Le groupe de hackers « Moses Staff » (Bâton de Moïse) réaffirme avoir publié de gros volumes d’images 3D de toutes les zones des territoires occupés par Israël.
Les pirates du groupe Bâton de Moïse ont publié une grande quantité d’informations sur les territoires occupés par Israël.
« Nous nous sommes infiltrés dans les infrastructures cybernétiques du régime criminel sioniste et nous sommes arrivés à acquérir 22 téraoctets d’images 3D de toutes les régions d’Israël, prises par eux-mêmes avec une précision de 5 cm », a déclaré le groupe de hackers.
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Le groupe a annoncé, samedi 6 novembre, avoir piraté des sociétés de conseil en fiscalité israéliennes.
Le groupe a commencé à publier des informations personnelles et des rapports financiers sur les clients des entreprises.
Dans la foulée, des documents ont été divulgués, notamment des cartes d’identité, des papiers de bureau d’avocats, des chèques, des rapports financiers et plein d’autres.
Mardi 2 novembre, Moses Staff a annoncé avoir mené avec succès une cyberattaque contre trois sociétés d’ingénierie israéliennes, quelques jours après avoir divulgué des fichiers obtenus en ciblant le ministère des Affaires militaires du régime.
Le groupe a précisé avoir frappé Ehud Leviathan Engineering, David Engineers et H.G.M. sans demander d’argent ou quoi que ce soit d’autre.
Il a également divulgué des données des entreprises israéliennes, y compris des projets, des cartes, des contrats, des photos, des lettres et des images de vidéoconférence.
Lors d’une attaque précédente, il a divulgué des photos du ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz et des soldats de l’armée et une lettre de 2010 de Gantz au chef adjoint d’état-major et chef du renseignement des forces armées jordaniennes.
Dans leur message, les hackers ont dit : « Nous connaissons chaque décision que vous prenez et vous frapperons là où vous vous y attendez le moins. »
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Le groupe a également publié des fichiers Excel contenant les noms, numéros d’identification, e-mails, adresses, numéros de téléphone et même le statut socio-économique des soldats de l’armée israélienne, des étudiants en pré-militaire et des individus liés au ministère des Affaires militaires.
Selon Moses Staff, le groupe a piraté plus de 165 serveurs et 254 sites sur Internet et compilé plus de 11 téraoctets de données, dont Israel Post, le ministère des Affaires militaires, des fichiers liés à Gantz, la société Electron Csillag et la société Epsilor.
Par ailleurs, la démission de trois hauts fonctionnaires du Mossad est largement couverte par les médias hébreux.
Bien que les médias israéliens tentent d’attribuer ces démissions à une série de changements organisationnels, opérés par le nouveau directeur du service, David Barnea, il est toutefois difficile de cacher les différends qui sont nés après le départ de Yossi Cohen et la désignation du nouveau chef du Mossad en juin.
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Dans ce droit fil, la chaîne 12 de la télévision israélienne a implicitement évoqué les défaites en série d’Israël en matière de guerre cybernétique, rapportant que le Mossad cherchait à se réorganiser et à se focaliser sur les cyberattaques. « Le Mossad fera également appel à l’intelligence artificielle à ce propos », a ajouté la chaîne.
« La force humaine sera en grande partie remplacée par l’intelligence artificielle », a précisé la chaîne 12 sans faire toutefois aucune allusion aux manquements en série des systèmes de défense cybernétiques israéliens à repousser les pirates.
Il paraît que cette nouvelle stratégie du Mossad n’a pas plu aux trois hauts fonctionnaires qui ont préféré présenter leur démission en signe de protestation. Une quatrième démission est aussi attendue.
Dans la foulée, Alon Ben David, analyste et journaliste israélien, a déclaré que les réformes au sein du Mossad ressemblaient à un tsunami qui avait même touché le sommet de la pyramide du Mossad.
« La démission des membres du cadre du Mossad équivaut à un grand séisme », a-t-il ajouté.
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Selon Ben David, « le chef du département technologique, le chef du département antiterroriste et le chef du département Mafraq, qui est le département central de l’agence, chargé des activités des agents, ont démissionné ».
Le quatrième responsable qui entend présenter sa démission est le chef d’un département qui est chargé des politiques stratégiques du Mossad. Il n’occupe ce poste que depuis six mois.
