Si jamais la guerre éclatait entre la Russie et l'Ukraine, Israël finirait-il, puisque les USA le lui demanderont sans nulle doute, de "sanctionner" la Russie? c'est la question cauchemardesque, Israel Defense e la pose et la totalité de ses experts ont peur d'y répondre par affirmative. Giora Eiland, le général à la retraite d'Israël reconnait que la question commence à être sérieusement posée au sein de l'Etat major sioniste surtout depuis que l'entité a été forcée à l'instigation US d'évacuer son personnel diplomatique de Kiev et mettre la clès à la porte de son ambassade sous prétexte de déficit budgétaire. "Si Washington nous demande de participer aux sanctions contre la Russie, quand bien même ses sanctions seraient minime, cela placera Israël dans une situation impossible.
Car cela nuira gravement à notre position auprès des Russes avec des répercussion directe sur nos capacités industrielles. S'il est vrai que la Russie n'a pas acheté depuis 2015 aucune arme à Israël, il est aussi vrai qu'Israël vend aux russes la technologie non militaire et à vrac", dit le gradé sioniste. Amos Yadlin, l'ancien chef du renseignement militaire - "Aman", et chercheur stratégique à "l'Université Reichmann" Udi Ovental, notait dans une récente interview avec le site Internet la chaîne "12" ceci : " les développements de la crise ukrainienne ont conduit tous aux efforts russes de transmettre des messages aux États-Unis qui vont aux dépens d'Israël, d'une manière qui pourrait menacer la liberté d'action de l'armée israélienne en Syrie en particulier. Et les choses vont de pire en pire car à la lumière d'une grave crise mondiale, les États-Unis ne tarderait pas à demander à Israël de soutenir clairement et sans équivoque leurs positions. Dans ce cas, Israël sera confronté à une nouvelle crise avec la Russie, qu'il ne recherche pas du tout vu sa propre situation sécuritaire".
Mais il y a encore pire : la guerre en Ukraine "réduira sensiblement l'intérêt de Washington pour les problèmes du Moyen-Orient" et elle posera comme un "véritable défi à l'ordre mondial mené par les États Unis avec une nette répercussion sur les concessions américaines dans les négociations de Vienne. "Les évaluations des cercles politiques israéliens est que la guerre entre l'Ukraine et la Russie conduira à la signature d'un accord nucléaire encore pire que le PGAC entre l'Iran et les puissances occidentales. Puis elle impliquera Europe de l'Est réduira l'intérêt de la communauté internationale pour le dossier nucléaire iranien et les négociations de Vienne . En l'absence de la volonté et de la capacité des États-Unis à gérer les négociations à Vienne et à poursuivre la guerre en Europe de l'Est, cette guerre va la pousser à faire de plus grandes concessions aux Iraniens."
Alors que plus de 150 000 soldats et des milliers de véhicules blindés de l’armée russe se sont déployés le long de la frontière est de l’Ukraine, de la Crimée et de la Biélorussie, les consultations et les ballets diplomatiques des dirigeants des pays européens tels que la France et la Grande-Bretagne se sont multipliés pour empêcher ce qu’on juge « une attaque définitive » de la Russie contre l’Ukraine.
Parallèlement, un certain nombre de pays à travers le monde ont émis un avertissement urgent ordonnant à leurs citoyens et diplomates d'évacuer le sol ukrainien en raison de la certitude de l'attaque militaire russe contre ce pays et Israël en fait partie.
Il est vrai que le Pentagone n’avait pas encore eu recours à une intervention militaire directe sur le sol ukrainien. Il a pourtant envoyé 1 500 soldats en Roumanie, 5 000 en Pologne et un certain nombre d'avions de combat F-15 et F-16 dans les deux pays. De plus, on est témoin des vols quotidiens des avions espions des pays membres de l'OTAN à l’ouest de l'Ukraine. Ces vols, dit-on, s’effectuent pour surveiller les éventuels mouvements de l'armée russe à la frontière nord de l'Ukraine étant donné que la Russie a déployé des équipements de défense tels que le système S-400 et des avions de chasse Sukhoi-35 en Biélorussie. Dans tous ces mouvements Israël est plus ou moins présent sans oser franchir un certain seuil du tolérable.
Si malgré les vastes campagnes médiatiques actuelles, l'armée américaine n'a fourni aucune arme spéciale et efficace qui pourrait empêcher l'armée russe d'envahir ou d'avancer vers l'Ukraine, les Israéliens l'ont fait soit via leurs conseilleurs militaires soit via une assistance directe. Les principales armes envoyées par l'armée américaine à Kiev comprenaient des missiles antichars guidés Javelin et des missiles anti-RPG M141, tandis que l'armée britannique a fourni environ 2 000 missiles guidés à courte portée NLAW à l'Ukraine. Au contraire les drones israéliens comme les drones turcs sont partout présents et dirigé contre les forces pro russes. Israël, le vrai perdant de la guerre en Ukraine?