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Liban/Gaza: la Résistance met la main sur les agents israéliens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Résistance arrête des espions du Mossad. (Illustration)

Ce qui se passe en ce moment au sein du Mossad est plus que catastrophique : après avoir procédé à des dizaines de remaniements propres à occulter les échecs consécutifs de ces derniers, même après que la normalisation eut été portée au grand jour et la présence du Mossad, révélée dans plusieurs pays du golfe Persique, deux revers viennent coup sur coup dévoiler l'ampleur des dysfonctionnements des services secrets israéliens. A intervalle de trois jours la Résistance a agi de façon multidimensionnelle à Gaza et au Liban en mettant la main sur les agents israéliens.

Les services de sécurité libanais ont arrêté un Libanais il y a environ trois mois dans l'est de Sidon (ou Saïda en arabe, ndlr), soupçonné de collaboration avec le régime sioniste, a rapporté jeudi le quotidien libanais Al-Akhbar. Selon ce rapport, le détenu est très dangereux et un vétéran de l'espionnage. Cette personne n'a rien à voir avec les récents réseaux d'espionnage découverts par les services de renseignement libanais et est plus dangereuse qu'eux.

Son travail va au-delà de la collecte de données et de renseignements, de la photographie, etc., et a été impliqué dans des réseaux d'assassinats et des opérations logistiques et de sécurité dangereuses qui ont facilité l'entrée d'officiers israéliens au Liban.

Des sources bien informées ont confirmé que les données disponibles sont plus que de simples soupçons et que les enquêteurs de la sécurité publique ont des « preuves irréfutables » de la participation d'Assaf (le nom de l’individu arrêté, ndlr) à des activités de sécurité au profit des services de renseignement israéliens.

Cependant, les sources ont indiqué qu'il « refuse toujours d'admettre son implication dans l’espionnage pour le compte d’Israël ». Il existe également des preuves de l'implication du suspect dans l'assassinat des deux dirigeants du mouvement Jihad islamique, les frères Mahmoud et Nidal Al-Majzoub, dans un attentat à la bombe à Sidon le 26 mai 2006, ce qui signifie qu'il interagit avec le régime sioniste depuis environ 25 ans.

A cet égard, le ministre libanais de l'Intérieur Bassam al-Mawlawi a annoncé lors d'une conférence de presse mercredi 23 février à midi que trois opérations terroristes avaient été déjouées sur le sol libanais.

Selon le site d'information El-Nashra, le ministre libanais de l'Intérieur a annoncé que les forces libanaises avaient réussi à démanteler un groupe terroriste-takfiriste qui recrutait un certain nombre de jeunes Libanais pour mener des opérations terroristes par des ceintures contenant des explosifs et des roquettes.

Cela intervient alors que certaines sources affiliées au mouvement Hamas ont déclaré que l'appareil de sécurité de la Résistance, en coopération avec l'appareil de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne, avait réussi à porter un coup fatal au régime sioniste en arrêtant un certain nombre d’espions. Selon ces sources, ces attaques continueront afin d'infliger un coup encore plus grand à l'appareil de renseignement du régime d'occupation et à ses officiers.

Ces sources ont également indiqué que la Résistance palestinienne et l'appareil de sécurité de l'État étaient entrés dans un conflit majeur avec les services de renseignement du régime d'occupation et qu’ils pouvaient de temps à autre infliger des coups douloureux à Israël en arrêtant ses mercenaires.

Selon le journal Al-Quds, les officiers du renseignement israéliens utilisent divers outils pour piéger les citoyens palestiniens et les recruter pour l'espionnage. Mais les services de sécurité de la Résistance sont vigilants et contrecarrent les tentatives de l’ennemi en sensibilisant les citoyens et en les avertissant de ne pas interagir avec des personnes portant de faux noms attribués à des associations caritatives et à des personnalités qui cherchent à recruter des mercenaires.

En effet, le régime d'occupation sioniste est confronté à un sérieux problème pour embaucher de nouveaux mercenaires ; voilà pourquoi il a recouru à l'abus des patients, des citoyens, des hommes d'affaires, etc., qui traversent le passage de Beit Hanoun, mais dans ce cas également, il a échoué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV