« Ceux qui travaillent à préparer une action militaire contre l'Iran pensent que même dans le scénario selon lequel Israël attaquerait toutes les installations nucléaires, Téhéran sera en mesure de restaurer ses connaissances et ses capacités « ... » L'Iran peut produire des quantités suffisantes pour une bombe en un mois et un demi », souligne Haaretz.
Dans ce contexte, le journal Haaretz a révélé, citant des milieux de haut rang à Tel-Aviv, qu'Israël se prépare à un scénario de mauvais accord et augmente son équipement pour des options militaires qui empêchent Téhéran d'obtenir une arme nucléaire, comme il le prétend.
Le journal a souligné dans son rapport que « ces scénarios incluent l'élargissement de la banque cible iranienne à abattre, la multiplication des exercices militaires et l'achat d'équipements de pointe. Cependant, l'establishment de sécurité sioniste comprend qu'il faudra des années avant que cette possibilité ne devienne réalité. »
Selon l'évaluation des services de renseignement israéliens, l'Iran a fait un bond dans sa capacité à atteindre le niveau d'enrichissement d'uranium à 90 %, ce qui lui permettrait de produire une arme nucléaire. Au cas où il atteindrait ce niveau, l’on estime que l'Iran pourrait produire suffisamment d'uranium pour une bombe en environ un mois et demi. Mais même dans un tel scénario, les services du renseignement pensent qu'il faudra environ deux ans avant de développer une arme nucléaire viable.
Les sources ont confirmé, comme l'a expliqué le journal, que « la préparation de l'action militaire n'a pas commencé dans la période récente, et dans la pratique, l'establishment sécuritaire s'y est préparé d'une manière ou d'une autre au cours des 20 dernières années. ...
Les sources de haut rang ont conclu en disant que dans l'establishment de la sécurité, il y a ceux qui croient que malgré tous les plans et la formation de l'armée, il y a toujours un degré d'incertitude. « Pour attaquer le programme nucléaire iranien, nous avons de bonnes capacités aujourd'hui. Le problème est de savoir comment faire la guerre, si elle nous est imposée au lendemain de notre attaque. Actuellement, nous sommes dans une confrontation ouverte avec l'Iran à faible puissance. Sommes-nous capables de supporter la transition vers l'état de guerre total. Pas certain que la réponse soit oui pour toutes les parties concernées », conclut l’article.