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La leçon que l'entité sioniste devra tirer de 4 jours de manœuvres militaires iraniennes

Un char T-72 optimisé, exercice Grand Prophète-17. ©Fars News

Malgré les menaces et les avertissements d’Israël, la porte de diplomatie est encore ouverte dans le dossier nucléaire iranien, selon al-Jazeera.

Le correspondant de la chaîne d’information al-Jazeera à Téhéran, Noureddine al-Daghir, a décrit ainsi l’exercice du Corps des gardiens de la Révolution islamique : « L’Iran hausse le ton au rythme d’un exercice militaire qui ne peut pas faire l’objet d’une analyse indépendamment des menaces d’Israël. »

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« Isaac Herzog appelle à neutraliser le danger provenant de l’Iran et l’Iran, de son côté, promet une réponse foudroyante à toute attaque », a rapporté Noureddine al-Daghir.  

« Sur le plan militaire, l’Iran n’exclut pas la possibilité d’une attaque contre ses installations nucléaires, alors que politiquement parlant, le pays voit en les agissements d’Israël, une tentative destinée à faire pression sur Washington et l’Occident, simultanément aux négociations avec l’Iran. »

« Dans la conjoncture où une reprise des négociations est prévue à Vienne, les menaces se multiplient dans les deux camps », a ajouté le correspondant d’al-Jazeera.

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« Dans la conjoncture où une reprise des négociations est prévue à Vienne, les menaces se multiplient dans les deux camps », a ajouté le correspondant d’al-Jazeera.

Noureddine al-Daghir a conclu qu’entre les menaces d’Israël et les agissements à Vienne, « la porte de la diplomatie n’a pas encore été fermée ».

Ce message, le commandant en chef de la Force terrestre du CGRI l'a bien précisé.

Le général Mohammad Paakpour a déclaré que les chars iraniens étaient en mesure de toucher leurs cibles à partir d’une bonne distance.

« Nous avons mis à jour notre doctrine tactique pour répondre aux nouvelles menaces », a déclaré le commandant en chef de la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, en marge de l’exercice Grand Prophète-17.

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Le général iranien a ajouté que les capacités de la Force terrestre du CGRI avaient été largement améliorées en ce qui concerne l’exploitation des drones.

« Nos drones de combat et d’assaut sont en mesure de frapper là où il le faudra ; autrement dit, l’optimisation et l’équipement des drones ont rendu possible la destruction de toutes les cibles quelles qu’elles soient. »

Le général Paakpour a souligné que les missiles de haute précision iraniens avaient été conçus et fabriqués grâce aux efforts des experts des industries de défense de la République islamique d’Iran.

Il a ensuite ajouté que les technologies liées aux guerres électroniques dont disposait le CGRI avaient bien évolué par rapport au passé, aussi bien qualitativement que quantitativement.

« Nous avons beaucoup amélioré les systèmes du contrôle de feu de nos chars, si bien que ceux-ci ont la capacité de frapper leurs cibles depuis une bonne distance et avec une grande précision. »

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« Les systèmes du contrôle de feu de nos chars T-72 ont été améliorés et ressemblent maintenant aux systèmes des chars T-90 », a-t-il précisé.

Le commandant en chef de la Force terrestre du CGRI a également fait part du raccourcissement du temps requis à la réaction des forces spéciales. « En très peu de temps, la Force terrestre du CGRI peut acheminer ses forces de réaction rapide jusque sur le champ de l’opération», a-t-il expliqué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV