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Une province d'Al Anbar "autonome", serait un meilleur nid pour Israël que tout le Kurdistan irakien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Washington s'en prend à nouveau à l'Irak. (Illustration)

Il y a quelques jours le commandant en chef des Hachd pour la province stratégique d'An Anbar, Ghassem MOsleh affirmait que la présence des conseillers militaires US en Irak est pire que celle des troupes US. La phase vaut son pesant d'or dans la mesure où elle renvoie directement à une contre-plan B que la Résistance est sur le point d'adopter en Irak. La grande évasion hollywoodienne des prisonniers de Daech organisée et planifiée par les "conseillers militaires" Us en Irak vise en effet à faire revivre le terrorisme peut-être sous un autre nom mais avec toujours la même mission, le démembrement de l'Irak. Mais puisque l'Irak est devenu une cimetière potentielle grandeur nature pour les troupes US qui ne savent où donner leur tête tant leur présence militaire est ciblée, il s'agit surtout de se focaliser sur une seule province, Al Anbar, limitrophe de la Syrie et longeant la frontières stratégiques avec la Syrie, une province sunnite qui en cas de l'autonomie forcée pourrait, espère l'Amérique, servir de noyau de normalisation avec l'entité sioniste. Mais comment cela devra fonctionner? 

Dans les coulisses, le soutien US aux attaques de Daech contre la prison d’al-Sinaa dans la ville syrienne de Hassaké a pour objectif de réaliser le nouveau plan de Washington visant à éliminer les Hachd al-Chaabi et démembrer l’Irak. Dans le cadre d’une opération préplanifiée et menée sur plusieurs axes pour l’évasion des centaines de ses membres emprisonnés, le groupe terroriste Daech a attaqué la semaine dernière la prison al-Sinaa dans la ville méridionale de Hassaké (nord-est de la Syrie). Conduisant à l’évasion des centaines d’éléments terroristes sous les yeux désorbités des Forces démocratiques syriennes (FDS), la phase finale de l’opération s'est déroulée en deux temps depuis l'intérieur et de l'extérieur de la prison au moyen d’un tunnel creusé auparavant.

Bien que les dirigeants des Forces démocratiques syriennes et la coalition internationale aient annoncé avoir maîtrisé la situation dans la prison et ses environnements et signalé l'arrestation de dizaines de terroristes en fuite, les affrontements dans le quartier Ghoweiran n’ont pris fin que cinq jours plus tard soit mardi 25 janvier. L'opération minutieuse de Daech menée dans la province de Hassaké, région contrôlée par les FDS et la coalition dirigée par les États-Unis, a suscité de nombreuses questions et d’ambiguïtés sur la le niveau de coordination des terroristes et la manière dont ils opèrent dans la région.

Des sources sur le terrain dans le nord-est de la Syrie affirment que la coalition internationale et leurs alliés kurdes dominent toutes les zones occupées de sorte que le moindre agissement quelconque ne peut échapper à leur observation. Sur la base des preuves à leur disposition, les sources discréditent toute analyse qui exclut le lien entre les Américains et Daech, qui n’a en plus rien de nouveau ; la frontière syro-irakienne n'est que l'un des terrains de jeux et de coopérations entre Washington et les terroristes.

Une simple réflexion sur les développements produits sur le terrain depuis début 2022, en particulier ces dernières semaines, montre les terroristes takfiristes sont de retour en Irak et en Syrie ; les évolutions dans les semaines et les mois à avenir apporteront plus d’éclaircissement sur ce plan.

Pour l’instant, les informations les plus récentes font savoir que la coalition internationale et ses alliés arabes et israéliens travaillent d’arrache-pied pour réactiver Daech. Les Américains, qui ont d’ores et déjà multiplié leurs agissements en Irak avec la coopération de certains courants internes chiites, sunnites et kurdes.

A ce titre, les terroristes qui se sont évadés de la prison d’al-Sinaa sont vraisemblablement censés être transférés en Irak dans le cadre du plan de la Maison Blanche visant à insécuriser l’Irak et le démembrer en éliminant les Unités de mobilisation populaires irakiennes (Hachd al-Chaabi). Le plan consiste également à lancer une vague de fausses accusations contre les Hachd al-Chaabi pour ouvrir la voie à l’infiltration des éléments pro-occidentaux à Bagdad et l’expulsion des forces sécuritaires par les régions occidentales du pays ; le but ultime n’est rien d’autre que le démembrement de l’Irak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV