L'heure est à la débandade pour l'armurier US au Yémen : après avoir y avoir laissé les plumes de son Patriot, mis à l'échec dans le vrai sens du terme, à l'aéroport, au port, sur le site militaire et pétrolier par une gamme de drones Samad, Qassef K2, Shahed 136... puis par des missiles balistiques de précision de type Zelzal, Zolfaghar, Saeb...puis encore par des combinaison missiles -drones comme celles qui début 2021 se sont battus sur le cœur pétrolier de l'est saoudien, sur le golfe Persique, Raas Tanoura, quitte à prouver aux Américains que le marché mondial du pétrole pourrait basculer si Ansarallah le décide, c'est le tour de la DCA de la Résistance et de ses missiles intercepteurs de faire une royale démonstration de force. Au moins trois « Scan Eagle » de l'armée américaine ont depuis juin été intercepté et abattus dans le ciel de Maarib qu'on sait être placé sous le contrôle rapproché de tout ce que possède les Etats-Unis de site espion, de radars et de satellite en mer Rouge et ce, en plus de cette base aérienne de Khamis Mushait d'où partent régulièrement les F-15 british de MBS à la chasse des drones et des missiles d'Ansarallah, faute de DCA appropriée.
Ces dernières années, une partie importante de la DCA de la Résistance yéménite s'est concentrée sur les drones, y compris de nombreux aéronefs sans pilot tels que l'américain MQ-9, le chinois CH-4 et le turc Karayel, de superbes "bijoux" aux coûts exorbitants. La liste des drones chassés, surtout, américains est longue ce qui semble avoir décidé les Yankee à ranger la série Reaper dans le placard et à activer à Maarib de petits appareils, fort sophistiqués que sont des Scan Eagle.
Utilisé pour l’espionnage, le Boeing Insitu ScanEagle est un petit véhicule aérien sans pilote (UAV) d’un rayon d'action d'environ 100 km et d’une durée de vol de 20H, avec la capacité de transporter une charge utile de 3,4 kg et comprenant généralement un système optique de vision diurne et nocturne ainsi qu'un système de surveillance thermique. Ce n'est donc pas un drone bidon. Connu sous le nom de MQ-27 par l’armée américaine, il utilise un moteur à pistons de 1,5 CV et se déplace généralement à une vitesse de 111 km/h.
Une première rencontre Scan Eagle/DCA de la Résistance remonte en 2012 quand l'un de ses prototype a été intercepté puis capturé par l'Unité de guerre électronique du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pour faire l'objet d'une rétro-ingénierie ayant conduit à la fabrication du drone iranien nommé Sayeh puis Yasir et l'Iran en a fait cadeau aux experts russes en visite en Iran.
Or dans le cas yéménite, les vidéos qu'Ansarallah a publié du procédé d'interception, tout semble dépasser les attentes. D’après certaines enquêtes, trois drones de classe Scan Eagle abattus dans la province de Maarib l'ont été par un mystérieux système appelé Missile 358. Au contraire de son nom, Missile 358 n'est pas un missile intercepteur, mais un """drone kamikaze"" équipé """d’un explosif généralement classé comme munition vagabonde"(Loteiring munition). C'est un drone qui accomplit la mission de la DCA. À l’aide d’un moteur à réaction et de multiples ailes de contrôle, d’une ogive munie d’un grand nombre de fusées adjacentes, cette arme patrouille longtemps le ciel de la zone de combat en attendant que l'avion ennemi arrive et et qu'il le détruise par le biais du système de guidage au sol.
En matière des systèmes de communication électronique, les drones de classe Scan Eagle ont une structure relativement plus simple que celle des drones tels que la série Reaper ou CH-4 ; il est donc relativement plus facile d'effectuer une sorte de guerre électronique en coupant leur lien de communication. Ansarallah dispose donc désormais une capacité de guerre électronique, de suppression qui fait d'elle une puissance de drone d'attaque et de défense.
Sur la première publiée d'un Scan Eagle abattu le 19 juin à Sirwah, les observateurs avaient remarqué deux détails chocs : d'abord le "trajet" de ce missile intercepteur. Au contraire des missiles sol-air classique, ce dernier s'approche de la cible d'en haut soit au dessus de la trace de fumée que laisse échapper le moteur du drone. C'est inouïe puisque le concepteur US a à dessin placé le moteur du drone dans la partie supérieur pour que les missiles intercepteurs ne puissent pas l'atteindre. Et puis une seconde remarque, là aussi de taille, ce n'était le missile lui même qui percutait Scan Eagle mais un censeur qui s'activait et provoquai l'explosion. L'enigme est percé et il s'appelle Missile 358 ou drone-DCA...