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Iran: Bennett changera de cap?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile iranien Sejjil. (Photo d'archives)

Benjamin Netanyahu est parti après 12 ans mais l’Iran reste un problème plus grand que jamais pour Israël, écrit le site web israélien Zman. 

« L’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement rend possible la révision des politiques extérieures d’Israël, surtout les politiques dogmes qu’il adoptait pendant les dernières années face à l’Iran », indique Zman.

Et de continuer : « Il existe apparemment un consensus, à l’intérieur d’Israël, contre le programme nucléaire iranien. Reste à savoir toutefois si les politiques, adoptées sous Netanyahu, vis-à-vis de l’Iran servaient les intérêts stratégiques d’Israël. »

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« En tant que Premier ministre, Benjamin Netanyahu a mis en œuvre une série de politiques agressives envers l’Iran dans l’objectif de le dissuader de continuer ses activités nucléaires. Israël était à l’origine de la politique de "pression maximale" qui a soumis l’Iran à de sévères sanctions économiques, tout en s’opposant à tout dialogue avec Téhéran. En outre, Israël a mené des opérations secrètes contre les scientifiques et les installations nucléaires de l’Iran. Malgré tout ça, Israël n’a pas réussi à faire freiner les projets nucléaires iraniens et à empêcher que le droit de l’Iran de continuer ses activités nucléaires soit reconnu à l’échelle internationale. »

L’auteur de l’article reconnaît ensuite le succès de l’Iran qui est arrivé à lever tous les obstacles : « les savants iraniens ont réussi à mettre sur pied une installation d’enrichissement diversifié, répartie dans deux sites bien protégés ». 

« En plus, la technologie à laquelle ont accédé les Iraniens empêche l’anéantissement décisif du programme nucléaire de l’Iran. Celui-ci pourrait au maximum être ralenti ou gelé temporairement. »

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« Le progrès du programme nucléaire iranien depuis le gel de l’accord nucléaire prouve que ce programme ne pourra être restreint que par la voie d’un accord, d’autant plus qu’Israël a une mince chance de pouvoir contrecarrer la menace iranienne sans aide et assistance des États-Unis », indique l’article publié par le site web Zman. 

« Sur le plan régional, Israël n’a jamais pu expulser les forces du Hezbollah et de l’Iran du territoire syrien, malgré sa politique très offensive. »

L’auteur de l’article propose ensuite trois options qui pourraient remplacer la politique actuelle d’Israël face à l’Iran :

1- Israël devra soutenir les efforts des États-Unis destinés à revivifier l’accord nucléaire car c’est la seule voie pouvant imposer un retour à l’arrière au programme nucléaire iranien. 

2- Les Iraniens seront à l’aise en Syrie tant que Bachar Assad sera au pouvoir. Israël devra donc préparer un programme politique, en coopération de la Russie et de la Turquie, avec pour objectif d’évincer Bachar Assad du pouvoir, ce qui aboutirait à la fin de la présence iranienne en Syrie. 

« Les résultats de la campagne qu’a menée Israël pendant toutes ces années contre la République islamique d’Iran restent mitigés car Tel-Aviv avait oublié que ses agissements devraient servir un objectif. »

Il a conclu que le changement de cabinet en Israël pourrait fournir une occasion en or pour lancer un examen approfondi à propos des politiques de Tel-Aviv vis à vis de l’Iran. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV