La société israélienne d’électronique de défense Elbit Systems fournira à l’armée de l’air des Émirats arabes unis (EAU) des systèmes de protection contre la guerre électronique (GE), a annoncé lundi la société.
Le contrat comprend des systèmes de contre-mesures infrarouges directes (DIRCM), qui utilisent un faisceau infrarouge pour protéger les aéronefs des missiles sol-air à recherche de chaleur. Ce système lance un faisceau laser vers le haut du missile et le dévie de l’avion.
Il intègre une technologie laser à fibre avancée ainsi qu’une caméra thermique à cadre élevé à 360 degrés et une petite tourelle à miroir dynamique.
À la mi-novembre, la société de défense israélienne a créé une coentreprise aux Émirats arabes unis afin de « favoriser une coopération à long terme avec les forces armées des Émirats arabes unis » et d’autres besoins opérationnels.
Le J-MUSIC DIRCM et le PAWS IR intégré sont des systèmes à architecture ouverte qui intègrent la dernière technologie laser, une caméra thermique à haute fréquence d’images et une tourelle compacte et dynamique à miroir scellé à grande vitesse pour se défendre contre les menaces de missiles infrarouges.
À cet égard, le site Web américain « Mondoweiss » s’est penché dans un rapport intitulé « Les EAU bénéficient des crimes de guerre israéliens » sur les relations en croissance entre Abou Dhabi et Tel-Aviv et l’ouverture des marchés émiratis aux produits israéliens, dont les boissons alcoolisées produites en Cisjordanie occupée en vue de porter atteinte aux droits du peuple palestinien.
À voir Israël prétendre fournir aux EAU des systèmes de DCA utilisant des autodirecteurs infrarouges ou à laser, on se demande comment se fait-il que les défenses antiaériennes israéliennes ont révélé une si grande faiblesse face aux missiles et roquettes de la Résistance au cours de la bataille Épée de Qods en mai 2021 ? Et pourquoi tant d’inquiétude côté responsables militaires israéliens quant aux missiles à haute précision du Hezbollah ? Ces derniers auraient toutes leurs raisons de s’inquiéter, puisque divers pays du monde, dont notamment les pays de la Résistance, ont mis à leur ordre du jour le développement des plans créatifs face à l’augmentation des menaces de micro-drones et de missiles de croisière. Le dernier en date serait la DCA anti-drone iranienne « Majid ».
La DCA anti-drone Majid (AD-08) est dotée d’équipements de détection et de capteurs de suivi vidéo et thermique, ce qui se trouve aussi parmi des équipements installés sur le système électro-optique Seraj-1.
Le bilan du test des missiles de la DCA Majid tirés lors de l’exercice de défense aérienne conjoint baptisé « Défenseurs du ciel de Velayat-1400 » en novembre 2021 a prouvé son niveau de fiabilité le plus élevé en vue de faire face aux menaces notamment dans la catégorie des drones de combat de l’ennemi.
En outre, le système de guidage automatique des missiles Majid est doté des détecteurs électro-optiques lui permettant d’opérer sur le mode « tire et oublie », ce qui permet à la DCA de tirer à la fois sur plusieurs cibles dans les plus brefs délais sans l’intervention directe de l’opérateur du système.
En raison de la nécessité d’une fiabilité maximale dans un système de défense aérienne à courte portée qui fonctionne en tant que dernière couche de défense, les missiles de la DCA Majid devraient également être équipés d’ogives explosives.
L’utilisation de combustibles solides sans fumée, ainsi que des capteurs optiques passifs, réduit le risque que la localisation de la DCA soit identifiée et par conséquent augmente la capacité furtive des missiles de la DCA anti-drone Majid pour surprendre les drones ennemis.