Les médias chinois ont confirmé que Washington et l'OTAN seraient exposés à une catastrophe majeure s'ils attaquaient la Russie, équipée de systèmes de défense aérienne russes S-300PM-2 installés en Crimée. Selon le site web chinois Sohu les systèmes de défense aérienne russes sont dotés d'une station radar multifonctionnelle et d'un système de détection et de suivi de cibles cachées.
« Le S-300PM-2 peut détecter et attaquer les chasseurs furtifs de cinquième génération, à une distance de 200 à 250 kilomètres », ajoute la même source. Et de poursuivre : « Dès que les avions américains "F-35" violeront l'espace aérien russe, ils seront abattus par ces systèmes de défense aériens russes».
Récemment, les pays occidentaux et Kiev ont prétendu que la Russie envisagerait d’attaquer l’Ukraine. Cependant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a qualifié d’infondées ces allégations qui ont but de mettre de l’huile sur le feu des tensions.
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« La Russie ne représente aucune menace pour n’importe quel pays », a-t-il souligné précisant que toute tentative de résoudre la crise dans le sud-est de l'Ukraine par la force aurait les conséquences les plus graves.
Poutine met Biden en garde contre des sanctions majeures contre la Russie (Kremlin)
Le président russe, Vladimir Poutine est «satisfait» de son entretien téléphonique jeudi avec Joe Biden et a mis en garde le président américain contre des sanctions massives contre Moscou liées à l'Ukraine qui seraient une «erreur colossale», a indiqué le Kremlin.
«Nous sommes satisfaits des discussions qui ont eu lieu aujourd'hui, jeudi 30 décembre », a déclaré à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à l'issue de cet entretien qu'il a qualifié de «franc», «concret» et «constructif».
L'échange téléphonique entre Poutine et Biden, le deuxième en moins d'un mois, intervient avant des pourparlers entre responsables américains et russes à Genève le 10 janvier, en pleines tensions autour de l'Ukraine.
Kiev et ses alliés occidentaux accusent en effet la Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de militaires à la frontière de l'Ukraine en prévision d'une éventuelle invasion.
Lors d'un précédent entretien téléphonique début décembre, Biden avait menacé Poutine de sanctions «comme il n'en a jamais vu» en cas d'attaque contre l'Ukraine.
«Ce serait une erreur colossale qui pourrait avoir des conséquences les plus sérieuses », a déclaré Ouchakov, ajoutant que de telles mesures punitives constitueraient une «rupture» dans les relations.
La Russie a récemment présenté deux projets d'accord visant, selon elle, à apporter des «garanties» pour sa sécurité en excluant notamment tout futur élargissement de l'OTAN en Europe de l'Est, notamment à l'Ukraine.
Lors des pourparlers à Genève en janvier, «nous avons besoin d'un résultat, et nous nous efforcerons d'obtenir un résultat sous la forme d'une garantie pour la sécurité de la Russie», a ajouté Ouchakov.