Le régime israélien, qui craint le début d’une nouvelle Intifada au mois béni de ramadan, tente de tromper les Palestiniens et de dissuader la Résistance, en promettant des facilités sociales.
À ce propos, le quotidien Rai al-Youm écrit : « Après avoir brûlé toutes ses cartes de menace et de pression, le régime israélien a eu recours à une dernière astuce, espérant apaiser ainsi la vague déferlante de colère des Palestiniens : des facilités sociales. Cette promesse a été récemment reprise et répétée plusieurs fois par les médias sionistes, comme si ce nouveau moyen était censé définir une équation étant en mesure de dissuader la Résistance. »
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Selon l’auteur de l’article Nader al-Safadi, « le régime israélien tente désespérément de prévenir une explosion dans la société palestinienne ».
« Pour empêcher une explosion de colère en Cisjordanie, à Gaza et à Qods et prévenir la reproduction de ce qui s’est passé en ramadan 2021, le régime israélien prévoit un paquet de facilités sociales dont la levée de toutes les restrictions pour faire la prière à la mosquée d’al-Aqsa, l’ouverture de la Porte de Damas et de toutes les portes de la mosquée d’al-Aqsa, la permission aux prisonniers de Fatah voulant rencontrer leurs familles à Gaza et l’organisation d’un événement de rencontre pour les habitants de la Cisjordanie et leurs familles à Gaza et dans les régions occupées pendant les vacances du mois de ramadan. »
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Selon Yediot Aharonot, Tel-Aviv devrait augmenter de 8 000 le nombre de permis pour les Gazaouis souhaitant travailler dans les territoires occupés par Israël, pour un total de 20 000 ».
Le quota a été porté à 12 000 permis, il y a à peine deux semaines. Un responsable de la sécurité israélienne a informé les journalistes, à l'époque, que le plafond serait bientôt relevé à 20 000 à l'initiative du ministre de la Défense Benny Gantz.
Au mois de ramadan 2021, l’assaut de la police israélienne contre la mosquée d’al-Aqsa a suscité une vague de colère à Qods, en Cisjordanie et dans les villes au peuplement arabe de la Palestine occupée, si bien qu’une confrontation militaire a éclaté entre la Résistance palestinienne et le régime israélien dans la bande de Gaza. La confrontation, qui a duré 11 jours, a pris fin grâce à une médiation assurée par l’Égypte.
Selon Hassan Kharicheh, le second vice-président du Conseil législatif palestinien, l’opération héroïque de Beer-Sheva met en évidence le niveau de colère que vit le peuple palestinien vis-à-vis de l’occupation. Il a souligné que le régime craignait vivement le déclenchement d’une nouvelle Intifada.
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Lors d’une interview exclusive avec la chaîne d’information Al-Alam, Hassan Kharicheh a déclaré que l’Autorité autonome avait été boycottée par le peuple palestinien et la Résistance. « Le régime d’occupation paie des pots-de-vin à l’Autorité autonome, espérant prévenir une nouvelle Intifada », a-t-il ajouté.
Dans la foulée, Ahmed Rafiq, analyste politique, réaffirme qu’Israël est bien conscient de la situation explosive en Cisjordanie et à Qods.
« Ce que dit le régime à propos des facilités sociales fait partie de son idéologie raciste et colonialiste », a déclaré Ahmed Rafiq. Et d’ajouter : « Tel-Aviv tente de faire croire qu’il a fait sa part de contrat et qu’il revient maintenant à d’autres parties d’apaiser la situation en Cisjordanie et à Qods. »
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« Washington ne souhaite pas une nouvelle escalade dans les territoires occupés, notamment après ce qui s’est passé en Ukraine, car cela ne sera pas dans ses intérêts et c’est la raison pour laquelle les Américains projettent de soutenir l’Autorité autonome qui est actuellement assez faible. »
Ahmed Rafiq a ensuite souligné que la Résistance a changé la donne en donnant une riposte foudroyante au régime israélien durant le mois de ramadan dernier.
