Le dimanche 27 décembre quelques heures après que le porte-parole de la coalition US/GB/Israël/Riyad, Turki al-Maliki eut accusé l'Iran d'avoir frappé Riyad et le Hezbollah, d'avoir militairement conseillé Ansarallah pour mener ses frappes et tout ceci parce qu'il n'a eu pas le culot de reconnaître que plus de 7 ans après le début de la guerre contre le Yémen et quelques 900 milliards de dollars perdus, le trône saoudien est enlisé jusqu'au cou dans le bourbier yéménite, et que la dynamique guerrière qui en 2015 tendait plutôt à provoquer le démembrement du Yémen s'est totalement inversée, de façon à ce qu'Ansarallah "occupe" une partie des trois provinces du sud saoudien et qu'outre Maarib, le pétrolifère, la Résistance yéménite a désormais aussi repris le contrôle d'al -Jawf, cette province autre province magique dont le sous sol contient plus d'un milliards de barils de resserves pétrolières estimées, réserves qui ont depuis toujours fait peur à Riyad puisque si elles sont exploitées, c'en serait fini de la première place de saoudienne comme producteur pétrolier et que pire, cette place irait droit n'en déplaise aux Anglo-saxons, à un Yémen passé à l'heure de la Résistance, et bien MBS et les Yankee se sont mis mener des exercices aériens, et ce sur la base de Prince Khaled près de Riyad.
Ce sont des exercices qui ont duré pendant quatre jours et auxquels prenaient part des chasseurs et des avions logistiques. Evidemment les médias officiels ont parlé de "promotions des relations saoudo américaines" mais les experts militaires ont très bien compris de quoi il s'agissait : A vrai dire, ces campagnes de bombardement,nt sauvages contre Sanaa, son aéroport, son stade, ses hôpitaux ses écoles ... que Riyad n'a cessé de décrier comme étant des stocks de missiles bourrés d'engins made in Iran même si on ne cessait après chaque raid de tirer des cadavres des femmes et des enfants des gravats, ce sont les pilotes US qui l'ont mené en appui à leurs "confrères" saoudiens, crimes auxquels ils ont donné le nom d'exercices aériens conjoints".
Better quality pictures of Iranian Shahed 136 attack drones. pic.twitter.com/1YAVfsX0bU
— Tal Inbar (@inbarspace) December 25, 2021
Mais quel le message exact de cette "démonstration de force " US/Arabie contre femmes, enfants et infrastructures yéménite? Au seuil de la perte de Maarib, l'axe US/GB/Riyad est décidé à défaut de victoire militaire de mener une politique de la terre brûlé dans l'espoir de pouvoir ralentir l'avancée des forces de Sanaa et surtout d'endiguer l'effet de contagion. Est-ce une bonne idée? Déjà et en réponse à cette politique de tuerie à grande échelle, Ansarallah a promis des surprises. Mais des surprises d'un nouveau genre. Ce qui nous permet de conclure que les Yéménites, pour cette année 2022 qui va commencer d'ici peu, n'en resteraient plus au stade des drones "Scan Eagle" chassés et abattus à vrac ou à des frappes aux drones et aux missiles propres à faire froid dans le dos des agresseurs. ni même au niveau des drones aéronavals Shahed-136 à s'abattre sur des méga navires ennemis en plein océan mais aux bien meilleurs inattendus. De quel genre?
Mi décembre, le ciel de Maarib qu'Ansarallah a placé sous la protection, de ses missiles intercepteur Fater 1 a pris de court le monde entier quand il a accueilli à deux reprise le vol d'un hélico Mi-24 qui frappaient les positions des pro-Riyad. l'année 2022 pourrait réserver ce genre d’événements aux agresseurs. Déjà et ceci est totalement nouveau les officiers des forces yéménites s'affichent lors de leur apparition aux côtés de petits chasseurs et on est parfaitement en droit de croire qu'il ne s'agit pas de simples hasard. Aussi après avoir excellé en termes de combats asymétriques , la Résistance yéménite commence à renouer avec les armes plus classiques. Et là il y effectivement un rapport qui se crée entre un Ansarallah asymétrique s'exerce aux combats régulier et un Hezbollah qui a faite le même trajet en dix ans de guerre en Syrie.
Vid2o. un officier yéménite se tient aux côtés d'un petit chasseur
En ce sens l'écart sera préservé entre le perdant et le vainqueur même si l'Arabie des Salman fait croire que les chinois lui offriront de quoi rivaliser avec les missiles yéménites. Leurs CH-4 made in China, Ansarallah les a eus à coup de missile 358, les missiles saoudiens, il les aura aussi.
En attendant la progression à Maarib se poursuit. Plus de 30 mercenaires proches du gouvernement démissionnaire du Yémen et du parti al-Islah ont été ces dernières heures tués dans le sud et l'est de Maarib. Des sources d'information yéménites ont rapporté que les affrontements entre les forces armées yéménites et les mercenaires saoudiens se poursuivent. Au cours des dernières heures, 35 éléments armés liés au gouvernement du président en fuite, Abd Rabbo Mansour Hadi et au parti Al-Islah ont été tués dans le sud et l'est de Maarib, ont confié des sources militaires à Yemen News.
من عدسة جوالي
— سـد مأرب Dam Maribi (@NewsMaribdam) December 9, 2021
أثناء استهداف طائرة اف 15 في سماء محافظة مأرب pic.twitter.com/sxZipnOFWR
Figurent parmi les tués plusieurs commandants des mercenaires pro-Riyad, dont le général de brigade Mohammad Ali Al-Roshd, le colonel Noman Chatir Al-Qardai, Naji Nasser Al- Jahmi, Bachir Abdorrah Saad Al-Moradi. Les forces de résistance yéménites continuent de progresser, malgré le déploiement important de troupes et d'équipements militaires par la coalition saoudienne, et 53 dirigeants et éléments affiliés au gouvernement démissionnaire ont récemment été tués. Malgré la forte protection qu’apportent les forces armées fidèles au gouvernement de Mansour Hadi à ses commandants, les forces de sécurité et de renseignement de Sanaa ont pu infiltrer les rangs des commandants et leurs réunions.
Les opérations conjointes et à grande échelle de l'armée yéménite et des Comités populaires (Ansarallah) ont commencé en 2020 pour la libération de la province de Maarib, qui est la zone la plus importante occupée par le gouvernement de Hadi, et si l’axe de la Résistance réussit à reprendre la province stratégique, cela ne signifiera que la fin du règne de Mansour Hadi. A l’heure actuelle, les forces de Résistance yéménites ont resserré l'étau autour des éléments de la coalition saoudienne dans trois directions nord, sud et ouest, et avancent vers la ville. Les succès sur le terrain des forces yéménites continuent, alors que l'autre partie se réjouit principalement des frappes aériennes des avions de chasse de la coalition et qu’elle essaie d’utiliser la supériorité aérienne pour ralentir l'avancée des forces de l’armée de Sanaa et ses alliés populaires. Dans ce sens, la province yéménite de Maarib est la cible d'intenses frappes aériennes. Cet avantage pourrait ne plus exister d'ici fin 2022.
