Quelle sera la prochaine étape de l’escalade déclenchée par les accusations de Zelensky à l’encontre de la Russie sur l’utilisation d’armes chimiques à Marioupol ? Poutine utilisera-t-il des bombes nucléaires tactiques ? Dans quelles conditions l’OTAN interviendra-t-elle dans la guerre électronique ? Quelle est la préoccupation chronique de l’Europe aujourd’hui ?
Le journal électronique Rai al Youm écrit : les expériences des guerres au Moyen-Orient soulignent que lorsqu'une vague d’accusations sur l’utilisation d'armes chimiques déferle, cela signifie que l'accusateur en est à ruminer ses échecs. C'est donc que le scénario irako-syrien se répète en Ukraine. Près de 50 jours après le début de la guerre en Ukraine, le président ukrainien s’est prononcé via les médias mainstream qui le soutiennent, en faisant la promotion de reportages sur l’utilisation d’armes chimiques par les forces russes dans la ville assiégée de Marioupol, où des enquêtes seraient en cours.
Or difficile d'y croire après tout ce à quoi le monde a été témoin à Khan Cheikhou, à Alpe, dans la Gouta orientale ou ailleurs en Syrie où les casques blancs made in MI6 s'adonnaient aux falses flags les plus ignobles pour accuser la Syrie d'usage des ADMs alors que le monde entier avait assisté au démantèlement des arsenaux chimiques de Damas dès 2013. On se rappelle évidemment de l'Irak de Saddam et de la fameuse preuve de Collin Powell présenté à l'ONU lors d'une séance qui a débouché sur un vote criminel contre l'Irak et partant son invasion dès 2003 par une coalition composée plus de 70 pays. Certes Powell a eu le courage de se rendre des années plus tard à une conférence de presse et d'admettre que les services de renseignement américains avait abusé de lui en lui fournissant ces photos et informations. Il n'est plus apparu en public depuis ces excuses mais est-ce le cas d'autres officiels américains?
L'organisation « Casques blancs », qui était chargée de promouvoir et de présenter la plupart des fausses preuves sur l'utilisation d'armes chimiques par les forces syriennes dans la Ghouta et la campagne d'Idlib, aurait , selon des sources bien informée ouvert une succursale en Ukraine. Elle a plus de 10 ans d'expérience dans ce domaine, et elle pourrait être sollicitée dans les jours ou les semaines à venir pour tirer profit de ces expériences contre la Russie Surtout que le différend est énorme entre les camps américain et russe sur l’évolution des résultats de l'opération Z des Russes en Ukraine où les Américains parlent de 20 000 morts, de la destruction de centaines de chars russes et d’un succès sans précédent des sanctions économiques imposées aux intrus russes au contraire d'une Russes qui nie ce bilan. Au fait vu que la Russie continue à vendre son gaz encore plus cher qu'il a deux mois et qui règle ses factures en rouble, on a du mal à croire la version US.
D'ailleurs, The Financial Times a confirmé dans un rapport qu’il a publié il y a trois jours que ces sanctions, notamment le blocage d’une partie des réserves de liquidités russes dans les banques américaines et occidentales, commençaient à avoir l'effet inverse car le dollar en est vacillé et avec lui , le système financier mondial qui en dépend. Quant au journal économique américain spécialisé Bloomberg, il a prédit ce fait et rapporte que la Russie réalisait des bénéfices records à la lumière de ces sanctions dues à la hausse des prix du pétrole, du gaz, du blé et à l’émergence d’un système financier alternatif chinois (C I P S) utilisé par plus de 100 pays dans le monde, son pilier du yuan doré, système alternatif à SWIFT. N'est-ce pas une véritable bourde que ce scénarion d'une Ukraine entrée dans l'OTAN qu'a concocté le très imbécile président Biden?
Alors l’avertissement donné par Frank Gardner, correspondant de sécurité de la BBC, selon lequel le danger d’un recours de la Russie à l’arme nucléaire conventionnelle (à courte portée), la propagation de la guerre au-delà des frontières de l’Ukraine et sa transformation en une guerre européenne plus large, préoccuperaient les dirigeants occidentaux, il faut s'en moquer. D'autant plus que le président Poutine a confirmé plus d'une fois au début de la guerre que la Russie était un État nucléaire et que "La Russie ne sera pas vaincue même si le monde est détruit," et qu'il n'y aurait pas de monde sans la Russie même s'il s'agit d'utiliser tout notre arsenal nucléaire. »
Alors mieux vaut que la guerre de l’Ukraine s’arrête et elle ne s'arrêra que si l’Occident comprenne les exigences de sécurité de la Russie, notamment la non-extension de l’OTAN à l’est, la reconnaissance de l’annexion de la Crimée et le non-déploiement de missiles balistiques près des frontières russes à l’est, à l’ouest ou au sud. Sinon la rouble continuera à être le "roi", le yuan chinois, l'un "empereur" et le dollar, lui ira droit dans le mur quitte à connaître le sort de la livre syrienne, libanaise et turque…