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À quoi rime la cellule de guerre Irak/Syrie/Russie/Iran ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les militaires syriens. (Photo d'Archives)

Depuis que les USA ont fait relâcher des centaines de terroristes de Daech de la prison de Ghouiran à Hassaké, le Pentagone s'acharne pour faire tirer des réunies de son projet Daech, un nouveau projet de déstabilisation visant la Syrie et l'Irak. D'où la multiplication des agissements US déguisés en actes commis par Daech. Mais est-ce possible ? Ce serait bien trop difficile avec une Résistance qui mène puissamment le jeu au Levant. Une cellule de guerre Irak/Syrie/Russie/Iran vient d'avoir lieu en ce sens.

Selon le quotidien britannique, The independent, la résurgence du groupe terroriste Daech sème la peur en Syrie.

Les habitants de la ville syrienne de Deir ez-Zor ont reçu des SMS menaçants de la part du groupe terroriste Daech :« Retournez à vos bons principes religieux. Éloignez-vous de travailler avec les infidèles. Ou sinon… ».

Mais les habitants de Deir ez-Zor craignent que Daech ne revienne. Les chefs tribaux, les commandants militaires et les analystes pensent que Daech recrutent de nouveaux membres parmi les habitants pauvres et s'enhardit à commettre des actes de violence.

Il n'y a pas d'idée précise sur le nombre de terroristes Daech, bien que le chef de la lutte contre le terrorisme des Nations unies, Vladimir Voronkov, ait déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU ce mois-ci qu'il y avait jusqu'à 10 000 membres actifs en Irak et en Syrie qui continuent de lancer des attaques à un " rythme régulier ". – y compris des opérations de délit de fuite, des embuscades et des bombes en bordure de route dans les deux pays.

Les experts disent qu'au moins 1 000 membres de Daech opèrent actuellement dans le nord de la Syrie.

« Malgré la mort du chef de Daech dans l'ouest de la Syrie, certains daechistes ont la capacité de reprendre les activités du groupe terroriste », disent les analyses.

Trois membres des FDS tués dans une attaque de Daech à Deir ez-Zor

Le 24 février, des daechistes ont attaqué un véhicule des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis près de la ville de Hajin, dans la banlieue sud-est de Deir ez-Zor en Syrie, a-t-on appris du site web américain South Front.

Les hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule alors qu'il passait sur une route reliant le village d'al-Bahra al-Charqi à Hajin.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, (OSDH) l'antenne du MI6 basé à Londres, l'attaque a coûté la vie à trois membres de la police militaire des FDS.

L'attaque a eu lieu à quelques kilomètres seulement des champs pétrolifères d'al-Omar où se trouve une importante force lourdement armée de la prétendue coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis. Malgré cela, les forces de la coalition ne sont pas intervenues pour poursuivre les auteurs, qui ont pu facilement prendre la fuite.

Aucun groupe n'a encore revendiqué l'attaque. Mais ce genre d’attaques a l’empreinte de Daech. Les cellules dormantes de Daech mènent des activités dans ce secteur de Deir ez-Zor.

L'attaque meurtrière est un exemple flagrant montrant que  la situation sécuritaire reste fragile dans les zones tenues par les FDS dans le nord-est de la Syrie. La situation précaire de la région préoccupe aussi bien Damas que Bagdad.

Le conseiller à la sécurité nationale de l’Irak a exprimé son inquiétude quant à la capacité des FDS à assurer la sécurité de la région lors d'une récente réunion des ambassadeurs russe, syrien, iranien et irakien.

Bagdad accueille une réunion sur la sécurité Iran-Irak-Syrie-Russie

Les développements récents dans la lutte contre le terrorisme en Irak, en Syrie et dans la région ont été discutés lors de la conférence du centre quadripartite d'échange d'informations tenue vendredi à Bagdad.

Le conseiller irakien à la sécurité nationale Qassim al-Araji ainsi que le représentant de quatre pays membres ont discuté des derniers développements en Syrie et à la frontière irako-syrienne, ainsi que des développements sécuritaires dans la région.

Al-Araji a souligné lors de la réunion que les pays amis et frères devraient surveiller les agissements des terroristes dans la région, affirmant que l'Irak ne permet pas aux terroristes d'agir près de ses frontières.

Lire plus: Les Hachd ne quitteront pas les frontières irako-syriennes

Il a déclaré que l'Irak était préoccupé par certains plans visant à redéployer les terroristes dans la région, ajoutant que 'incident de la prison de Hassaké et le contrôle d'une semaine par les terroristes sur ce lieu montrent l'incapacité des FDS à maîtriser la situation.

Il a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les quatre pays, ajoutant que l'Irak compte sur ceux qui le soutient dans des circonstance difficiles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV