Selon la Russie, les USA s’inquiètent que Moscou ait accédé aux agents pathogènes des maladies mortelles, produites dans les laboratoires ukrainiens et sponserisés par Washington.
L’ambassadeur de Moscou à Washington déclare que la principale raison de l’inquiétude des États-Unis pour l’Ukraine était l’accès de la Russie à des « agents pathogènes » dans ses laboratoires biologiques.
L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a révélé la principale raison de l’inquiétude de Washington sur l’Ukraine au milieu des tensions entre la Russie et le Donbass.
« Comme les déclarations du Département d’État américain sur les laboratoires biologiques en Ukraine le montrent, Washington craint que les agents pathogènes stockés dans les laboratoires appartenant à l’Ukraine tombent entre les mains d’experts russes », a indiqué l’ambassade russe dans un point de presse ce mercredi.
Selon le site Internet de RIA Novosti, Antonov a expliqué : « Dans ce cas, Washington et Kiev seront contraints à confirmer la violation de la Convention sur l’interdiction de l’utilisation d’armes biologiques et toxiques. »
Auparavant, la sous-secrétaire d’État américaine, Victoria Nuland, a révélé à cet égard : « Il y a des installations de recherche biologique en Ukraine et l’Ukraine et les États-Unis tentent d’empêcher que le matériel présent dans les laboratoires ne tombe entre les mains des forces russes. »
Selon elle, il existe une menace pour les intérêts nationaux américains en raison du fait que l’armée russe, dans le cadre de l’opération spéciale en cours en Ukraine, peut prendre le contrôle des laboratoires.
« Lors d’une opération spéciale en Ukraine, les forces armées russes ont découvert des traces d’un nettoyage d’urgence par des éléments proches du gouvernement de Kiev des effets des échantillons mortels provenant de laboratoires de guerre biologique financés par les États-Unis sur le territoire de Kiev », selon le haut diplomate russe en poste à Washington.
Antonov a déclaré que la partie russe avait obtenu des informations sur la manière d’éliminer les traces d’agents pathogènes dangereux tels que « la peste, l’anthrax, la tularémie, le choléra et d’autres maladies mortelles et infectieuses.
« Le Pentagone est le client des recherches effectuées dans les laboratoires biologiques de l’Ukraine », poursuit Antonov, cité Ria Novosti.
Lire aussi : Comment la Russie de Poutine est sur le point de couper le cordon ombilical avec Israël
«Les États-Unis continuent, a dit la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, d’essayer des armes biologiques en dehors de leur territoire et près de nos frontières.»
Le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine. Poutine déclare que l’opération visait à soutenir ceux qui étaient victimes d’intimidation et de génocide commises par le régime de Kiev pendant huit ans. Selon le maître du Kremlin, cela a de ce fait l’a amené à “désarmer et démilitariser l’Ukraine” afin que tous les criminels de guerre responsables de “crimes sanglants contre des civils” dans la zone du Donbass soient traduits en justice.
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces armées n’attaqueraient que les infrastructures militaires et les forces ukrainiennes et que les civils ne seraient en rien menacés.
Sur cette base, le site d’information “avia.pro” a rapporté que les Américaines avaient fini par reconnaître l’existence des laboratoires biologiques sur le territoire ukrainien.
Quoique les autorités ukrainiennes et américaines aient précédemment nié la présence de leurs laboratoires biologiques sur le territoire de l’Ukraine, qui, entre autres, peuvent mener des recherches sur les virus et les agents pathogènes biologiques dangereux, Washington a finalement admis les activités de tels laboratoires sur le territoire ukrainien. Aucun autre détail à ce sujet n’a encore été donné, cependant, un peu plus tôt, on a appris que des expériences sur la création d’armes biologiques pourraient être menées dans certains laboratoires.
Mais la crainte de voir ces labos biologoique identifiés puis tombées entre les mains de la Russie avec tout ce que cela comporte ne termes de risques de découvertes embarassantes est elle la seule crainte occidentale? Non.
À la suite de vastes sanctions de Washington contre Moscou issue de la guerre en Ukraine, les Autorités américaines de la sécurité et du renseignement ont mis en garde contre toute riposte de Moscou par le biais de lourdes cyberattaques.
Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude sur d'éventuelles cyberattaques russes; président russe Vladimir Poutine soulignant que les sanctions imposées de l'Occident sont une déclaration de guerre contre la Russie.
John Miller, sous-commissaire au renseignement et au contre-terrorisme au département de police de la ville de New York, a déclaré mardi : « Alors que les tensions russes s'intensifient, ils intensifient leurs cyber-attaques destructrices dans le but tactique de désactiver les systèmes qui pourraient être utilisés contre eux, ainsi que dans le but systématique de faire pression sur diverses institutions. »
Cependant, certains autres experts prétendent que les cyberattaques ont des plans de longue durée et qu'elle n'étaient pas aussi rapides que les opérations de chars ou le lancement de missiles.
« Les menaces contre les États-Unis dans le domaine de la guerre cybernétique ont augmenté », a déclaré la directrice du renseignement national, Avril Haines,
