48 heures après la frappe anti-israélienne à Erbil le MAE iranien se trouve à Moscou qui à j+20 de la guerre en Ukraine continue à exiger un démantèlement de l’OTAN à ses portes. Or la Chine n’était pas absente de ce Conseil de guerre contre l’empire.
En tête d’une délégation, le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé il y a quelques heures à Moscou afin de rencontrer les responsables et son homologue russe Sergueï Lavrov pour discuter des relations bilatérales et régionales et les questions internationales.
Le haut diplomate iranien a souligné qu’aucun facteur étranger ou quel que soit le résultat des négociations à Vienne ne pouvait empêcher le processus du développement des relations de l’Iran avec la Russie ou d’autres pays.
Amir-Abdollahian a décrit constructive l’approche de la Russie au cours des 11 derniers mois de pourparlers de Vienne et s’est dit convaincu que cette approche se poursuivra jusqu’à ce qu’un bon accord crédible soit conclu.
C’est dans ce contexte que l’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Pékin a également fait état de la conversation téléphonique concernant les questions de pourparlers de Vienne entre Hossein Amir-Abdollahian et son homologue chinois Wang Yi.
« L’heure de cette conversation téléphonique était auparavant planifiée et a eu lieu depuis Moscou en raison de sa coïncidence avec la visite d’Amir-Abdollahian en Russie », a-t-il déclaré.
« Je voudrais déclarer ici que la Russie ne posera aucun obstacle à la conclusion d’un accord et qu’il n’y aura aucun lien entre les développements en Ukraine et les négociations de Vienne », a déclaré Amir-Abdollahian.
Par ailleurs, un haut responsable américain a également déclaré mardi 15 mars que les nouvelles sanctions américaines contre la Russie ne comprenaient pas la participation russe aux projets nucléaires iraniens.
Lavrov a déclaré que Moscou avait reçu des garanties écrites des États-Unis que les nouvelles sanctions américaines anti-russes n’entraveraient pas la coopération entre les deux pays dans le cadre de l’accord avec l’Iran y compris la coopération concernant le projet principal de la centrale électrique de Bushehr.
“Nous avons obtenu des garanties écrites. Elles ont été incluses aux accords de relance du Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien”, a dit Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, au côté de son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian.
“En recourant des allégations sans fondement les États-Unis tentent d’accuser la Russie d’avoir perturbé le processus des pourparlers de Vienne alors que certaines parties à l’exception de la Russie n’ont pas encore confirmé l’accord nucléaire”, a déclaré Lavrov.