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ALMA Research Center dit avoir appris de terribles choses sur l'arsenal de drones du Hezbollah

Un drone de type Ababil-3 appartenant au Hezbollah d'Irak (Archives)

48 heures après que le Secrétaire général de l’ONU, le pantin Guterres eut reconnu, lors d’un très singulier entretien-aveu accordé au journaliste de Asharq al-Awsat, que le Hezbollah contre qui l’axe US/OTAN/Riyad mène une féroce bataille du corps à corps depuis 2019, avec de spectaculaires pics comme la double explosion à l’arme semi nucléaire du 4 août 2020, s’avère « imbattable », car « c’est un éléphant entré dans une petit maison » (le Liban) et qu’on ne peut abattre qu’à moins « d’élargir » la maison, soit comme dit le Portugais, « renforcer les institutions libanaises » (Lisez Armée libanaise) ce qui marque l’impasse total de la guerre anti Hezbollah dans la mesure où après trois ans de complots de tout genre, l’ambassadrice Shéa et ses accointances en sont encore à caresser à l’absurde rêve de voir un jour Joseph Aoun se transformer en « Abou Bakr al-Baghdadi libanais » pour anéantir la Résistance, le nouveau commandant en chef de l’armée de l’air sioniste, Tomer Bar, a bien gauchement bombé le torse, en menaçant de faire l’usage « d’une force inimaginable » si la guerre venait à éclater contre le Hezbollah: 

« Ce sera une guerre de courte durée et peu sanglante, a dit le novice au risque même de provoquer des éclats de rire même des colons qui auront remarqué primo, la mystérieuse disparition de la fameuse antienne «Israël ramène le Liban à l’âge de la pierre », secundo, un étrange accent mis sur la durée et le degrés de cette guerre à venir, alors même que le monde entier, et après « Epée de Qods », bien plus que par le passé, sait, que la confrontation Israël/Liban, ce ne sera pas Israël qui la finira. Mais le coup de bluff du successeur d’Amikam Norkim qui en mai, avait fait une fatale révélation en annonçant aux médias que la DCA israélienne avait non seulement tiré sur les F-16 et F-15 « amis » puisque lourdement hackés mais qu’encore, il y avait eu, lors de la bataille « le verrouillage des F-35 Adir» et ce, pour le grand bonheur de l’axe Iran-Hezbollah qui en « tirerait les leçons qui s’imposent », s’est avéré d’autant plus risible qu’au même jour et à intervalle de seulement quelques heures, ALMA Research Center sioniste, a fait publier un rapport-choc sur la partie la plus secrète de l’arsenal du Hezbollah, soit ses capacités de drones ».

Ainsi et tandis que Bar faisait encore éloge d’une flotte aérienne israélienne dont les effroyables limites ont été portée au grand jour en à peine 11 jours, face à un « métro gazaouis » dont les tirs de missiles s’amplifiaient à mesure que des tonnes de GBU et JDAM étaient largué sur une enclave de quelques 20 km², ALMA Research Center écrivait : « Le Hezbollah possède quelque 2 000 véhicules aériens sans pilote, dont beaucoup sont certes des drones avancés de fabrication iranienne mais d'autres, fabriqués « indépendamment » par les ingénieurs du groupe. En effet, le Hezbollah utilise des drones depuis les années 1990 et a utilisé ses drones en Syrie ainsi que contre Israël. Même avant la Seconde guerre du Liban en 2006, le groupe a lancé des drones en Israël ; et pendant la guerre, le Hezbollah a lancé des drones armés en Israël dont celui qui en 2012 est parti de la Méditerranée pour aller jusqu’au Néguev, dans une tentative de cartographier des milliers de cibles sensibles à travers le territoire israélien sans que la DCA israélienne soit capable de l’intercepter. La vidéo en a été publiée par la suite.

 

Et d’ajouter : « Déjà en 2013 soit tout au début de la guerre en Syrie, le Hezbollah disposait de 200 drones iraniens mais en 10 ans de guerre, sa flotte a accru à l’aide de l’Iran qui appuie aussi les Syriens en ce sens. Le Hezbollah pourrait lancer des centaines, voire des milliers de drones kamikaze qu’il a lui-même fabriqué et on croit qu’il devrait y avoir des modèles comme Mohajer, Shahed, Samad, ou Karrar et Saegheh là-dedans ou des avatars si on se réfère à l’exemple yéménite suivant lequel Ansarallah, importateur de drone, est devenu en 6 ans un redoutable puissance importatrice et on commence même à voir les drones d’Ansarallah en Afrique de l’est. Mais le Hezbollah qui continue à pousser à ce que la Chine intègre le circuit des bailleurs du fond pour la reconstruction de Beyrouth compterait aussi des modèles chinois dans son arsenal ce qui fait que Haïfa que la Chine a promis d’élargir à coup d’investissements, pourrait tomber en ruines avec les drones chinois ! »

Mais il y a encore plus. Le rapport ajoute :

« Au Liban, le Hezbollah possède un site de lancement près de la ville d'Aiiyat dans la vallée de la Bekaa, ainsi qu'une autre piste de plusieurs centaines de mètres de long au nord de la ville d'Aiiyat à la périphérie de Baalbek… En février 2018, un drone Shahed M-141 en mission de contrebande d’armes aurait été abattu par un F-16 israélien, un épisode que le ministre des Affaires militaires a révélé il y a peu sans aller jusqu’à dire que 4 ans plus tard, à savoir en cette année 2021, l’armée israélienne est toujours incapable de dire d’où l’appareil avait décollé ni quelle a été sa destination encore moins comment il a pu percer des dizaines de sites de DCA israélienne, avant d’être chassé à quelques lieux de la Cisjordanie. Au fait, la réalité est qu’aucun donné ni indication enregistré n’a été retrouvé dans l’appareil, bien au contraire de ces drones ultra sophistiques genre Hermès-450 que le Hezbollah en a abattu plusieurs exemplaires en février et mars de 2021 dans le ciel du sud du Liban … Et encore si ce n’était que cela. La tactique d’essaimage de drones à base d’IA (intelligence artificielle) que les Iraniens ont inventé et que les Houthis n’ont appliqué qu’une fois contre Aramco en 2019, le Hezbollah semble la maîtriser merveilleuse.

Vidéo: les exercices de drones, Grand Prophète 17, décembre 2021/IranPress

 Et ce, à la faveur de ce « kit » de « dix drones » répartis entre « un drone-mer » et «ses coéquipiers » et qui partagent entre eux et avec leur C2 et en temps réelle les données jusqu’à ce qu’ils s’abattent sur la cible. C’est un peu comme le kit « Labayk 1 » inventé par le CGRI et qui a fait des « milliers de roquettes bêtes du Hezbollah des missiles tactiques ».

C’est un ensemble de dix drones avec un C2 et une DCA portative avec un dispositif d’alerte radar adapté au drone qui a la capacité de détecter et de perturber les radars de surveillance aérienne, un système d’alerte laser pour drone, puis un moteur micro Jet, Ranech-1 ou un moteur de propulsion qui peut être utilisé dans les drones, les avions légers monoplaces et les divers systèmes de missiles. Il y a encore dans cet ensemble, le dispositif TIAM 1400 qui est un système d’autodéfense UAV qui a la capacité de détecter et d’identifier les radars de surveillance et de guidage de l’ennemi et qui dispose de bandes de fréquences ayant la capacité de détecter divers types de signaux radar de surveillance aérienne et de transmettre intelligemment le signal reçu au perturbateur afin de le contrer ou encore Taha 1400, système perturbateur de radar... Avec tout ceci, le Hezbollah, Ansarallah ou encore Gaza auront l’air de posséder de véritables bases aériennes aussi performantes que Nevatim ou Palmachim.

Et ALMA Center ne croit pas si bien dire : Cette semaine et au plus fort de la manœuvre militaire d’ampleur iranienne « Grand Prophète 17 » que l’Iran a lancé rien que pour comprendre aux bluffeurs israéliens que le temps de vivre en annexe d’un mythe, celui de l’invincibilité US est révolu et que le premier agissement sera le dernier, les experts auraient remarqué ceci : aucune des secteurs mis à contribution, aérospatial, naval et terrestre n’a agi en solo ou ce qui revient a dire que les armées iraniennes ont appris et pratiquent à merveille des opérations réseautées. Le Hezbollah tout comme Gaza en mai en fera autant. Ou dit autrement, les « nuées » de drones libanais ne partiront pas seul à rayer de carte les infrastructures israéliennes mais en synchronie avec les missiles tactiques de la Résistance. Ce n’est pas sans raison si Tomer Bar évite si soigneusement le terme « Age de pierre » …  

Ce jeudi matin, le Commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, commentait à peu près en ces termes les acquis de la manœuvre à l'intention de tous les composantes de l'axe de la Résistance : 

« Rien que pour les forces terrestres du CGRI, Grand Prophète 17 a combiné les différentes disciplines, une combinaison de tir et de mouvement contre les ennemis, à la fois dans des positions fixes et mobiles, et cela indique le développement de nouvelles tactiques pour la force terrestre, qui a trouvé à la fois une puissance offensive en utilisant tous les systèmes et puissance de défense. Les nouveaux points de cet exercice incluent l'utilisation efficace de drones d'attaque suicide et de reconnaissance qui sont les tous nouveaux composants de notre force terrestre. Il y a eu l'utilisation efficace de nos hélicoptères, le tir de missiles et de roquettes à distance à partir de ces hélicos ... Mais la partie la plus importante reste le commandement, le contrôle et la gestion moderne et systématique et réseauté des combat »... comme sait si bien le faire la Résistance.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV