M. Kurilla, qui est sur le point de prendre la tête du CentCom, a une vision très particulière de la Syrie et surtout de l'occupation américaine dans ce pays. Il y voit une extension de l'Ukraine et de la guerre que les Américains accusent les Russes de vouloir déclencher. Sauf que cette vision ressemble trop à un alibi pour tromper qui que ce soit. Les Ricains veulent maintenir leur occupation de l'est de la Syrie, riche en pétrole, si nécessaire en attaquant directement la Russie. Avec la mise en scène de ces derniers jours, de la soi-disant décapitation de Daech à la soi-disant répression de la mutinerie de la prison de Ghouiran, les USA ont bel et bien tenté de briser la DCA russe pour ouvrir la voie au face à face à venir. Mais c'est sans compter avec la Résistance. Les missiles et drones syro-irakiens attendent les Yankee au tournant.
Alors que les responsables américains se disent favorables à la réduction des tensions entre l'Ukraine et la Russie et prétendent vouloir prévenir une prétendue attaque russe contre ce pays, les médias et les entreprises américaines diffusent simultanément des documents provocateurs.
Reuters affirme que des images satellites commerciales publiées par une société privée américaine montrent un nouveau déploiement de troupes russes dans plusieurs endroits près de l'Ukraine.
Ces actions provocatrices interviennent alors que la Russie mène des manœuvres militaires conjointes avec la Biélorussie et des exercices navals en mer Noire, que les médias occidentaux tentent de dépeindre comme une attaque contre l'Ukraine.
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D'autre part, les nouvelles forces de l'OTAN ont été déployées dans les pays de la mer Noire sous le prétexte d'assurer une sécurité efficace en Europe.
À ce sujet, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, a déclaré : "Le récent déploiement de troupes américaines en Roumanie envoie un message très fort de l'engagement de Washington en faveur de la sécurité européenne, et dans un avenir proche, l'OTAN pourrait déployer d'autres groupements tactiques dans d'autres pays bordant la mer Noire."
Selon un rapport publié ce vendredi sur le site russe Avia Pro, les États-Unis viennent d'envoyer quatre bombardiers stratégiques transportant des armes nucléaires vers les frontières russes.
Contrairement aux premières informations selon lesquelles le Pentagone avait ordonné le déploiement de deux bombardiers stratégiques B-52 en Europe, on apprend qu'il s'agit de quatre bombardiers stratégiques capables de transporter des armes nucléaires en même temps. Les quatre appareils sont déjà arrivés au Royaume-Uni et devraient effectuer leur premier vol vers les frontières russes dans les prochaines heures. Il est fort probable que des bombardiers stratégiques volent au-dessus de l'espace aérien de l'Ukraine dans les prochains jours.
Par le passé, la Russie a réagi durement à tout vol de bombardiers stratégiques américains près de ses frontières méridionales, envoyant immédiatement ses avions de chasse pour intercepter les appareils.
D'autre part, selon les rapports, un radar américain AN/TRQ Firefinder a été repéré aux abords de Donetsk.
Toujours selon Avia Pro, les observateurs de la mission spéciale de surveillance de l'OSCE ont trouvé une station radar américaine AN/TRQ Firefinder à 24 kilomètres de Donetsk. Pour l'instant, on ne sait pas si le radar découvert correspond à une arme fournie par les États-Unis aux forces armées ukrainiennes ou s'il s'agit d'un radar livré au Donbass par des mercenaires américains.
En termes de capacités défensives, la Russie est pour sa part capable de lancer 536 missiles de croisière sur des cibles terrestres dans la région de la mer Noire.
Selon des études menées par des instituts américains, la Russie dispose de neuf types d'armes capables de détruire n'importe quel porte-avions.
Les États-Unis continuent d'étudier de près les armes russes et, selon les experts de Convert shores, la Russie dispose désormais d'au moins 9 types d'armes différentes pouvant être utilisées pour détruire tout porte-avions américain en activité.
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Par ailleurs, les États-Unis ne cachent pas leur crainte de voir leurs troupes en Syrie frappées par les systèmes de guerre électronique russes.
Michael Kurilla, le nouveau chef d'état-major du Commandement central américain, a affirmé que la Russie envisage d'utiliser ses armes de guerre électronique contre les troupes américaines en Syrie.
"Toute action en Ukraine", a déclaré Kurilla, cité par le Daily Mail, "pourrait provoquer une action en Syrie, où la Russie agit en appui du président Bashar al-Assad. Nous considérons déjà que les moyens de guerre électronique russes constituent l'un des environnements les plus problématiques que nous ayons jamais rencontrés."
Selon les médias russes et étrangers, la partie russe utilise activement ses contre-mesures électroniques contre les États-Unis en Syrie, mais cela ne se produit que lorsque Washington lance des provocations et fait monter les tensions dans le pays. Cette stratégie est considérée comme un moyen permettant de garantir la sécurité de la région.
