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N'en déplaise aux Américains et aux sionistes, l'axe de la Résistance est plus fort qu'il y a deux ans

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader de la Révolution islamique reçoit en audience la famille du martyre Qsssem Soleimani, lors du deuxième anniversaire de sa mort. (leader.ir)

A J-2 du deuxième anniversaire de la mort en martyr du haut commandant de la Résistance, le général du Corps d’armée, Qassem Soleimani, le Leader de la Révolution islamique est revenu, lors d’une audience accordée à la famille et aux organisateurs des commémorations, sur la personnalité et le parcours d’un homme qui, né dans un petit village au centre de l’Iran, est devenu un héros à la fois national et transnational ; un homme en qui se trouve non seulement la nation iranienne, mais toutes les nations de la région, voire tout l’Oumma islamique.

« Ce fut l’incarnation même de la sincérité, du dévouement, un homme dont acte et parole sont devenus une école ; un homme que je qualifierais de “patriote sans frontière”. C’est ainsi que la célébration du second anniversaire de sa mort en martyr est transfrontalière, impliquant non seulement toutes les couches de la nation iranienne, mais encore tout l'Oumma. L’école de Soleimani, basée sur la sincérité, la franchise, le sacrifice et le dévouement a fait de sa vie une voie à suivre et de sa mort, un ciment d’unité et de cohésion inter musulman. Soleimani n’a cessé tout au long de sa vie d’honorer ses engagements envers Dieu de l’Oumma et des Iraniens et il l’a fait avec un sens incroyable de perspicacité et de discernement. C’est ainsi qu’il est faux, totalement faux de voir exclusivement en Soleimani un commandant iranien. Il appartenait à tous les musulmans et même au-delà, à tous ceux qui ne tolèrent l’oppression, l’injustice, l’occupation et la discrimination. Eh bien oui, on peut être à la fois un héros national et international et Soleimani l’a été de par sa vie et de par sa mort ».

Plus loin dans ses propos, le leader de la Révolution islamique a évoqué l’historique et les mémorables funérailles du martyr Soleimani en Irak, en Iran, en Syrie, et les milliers de personnes qui le connaissaient avant sa mort et ces millions d’autres qui l’ont connu une fois qu’il a été sauvagement assassiné : «  C’est sa verve, sa voie, ses actions qui continuent à ratisser large deux ans après sa disparition. Aucun nom ne brille autant que le sien dans le ciel de l’Oumma islamique ».

 Et d’ajouter: « Il fut une source incroyable d’énergie et d’efforts qui ne se fatiguait jamais, qui ne tarissait pas non plus. Brave, courageux et rationnel, le martyr Soleimani connaissait parfaitement l’ennemi, ses moyens ses tactiques et stratégiques et ce fut sur la base de ces connaissances qu’il s’engagea sans crainte ni appréhension dans la bataille où il réalisa des miracles. Si les Iraniens l’aiment et le vénèrent autant, c’est justement parce qu’il n’a jamais cessé de tenir ses engagements envers Dieu, de le faire en toute honnêteté. Il désapprouvait être vu et médiatisé. Il abhorrait l'imposture et la mégalomanie. Et cette foule de millions de gens qui en Iran et en Irak ont pris part à ses funérailles et bien c’était cela la récompense de cette impartialité et cette sincérité. »

Plus loin, l’Ayatollah Khamenei est revenu sur l’aspect régional de la personnalité du général martyr Qassem Soleimani : «  De nos jours, Soleimani est devenu le symbole de l’espoir, de la confiance en soi, de la bravoure. Son nom est le nom de code de la Résistance et de la victoire de celle-ci et comme l’ont dit certains très judicieusement, Soleimani “mort” est plus dangereux pour l’ennemi que le général Soleimani.»

Or, l’ennemi s’est très lourdement trompé en croyant que la mort de Soleimani et d’Abou Mohandes et de leurs compagnons mettrait un terme à la Résistance. C’est le contraire qui s’est produit. Le sang du cher Soleimani a fait fuir les États-Unis d’Afghanistan, et en Irak les a poussé à feindre un retrait et à changer le statut de leurs troupes militaires en conseillers ; toutefois, nos frères irakiens doivent s’en méfier.

Quant au Yémen, le sang de Soleimani coule à travers les avancées fulgurantes d’Ansarallah et en Syrie, ses ennemis sont cloués au sol sans aucune perspective d’avenir. Dans l’ensemble, la Résistance est plus forte, plus vivace plus épanouie qu’il y a deux ans et elle va de l’avant.

Soleimani a été à la fois amour et haine, amour pour les déshérités, les oppressés et haine face aux ennemis, aux tyrans aux impérialistes. C’est pour cette raison que l’arrogance a peur de son nom et qu’il le censure dans les réseaux sociaux, partout où elle le peut.

Bref, Soleimani est une réalité vivante et il le restera à jamais ; bien au contraire de ses assassins, Trump et compagnie qui eux, seront jetés aux oubliettes de l’histoire et disparaîtront évidemment après avoir payé pour leur crime en ce monde.

Et de conclure : « Et je tiens à rendre hommage aux activités de sa famille et ses frères d’armes et surtout à l’actuel commandant en chef de la Force Qods, le général Qaani qui  poursuit avec force et autorité la voie tracée par le général martyr Soleimani. Que l’axe de la Résistance sache, Dieu a promis victoire à ceux et celles qui agissent conformément à Sa Volonté et cette promesse divine concerne aussi la nation iranienne. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV