Le général israélien et ancien chef de la division du renseignement militaire « Aman », Tamir Hayman, a admis mardi 21 décembre publiquement et pour la première fois qu’Israël avait participé à l’assassinat du général Qassem Soleimani, mené par les États-Unis en 2020.
Pourquoi l’entité sioniste reconnaît-elle son implication dans ce crime ?
Au regard du droit international et de la charte de nations unies quelles mesures le gouvernement iranien pourrait-il décider pour punir les auteurs de cet acte criminel ?
Pierre Dortiguier, politologue, s’exprime sur le sujet.
Pierre Dortiguier:
« Cette déclaration est une provocation et bien sûr, elle s’attend une réaction de la part de l’Iran qui soit une réaction qui leur permet d’apparaître comme des victimes raison pour laquelle la réaction doit être mesurée, il faut prendre de cette déclaration le bon côté, c’est-à-dire le bénéfice, car c’est bien un aveu de terrorisme.
Les Israéliens cherchent cyniquement à travers cette déclaration à provoquer une réaction de l’Iran.
L’Iran doit considérer qu’il a à faire à des gens qui ne sont pas seulement brutaux, mais perfides... »