Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a souligné jeudi 10 février lors d’une réunion avec des ambassadeurs à Téhéran que la nation iranienne avait prouvé qu'elle répondait mutuellement à la dignité et réagissait à la menace par la résistance et un langage similaire. Cette rencontre s’est tenue à l’occasion de la cérémonie marquant le 43e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique.
« Aujourd'hui, à Vienne, les États-Unis et d'autres parties occidentales sont confrontées à un grand test lors duquel ils devraient élucider leur véritable comportement auprès de la communauté internationale », a noté M. Amir-Abdollahian.
Soulignant la détermination de Téhéran à parvenir à un bon accord, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que le moment de la conclusion des négociations serait déterminé par le sérieux et l'engagement total des parties occidentales à lever les sanctions anti-iraniennes.
Le chef de la diplomatie iranienne a précisé que l'approche du 13e gouvernement iranien était fondée sur le pragmatisme et la mise en œuvre des lois qui ont pris du retard.
Hossein Amir-Abdollahian et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont entretenus au téléphone mardi 8 février sur la poursuite des accords conclus lors de la visite du président iranien en Russie et des pourparlers de Vienne.
Lors de la réunion, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la politique étrangère du pays était axée sur le renforcement des liens avec les voisins et les alliés et le développement de la diplomatie économique.
Il a déclaré que le 13e gouvernement iranien avait, dès le début, prouvé sa volonté de renforcer ses relations avec les voisins et les autres partenaires internationaux.
« Dans le cadre de notre nouvelle approche de la diplomatie, nous essayons de créer un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale ou multilatérale afin de maintenir la sécurité et la stabilité régionales et extra-régionales et répondre aux besoins mutuels », a ajouté le président iranien.