ciel de Gaza étant trop contiguë à celui de la Palestine occupée… Pour l’heure, personne ne peut certifier que ces Strela, ce sont les Russes qui les ont fourni à Gaza, d’aucuns estimant même qu’il se serait agi plutôt de Misagh, portatif-choc iranien. Mais les rencontres de Moscou pourraient tout changer. D’ailleurs, au point où en est la guerre en Ukraine, cela ne devrait plus importer, la Russie étant depuis 24 février « membre de facto » de l’axe de la Résistance…

Vidéo: les Su-24 russes bombardant à très basse altitude les positions de l'OTAN. (Via Twitter)

En mai 2021, et en pleine Épée de Qods un furtif de la 5e génération sioniste s’est-fait verrouiller dans le ciel de Gaza mais on dit qu’il y avait du Hezbollah là dedans. Un appui russe devrait en principe conduire à ce que ce genre d’avion furtif se fasse abattre. Et si possible dans le ciel même du Néguev où ils possèdent leur base d’attache. Cela s’appellera de l’endiguement à la Russe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV